Abidjan – Le rapport 2013 de la Banque mondiale sur la compétitivité de l’Afrique relève que le secteur public et le secteur privé doivent ensemble porter les réformes qui renforceront la compétitivité internationale de l’Afrique et feront de la prospérité des Africains une réalité.
Selon le rapport, la collaboration entre secteur public et le secteur privé est l’un des facteurs clés d’une prospérité partagée qui passe par l’amélioration de l’accès des entreprises au crédit et le renforcement des infrastructures, soulignant toutefois l’inadéquation croissance et création d’emplois.
"Les économies africaines connaissent depuis dix ans un taux de croissance bien supérieur à 5%. La création d’emplois ne parvient pas à suivre le rythme de l’explosion démographique", indique le rapport qui souligne que 14 des 20 économies les moins compétitives du monde sont africaines.
"Pour s’engager sur la voie d’une croissance durable et d’une prospérité partagée, les pays africains doivent améliorer leurs institutions et leurs infrastructures, approfondir l’intégration régionale et assurer une éducation de qualité à leurs concitoyens", propose la Banque mondiale tout en insistant sur la collaboration entre le secteur public et le privé qui apparaît, selon elle, comme un moteur indispensable.
Tout en souhaitant l’augmentation des investissements dans la science et l’innovation, le rapport estime qu’il faut accorder une plus grande priorité au développement des compétences et à la formation.
La formation "obligatoire et impérieuse" pour les jeunes africains leur permettra de devenir compétitifs dans l’économie mondiale.
Le rapport de la Banque mondiale propose également l’amélioration des infrastructures pour rendre les pays plus attractifs aux yeux des investisseurs dont dépend la création d’emplois.
"Les économies africaines doivent donc, à terme, non seulement investir dans les TIC, mais aussi rendre leurs citoyens plus autonomes en les formant à utiliser au mieux ces technologies à des fins productives".
Au secteur privé, le rapport encourage son soutien aux réformes et son appui à des initiatives de facilitation des échanges transfrontaliers, reconnaissant toutefois que l’accès au crédit est la première des préoccupations des chefs d’entreprise en Afrique subsaharienne.
(AIP)
Kkf/kkp/kp
Selon le rapport, la collaboration entre secteur public et le secteur privé est l’un des facteurs clés d’une prospérité partagée qui passe par l’amélioration de l’accès des entreprises au crédit et le renforcement des infrastructures, soulignant toutefois l’inadéquation croissance et création d’emplois.
"Les économies africaines connaissent depuis dix ans un taux de croissance bien supérieur à 5%. La création d’emplois ne parvient pas à suivre le rythme de l’explosion démographique", indique le rapport qui souligne que 14 des 20 économies les moins compétitives du monde sont africaines.
"Pour s’engager sur la voie d’une croissance durable et d’une prospérité partagée, les pays africains doivent améliorer leurs institutions et leurs infrastructures, approfondir l’intégration régionale et assurer une éducation de qualité à leurs concitoyens", propose la Banque mondiale tout en insistant sur la collaboration entre le secteur public et le privé qui apparaît, selon elle, comme un moteur indispensable.
Tout en souhaitant l’augmentation des investissements dans la science et l’innovation, le rapport estime qu’il faut accorder une plus grande priorité au développement des compétences et à la formation.
La formation "obligatoire et impérieuse" pour les jeunes africains leur permettra de devenir compétitifs dans l’économie mondiale.
Le rapport de la Banque mondiale propose également l’amélioration des infrastructures pour rendre les pays plus attractifs aux yeux des investisseurs dont dépend la création d’emplois.
"Les économies africaines doivent donc, à terme, non seulement investir dans les TIC, mais aussi rendre leurs citoyens plus autonomes en les formant à utiliser au mieux ces technologies à des fins productives".
Au secteur privé, le rapport encourage son soutien aux réformes et son appui à des initiatives de facilitation des échanges transfrontaliers, reconnaissant toutefois que l’accès au crédit est la première des préoccupations des chefs d’entreprise en Afrique subsaharienne.
(AIP)
Kkf/kkp/kp