Abidjan, Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a été invité mardi par son homologue camerounais à prendre part au sommet sur la sécurité maritime dans le golfe de Guinée, qui se tiendra à Yaoundé, du 24 au 25 juin prochain.
Cette invitation du président Paul Biya a été officiellement remise par son ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le ministre d’Etat René Emmanuel Sadi, au président Ouattara lors d’une audience qui s’est déroulée au palais présidentiel, à Abidjan.
Selon M. Sadi, "l’enjeu de ce sommet important interpelle en premier les pays qui ont une façade maritime, dont la Côte d’Ivoire, et au-delà, l’ensemble des pays africains, car nous avons assisté, ces derniers temps, à des actes de piraterie et de vol à main armée dans les eaux territoriales", a-t-il ajouté.
A l’initiative du secrétariat général de la Commission du golfe de Guinée (CGG), en partenariat avec les Nations unies pour l’Afrique de l’ouest et du centre (UNOWA et UNOCA), l’Organisation maritime internationale (OMI), l’Organisation maritime de l’Afrique de l’ouest et du centre (OMAOC) et de l’Union africaine (UA), les ministres en charge des Affaires étrangères, de la Sécurité et de la Défense des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) se sont retrouvés en mars à Cotonou, au Bénin, où ils ont validé les instruments juridiques de coopération et de la stratégie intercommunautaire de sécurité maritime dans le golfe de Guinée.
A cette occasion, ces ministres avaient recommandé aux chefs d’Etat et de gouvernement des Etats de l’Afrique centrale et de l’Afrique de l’Ouest de faire une Déclaration politique pour réaffirmer "leur engagement à lutter contre la criminalité maritime organisée transnationale sous toutes ses formes dans le golfe de Guinée".
Un projet du Code de conduite relatif à la prévention et à la répression de la piraterie, des vols à main armée à l’encontre des navires et des activités maritimes illicites en Afrique centrale et en Afrique de l’ouest sera examiné pour son adoption par le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC et de la CEDEAO, annonce-t-on.
Selon des experts, "la piraterie constitue une grande menace à la stabilité et au développement économique des Etats du golfe de Guinée qui est devenu l’une des zones maritimes les plus dangereuses de la planète".
Cinquante trois actes de piraterie ont été recensés en 2012 dans le golfe de Guinée contre 30 en 2011.
(AIP)
kp
Cette invitation du président Paul Biya a été officiellement remise par son ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le ministre d’Etat René Emmanuel Sadi, au président Ouattara lors d’une audience qui s’est déroulée au palais présidentiel, à Abidjan.
Selon M. Sadi, "l’enjeu de ce sommet important interpelle en premier les pays qui ont une façade maritime, dont la Côte d’Ivoire, et au-delà, l’ensemble des pays africains, car nous avons assisté, ces derniers temps, à des actes de piraterie et de vol à main armée dans les eaux territoriales", a-t-il ajouté.
A l’initiative du secrétariat général de la Commission du golfe de Guinée (CGG), en partenariat avec les Nations unies pour l’Afrique de l’ouest et du centre (UNOWA et UNOCA), l’Organisation maritime internationale (OMI), l’Organisation maritime de l’Afrique de l’ouest et du centre (OMAOC) et de l’Union africaine (UA), les ministres en charge des Affaires étrangères, de la Sécurité et de la Défense des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) se sont retrouvés en mars à Cotonou, au Bénin, où ils ont validé les instruments juridiques de coopération et de la stratégie intercommunautaire de sécurité maritime dans le golfe de Guinée.
A cette occasion, ces ministres avaient recommandé aux chefs d’Etat et de gouvernement des Etats de l’Afrique centrale et de l’Afrique de l’Ouest de faire une Déclaration politique pour réaffirmer "leur engagement à lutter contre la criminalité maritime organisée transnationale sous toutes ses formes dans le golfe de Guinée".
Un projet du Code de conduite relatif à la prévention et à la répression de la piraterie, des vols à main armée à l’encontre des navires et des activités maritimes illicites en Afrique centrale et en Afrique de l’ouest sera examiné pour son adoption par le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC et de la CEDEAO, annonce-t-on.
Selon des experts, "la piraterie constitue une grande menace à la stabilité et au développement économique des Etats du golfe de Guinée qui est devenu l’une des zones maritimes les plus dangereuses de la planète".
Cinquante trois actes de piraterie ont été recensés en 2012 dans le golfe de Guinée contre 30 en 2011.
(AIP)
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