La fumée blanche ne sort toujours pas de la cheminée de la Maison de verre de Treichville. Et chaque jour, les membres de la famille de l’Africa sport d’Abidjan scrutent l’horizon sans y voir le signe annonciateur de la bonne nouvelle qui ramènera la sérénité dans le club de leurs cœurs. « Nous sommes toujours en pourparlers avec tout le monde », a indiqué au téléphone Augustin Sidy Diallo, le président de la Fédération ivoirienne de football, qui mène depuis plusieurs jours une médiation bien délicate.
Soupçonnée de faire le jeu des uns, vue par les autres comme détenant la solution miracle, la direction de la FIF est désormais entre le marteau et l’enclume. Une décision en faveur de l’un ou l’autre camp sera forcément perçue comme une combine.
Pour autant, cela n’empêche pas Augustin Sidy Diallo et ses amis de rester concentrés sur leur sujet. « Nous voulons aider l’Africa à terminer sa saison dans la sérénité avant d’aller à son assemblée générale. Cela nous coûte des nuits de sommeil, mais nous devons le faire », affirme toujours sereinement le président de la FIF. Qui demande à tout le monde d’attendre le communiqué de la FIF en faisant abstraction des ragots.
Ces derniers jours, il y a eu en effet divers sons qui n’ont pas forcément renforcé la cohésion au sein de la famille vert et rouge. Initialement, on avait prétendu que la FIF avait tranché en faveur de la tendance Alexis Vagba. Ensuite, on a appris que Koné Cheick Oumar a adressé un courrier à la FIF lui demandant de mettre à plat sa médiation. Le président contesté du conseil d’administration de l’Africa estimerait qu’il n’y aurait plus de problème au sein du club puisqu’il aurait payé un mois de salaire sur trois aux joueurs.
Aux dernières nouvelles, la FIF serait à la recherche d’un administrateur provisoire pour terminer la saison et conduire l’Africa à l’assemblée générale d’août prochain. Augustin Sidy Diallo ne confirme rien de tout cela. Préoccupé qu’il est de trouver un consensus qui ramène la paix dans la famille de l’Africa Sport. Une paix qui serait évidemment profitable au football ivoirien qui se passerait d’une autre crise dans l’un des clubs les plus populaires du pays et qui court désespérément derrière une gloire passée.
La grande question est de savoir si la FIF parviendra à court terme à concilier des positions visiblement si tranchées. « Nous menons les pourparlers et si nous nous imposons des délais, ce sera compliqué », suggère Sidy Diallo.
Les deux groupes opposés au conseil d’administration de l’Africa devraient aider le président de la FIF à ramener la paix dans leur maison. Une paix qui leur profitera au premier chef.
Augustin Kouyo
Soupçonnée de faire le jeu des uns, vue par les autres comme détenant la solution miracle, la direction de la FIF est désormais entre le marteau et l’enclume. Une décision en faveur de l’un ou l’autre camp sera forcément perçue comme une combine.
Pour autant, cela n’empêche pas Augustin Sidy Diallo et ses amis de rester concentrés sur leur sujet. « Nous voulons aider l’Africa à terminer sa saison dans la sérénité avant d’aller à son assemblée générale. Cela nous coûte des nuits de sommeil, mais nous devons le faire », affirme toujours sereinement le président de la FIF. Qui demande à tout le monde d’attendre le communiqué de la FIF en faisant abstraction des ragots.
Ces derniers jours, il y a eu en effet divers sons qui n’ont pas forcément renforcé la cohésion au sein de la famille vert et rouge. Initialement, on avait prétendu que la FIF avait tranché en faveur de la tendance Alexis Vagba. Ensuite, on a appris que Koné Cheick Oumar a adressé un courrier à la FIF lui demandant de mettre à plat sa médiation. Le président contesté du conseil d’administration de l’Africa estimerait qu’il n’y aurait plus de problème au sein du club puisqu’il aurait payé un mois de salaire sur trois aux joueurs.
Aux dernières nouvelles, la FIF serait à la recherche d’un administrateur provisoire pour terminer la saison et conduire l’Africa à l’assemblée générale d’août prochain. Augustin Sidy Diallo ne confirme rien de tout cela. Préoccupé qu’il est de trouver un consensus qui ramène la paix dans la famille de l’Africa Sport. Une paix qui serait évidemment profitable au football ivoirien qui se passerait d’une autre crise dans l’un des clubs les plus populaires du pays et qui court désespérément derrière une gloire passée.
La grande question est de savoir si la FIF parviendra à court terme à concilier des positions visiblement si tranchées. « Nous menons les pourparlers et si nous nous imposons des délais, ce sera compliqué », suggère Sidy Diallo.
Les deux groupes opposés au conseil d’administration de l’Africa devraient aider le président de la FIF à ramener la paix dans leur maison. Une paix qui leur profitera au premier chef.
Augustin Kouyo