Hier, jeudi 16 mai 2013, l’Université Nagui Abrogoua d’Abobo-Adjamé a été le théâtre de violents affrontements à l’arme blanche entre deux factions d’étudiants. Le bilan fait état de quatre (4) étudiants blessés graves et d’importants dégâts matériels enregistrés. L’un de ces mouvements se réclamant de la Fesci et l’autre de la RES (Renaissance Estudiantine et Scolaire). Selon Konaté Moussa, porte-parole de la RES, cet incident fait suite à la déclaration produite par la RES relativement au lynchage manqué du ministre de l’Enseignement supérieur et de le Recherche Scientifique. Dans cette déclaration, la RES a déploré et condamné les événements du ‘’complot du micro qui ne marche pas’’, a invité les étudiants à plus de responsabilités et surtout, à ne pas engager un bras un fer avec leur ministre de tutelle, qui reste leur interlocuteur. Au dire de Konaté Moussa, c’est cette prise de position par la RES, demandant aux étudiants de s’inscrire dans la dynamique du ‘’Départ nouveau’’, relayée par la presse et affichée dans les campus, qui aurait mis le feu aux poudres. Une autre version soutient que ce sont des étudiants se réclamant de la RES, qui auraient attaqué leurs collègues de la Fesci. Outre les dégâts matériels, quatre (4) étudiants ont été grièvement blessés et sont internés à l’Hôpital Félix Houphouët-Boigny d’Abobo. La bagarre s’est aussi étendue à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, où l’on a signalé des affrontements entre les mêmes factions d’étudiants. Un détachement de la police sécurise en ce moment les différents campus.
A.Dedi
A.Dedi