Comment parvenir à relever la production locale de 1.900.000 tonnes de riz blanc à l’horizon 2016 ? Comment fonctionne le conseil de gestion de l’Office National du Développement de la Riziculture (Ondr) ? Quelle est la place des riziculteurs dans la nouvelle Stratégie Nationale de Développement de la Riziculture (Sndr) 2012-2020 ? C’est autour de ces préoccupations que l’Association Nationale des Riziculteurs de Côte d’Ivoire (Anariz-CI) et les acteurs de la filière riz se sont réunis le vendredi 10 mai dernier à l’Association Ivoirienne des Sciences Agronomiques (Aisa) à Yopougon. Situant les enjeux de la rencontre, le président de l’Anariz-CI, Kouadio-Tiacoh Thomas a engagé les riziculteurs de Côte d’Ivoire à s’approprier le défi de la production locale de riz blanc à 1.900.000 tonnes à l’horizon conformément à la Sndr 2012-2020 telle que souhaitée par le gouvernement. Car, de son avis, ce challenge du relèvement de la production nationale peut et doit être tenu surtout que, soutient-il, la Côte d’Ivoire dispose de plus de dix millions de terres cultivables, du savoir-faire de ses riziculteurs et d’un encadrement technique avéré. Tout en déplorant l’absence de leur structure de tutelle, l’Ondr, à la rencontre, M. Kouadio-Tiacoh a réitéré l’engagement de son organisation à accompagner la politique rizicole mise en place et a invité les autorités, notamment le Ministère de l’Agriculture et l’Ondr à une synergie d’actions pour l’autosuffisance en riz. «Chers riziculteurs, il n’est nullement question pour nous de nous braquer contre la Sndr 2012-2020, mais de dégager le profil du riziculteur, ses responsabilités, son rôle, son devoir devant la nation ivoirienne qui se nourrit essentiellement de riz importé. Concertons-nous pour fixer nos priorités et lever les obstacles qui se dresseront devant nous», a exhorté le président de l’Anariz-CI.
L.Barro
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