L’Ong internationale AVSI, dans le cadre de son projet "Nouveaux horizons", a procédé mercredi à Abobo (Abidjan nord) au lancement d’un manuel pratique et de formation des jeunes à la prévention et à la gestion des "petits conflits" dans cette commune, un document élaboré par la Commission nationale justice et paix de Côte d’ivoire.
"Nous nous concentrons sur les petits conflits qui se passent dans les quartiers, dans les écoles, dans les cours communes, qui sont quand même beaucoup présents dans cette commune. Ce manuel a été conçu pour la jeunesse, avec un langage simple, pour aider les jeunes à participer au maintien de la cohabitation pacifique et au respect mutuel entre les habitants de la commune", a confié à l’AIP le chef du projet "Nouveaux horizons" d’AVSI, Daniela Gelso.
Peuplé d’environs deux millions d’habitants, Abobo est l’une des communes les plus peuplées de Côte d’ivoire et du district d’Abidjan, qui a été particulièrement meurtrie par les violences postélectorales en Côte d’ivoire (2010-2011), avec une forte implication des jeunes dans les combats armés.
"Nous avons choisi Abobo parce que c’est une commune qui a beaucoup de problèmes au niveau de la jeunesse, donc on a trouvé pertinent de lancer un projet d’éducation et de changement de comportement des jeunes dans cette commune", a justifié Mme Gelso, précisant que l’objectif de son organisation, à travers ce programme financé par l’Union européenne, est de " de former 1925 jeunes à la paix".
Intitulé "Bâtissons une paix durable", ce manuel de 57 pages contient des enseignements sur des méthodes pratiques de médiation et de gestion de conflits, illustré par des caricatures thématiques. Il a déjà permis à l’Ong AVSI de former 700 jeunes.
"Nous voulons montrer aux jeunes qu’eux-mêmes peuvent être médiateurs de paix ou éléments de résolution de conflit, sans attendre que les initiatives viennent des décideurs politiques. Je les invite donc à saisir cette occasion de formation à la paix pour s’approprier les mécanismes de règlement des conflits, des mécanismes qui demandent beaucoup de volonté, beaucoup de tolérance", a exhorté Daniela Gelso.
La présidente de la Commission nationale justice et paix, Françoise Kaudjhis-Offoumou a, pour sa part, précisé à l’AIP que "ce projet vise à éduquer les jeunes à la non-violence pour favoriser la réconciliation".
(AIP)
tm/
"Nous nous concentrons sur les petits conflits qui se passent dans les quartiers, dans les écoles, dans les cours communes, qui sont quand même beaucoup présents dans cette commune. Ce manuel a été conçu pour la jeunesse, avec un langage simple, pour aider les jeunes à participer au maintien de la cohabitation pacifique et au respect mutuel entre les habitants de la commune", a confié à l’AIP le chef du projet "Nouveaux horizons" d’AVSI, Daniela Gelso.
Peuplé d’environs deux millions d’habitants, Abobo est l’une des communes les plus peuplées de Côte d’ivoire et du district d’Abidjan, qui a été particulièrement meurtrie par les violences postélectorales en Côte d’ivoire (2010-2011), avec une forte implication des jeunes dans les combats armés.
"Nous avons choisi Abobo parce que c’est une commune qui a beaucoup de problèmes au niveau de la jeunesse, donc on a trouvé pertinent de lancer un projet d’éducation et de changement de comportement des jeunes dans cette commune", a justifié Mme Gelso, précisant que l’objectif de son organisation, à travers ce programme financé par l’Union européenne, est de " de former 1925 jeunes à la paix".
Intitulé "Bâtissons une paix durable", ce manuel de 57 pages contient des enseignements sur des méthodes pratiques de médiation et de gestion de conflits, illustré par des caricatures thématiques. Il a déjà permis à l’Ong AVSI de former 700 jeunes.
"Nous voulons montrer aux jeunes qu’eux-mêmes peuvent être médiateurs de paix ou éléments de résolution de conflit, sans attendre que les initiatives viennent des décideurs politiques. Je les invite donc à saisir cette occasion de formation à la paix pour s’approprier les mécanismes de règlement des conflits, des mécanismes qui demandent beaucoup de volonté, beaucoup de tolérance", a exhorté Daniela Gelso.
La présidente de la Commission nationale justice et paix, Françoise Kaudjhis-Offoumou a, pour sa part, précisé à l’AIP que "ce projet vise à éduquer les jeunes à la non-violence pour favoriser la réconciliation".
(AIP)
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