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Région Publié le vendredi 24 mai 2013 | Le Patriote

Abengourou /attaque contre les FRCI Comment les assaillants ont tout planifié à partir du CHR

24 heures seulement après la débâcle du commando qui a tenté de prendre le camp FRCI d’Abengourou, les enquêtes ont permis de comprendre un peu plus sur cette opération savamment menée . Selon certaines indiscrétions, Kouamé Koffi et Bidjo Bertin, les deux assaillants faits prisonniers au cours des batailles ne se sont pas fait prier pour faire des révélations, qui ont énormément aidé les enquêteurs dans leur travail. En effet, sur indications des deux forbans, les Frci et la gendarmerie ont découvert un important lot de treillis cachés dans un local du CHR d’Abengourou. D’autres perquisitions sur indications des prisonniers ont permis de procéder à des arrestations, notamment au domicile du pasteur Brou Kkabran Elie, responsable de l’église pentecôtiste, située au quartier agnikro dit Nouveau quartier, non loin d’un hôtel bien connu à Abengourou. Si le pasteur a réussi à fuir, la descende des forces de l’ordre n’a pas été vaine. En effet, des plans de la ville portant des numéros téléphoniques et des mots de passe avec indication du plan d’attaque a été découvert au domicile de cet homme de Dieu particulier. En plus de ces documents, une liste de 78 noms d’anciens miliciens et militaires déserteurs a été prise. Tout comme une autre liste de 43 villes et communes qui devaient être la cible des assaillants. Selon des sources introduites, les assaillants, sont constitués en cellules plus ou moins dormantes établies dans ces différents lieux. Ils reçoivent les ordres de leurs commanditaires basés dans un pays voisin. Ces derniers leur demandent selon les occasions, de mener des actions en leur indiquant les dates contre la somme de 200.000fcfa par opération. Toute chose qui confond ceux qui soutiennent que les groupes armés seraient des FRCI mal remerciés. La bande à Biabou Israël lionel, cet ancien chef milicien de Yopougon abattu hier par les hommes du commandant du BSE, Soro dramane, envisageaient aussi d’éliminer certains responsables des forces de défense, notamment des gendarmes. L’enquête qui évolue a permis d’autres succès notables. Car 9 autres complices ont été interpelés par les enquêteurs portant le nombre à 11 arrestations. Pire, des individus arrêtés après l’attaque du 4 Août 2012 contre le même camp et relâchés ensuite pour insuffisance de preuves ont été de nouveau impliquées dans la présente affaire et arrêtées. D’importants documents ont été également saisis au CHR d’Abengourou (centre hospitalier régional), notamment un plan d’attaque et plusieurs listes et d’autres textes mystico-religieux. Mais ce n’est pas tout. Un technicien de surface de l’hôpital a été désigné comme le contact des assaillants dans ce lieu destiné à sauver des vies. Ce dernier en fuite, avait pris soin, pour couvrir les rencontres secrètes de la bande à biabou lionel (le chef des assaillants), de placarder sur les portes des toilettes une affiche indiquant que celles-ci étaient était en panne. En réalité, il protégeait ainsi les membres du commando qui pouvaient ainsi préparer leurs opérations en toute discrétion. Cet employé ne serait pas le seul impliqué dans le complot des ennemis de la paix. Toujours selon les sources proches de l’enquête, des sacs remplis de munitions ont été saisis sur les comploteurs. Malgré la psychose qui s’est emparée de la ville, le commandant Soro dramane s’est voulu très rassurant. Il a demandé aux populations de vaquer à leurs occupations, arguant que les assaillants quels qu’ils soient ne peuvent atteindre leur but.

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