Le travail abattu depuis des années par le gouvernement ivoirien et le conseil national ITIE vient d'être reconnu sur le plan international avec la validation du rapport de l'Etat de Côte d'Ivoire. La Côte d'Ivoire selon les normes internationales est désormais pays conforme.
Cette victoire est un excellent indicateur de la bonne gouvernance dans les industries extractives ivoiriennes et va certainement rassurer les investisseurs. En effet, depuis son lancement en octobre 2002 au sommet mondial sur le développent durable par le Premier ministre britannique Tony Blair à Johannesburg, l'initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) est devenue une norme mondiale de référence. Le gouvernement ivoirien s'est très vite engagé à mettre en œuvre l'ITIE à travers une déclaration publique en mai 2006. Un décret qui a été signé dans la foulée en février 2008 pour créer la structure nationale chargée de sa promotion et de sa mise en œuvre. Déjà en mai 2008, le conseil d'administration de l'ITIE basé à Oslo a accordé le statut de pays candidat à la Côte d'Ivoire. A partir de cette date, la Côte d'Ivoire disposait de deux ans pour achever sa validation. Cette validation consistait à démontrer que des efforts étaient faits pour adhérer à l'ITIE et aussi diffuser les informations nécessaires pour la population. Ces informations sur les ressources extractives favorisent une plus grande transparence et assurent une bonne gouvernance. En novembre 2012, la Côte d'Ivoire a achevé sa validation, mais la crise post-électorale n'a pas permis d'analyser le dossier ivoirien et lui donner le statut de pays conforme. Une suspension a été évitée de justesse grâce aux efforts du conseil national ITIE et de l'ensemble des acteurs actifs du secteur.
Une nouvelle chance a donc été accordée à la Côte d'Ivoire en novembre 2011 à la suite d'un courrier du Président de la République SEM Alassane Ouattara à l'attention de la présidente du Conseil d'administration de l'ITIE madame Clare Short. Le chef de l'Etat ivoirien réaffirmait ainsi son engagement et celui de son gouvernement à mettre en œuvre les principes et valeurs prônés par ITIE. Depuis le 24 avril 2013, la Côte d'Ivoire a élaboré et transmis au Conseil d'administration de l'ITIE son rapport de validation. Ce rapport évalue (à travers 21 critères qui portent sur le processus d'adhésion, de diffusion et de publication) la mise en œuvre de l'ITIE en Côte d'Ivoire. Le Conseil d'administration de l'ITIE à l'issue de sa réunion du 22 mai 2013 à Sydney a félicité la Côte d’Ivoire pour l'excellent rapport et rendu un hommage au travail acharné de tous les instants en lui accordant le statut de pays conforme.
Source : Sercom ITIE
Cette victoire est un excellent indicateur de la bonne gouvernance dans les industries extractives ivoiriennes et va certainement rassurer les investisseurs. En effet, depuis son lancement en octobre 2002 au sommet mondial sur le développent durable par le Premier ministre britannique Tony Blair à Johannesburg, l'initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) est devenue une norme mondiale de référence. Le gouvernement ivoirien s'est très vite engagé à mettre en œuvre l'ITIE à travers une déclaration publique en mai 2006. Un décret qui a été signé dans la foulée en février 2008 pour créer la structure nationale chargée de sa promotion et de sa mise en œuvre. Déjà en mai 2008, le conseil d'administration de l'ITIE basé à Oslo a accordé le statut de pays candidat à la Côte d'Ivoire. A partir de cette date, la Côte d'Ivoire disposait de deux ans pour achever sa validation. Cette validation consistait à démontrer que des efforts étaient faits pour adhérer à l'ITIE et aussi diffuser les informations nécessaires pour la population. Ces informations sur les ressources extractives favorisent une plus grande transparence et assurent une bonne gouvernance. En novembre 2012, la Côte d'Ivoire a achevé sa validation, mais la crise post-électorale n'a pas permis d'analyser le dossier ivoirien et lui donner le statut de pays conforme. Une suspension a été évitée de justesse grâce aux efforts du conseil national ITIE et de l'ensemble des acteurs actifs du secteur.
Une nouvelle chance a donc été accordée à la Côte d'Ivoire en novembre 2011 à la suite d'un courrier du Président de la République SEM Alassane Ouattara à l'attention de la présidente du Conseil d'administration de l'ITIE madame Clare Short. Le chef de l'Etat ivoirien réaffirmait ainsi son engagement et celui de son gouvernement à mettre en œuvre les principes et valeurs prônés par ITIE. Depuis le 24 avril 2013, la Côte d'Ivoire a élaboré et transmis au Conseil d'administration de l'ITIE son rapport de validation. Ce rapport évalue (à travers 21 critères qui portent sur le processus d'adhésion, de diffusion et de publication) la mise en œuvre de l'ITIE en Côte d'Ivoire. Le Conseil d'administration de l'ITIE à l'issue de sa réunion du 22 mai 2013 à Sydney a félicité la Côte d’Ivoire pour l'excellent rapport et rendu un hommage au travail acharné de tous les instants en lui accordant le statut de pays conforme.
Source : Sercom ITIE