«Côte d’Ivoire, L’audace de la rupture». Tel est le titre de l’ouvrage que s’apprête à mettre sur le marché, Justin Koné Katinan, porte-parole du Président Laurent Gbagbo, en exile au Ghana, ancien ministre délégué du Budget du gouvernement Aké Ngbo. Selon l’avis de l’un de ses premiers lecteurs, le ministre Lazare Kofifi Koffi, le livre sous presse aux Editions L'Harmattan (Paris), «explore des voies nouvelles pour sortir notre pays et partant tous les Etats Africains dits indépendants de la dépendance des finances internationales et de l'occident impérialiste et néocolonialiste.
Ce livre pose les questions touchant à la Démocratie, au tribalisme, à la corruption, à l'immigration voire à la nationalité et surtout au foncier rural…» Sa Préface est signée de Bernard Binlin Dadié et la Postface de don Mello Ahoua. Dans sa démarche, l’auteur s’est proposé de «redéfinir l’Etat en Afrique», d’analyser le «contrôle des élites» du continent, de mettre en lumière le «contrôle de la structure économique des pays africains», le rôle «du Fcfa» dans la constitution ou l’aggravation de ses handicaps, nos faiblesses liées à «un système bancaire cousu sur mesure», etc. Homme de terrain parce qu’ancien directeur du cadastre à la direction générale des Impôts, administrateur des Services financiers option fiscalité et juriste, spécialiste des questions fiscales, du cadastre et du foncier, Justin Koné Katinan veut une rupture dans les plans de développement de l’Afrique. Pour se faire, il estime que «l’Afrique doit inventer sa propre démocratie». Parce que selon lui, la démocratie que nous connaissons, s’avère «le dernier camouflage de l’impérialisme occidental en Afrique». Et comme pour envoyer une torpille à un adversaire, il souligne la nécessité, pour aller de l’avant, de «sortir la démocratie des serres infernales de l’ethnie et de la tribu». Koné Katinan a passé au peigne fin les thèmes comme «Le régime de l’immatriculation, une créature étrange», «Le foncier ivoirien, dans l’étau des confits des normes juridiques», «L’amélioration du cadastre ivoirien pour soutenir le droit foncier coutumier», «L’immigration et la gestion des populations étrangères en Côte d’Ivoire…», etc. On voit que l’auteur ne s’est pas appesanti sur les seuls maux de l’Afrique en général, mais surtout sur le cas particulier de la Côte d’Ivoire. A travers son ouvrage, le porte-parole rend hommage à son patron, le Président Laurent Gbagbo, en apportant des éclairages originaux sur sa gouvernance et ses choix politiques. Côte d’Ivoire, L’audace de la rupture est également une dense plaidoirie pour la libération du plus célèbre prisonnier de la Cour pénale internationale (Cpi). On peut le dire, ce livre de Katinan, écrit avec la plus grande lucidité, et à la lumière des donnés fiables, est un régal pour enrichir et actualiser nos consciences des questions publiques. La crise que vit encore la Côte d’Ivoire appelle ses fils et ses filles à écrire, à écrire plus qu’à discourir, afin que d’autres personnes ne fassent pas à notre place l’histoire de notre pays. Katinan vient de jouer sa partition. Et avec succès.
Germain Séhoué
Ce livre pose les questions touchant à la Démocratie, au tribalisme, à la corruption, à l'immigration voire à la nationalité et surtout au foncier rural…» Sa Préface est signée de Bernard Binlin Dadié et la Postface de don Mello Ahoua. Dans sa démarche, l’auteur s’est proposé de «redéfinir l’Etat en Afrique», d’analyser le «contrôle des élites» du continent, de mettre en lumière le «contrôle de la structure économique des pays africains», le rôle «du Fcfa» dans la constitution ou l’aggravation de ses handicaps, nos faiblesses liées à «un système bancaire cousu sur mesure», etc. Homme de terrain parce qu’ancien directeur du cadastre à la direction générale des Impôts, administrateur des Services financiers option fiscalité et juriste, spécialiste des questions fiscales, du cadastre et du foncier, Justin Koné Katinan veut une rupture dans les plans de développement de l’Afrique. Pour se faire, il estime que «l’Afrique doit inventer sa propre démocratie». Parce que selon lui, la démocratie que nous connaissons, s’avère «le dernier camouflage de l’impérialisme occidental en Afrique». Et comme pour envoyer une torpille à un adversaire, il souligne la nécessité, pour aller de l’avant, de «sortir la démocratie des serres infernales de l’ethnie et de la tribu». Koné Katinan a passé au peigne fin les thèmes comme «Le régime de l’immatriculation, une créature étrange», «Le foncier ivoirien, dans l’étau des confits des normes juridiques», «L’amélioration du cadastre ivoirien pour soutenir le droit foncier coutumier», «L’immigration et la gestion des populations étrangères en Côte d’Ivoire…», etc. On voit que l’auteur ne s’est pas appesanti sur les seuls maux de l’Afrique en général, mais surtout sur le cas particulier de la Côte d’Ivoire. A travers son ouvrage, le porte-parole rend hommage à son patron, le Président Laurent Gbagbo, en apportant des éclairages originaux sur sa gouvernance et ses choix politiques. Côte d’Ivoire, L’audace de la rupture est également une dense plaidoirie pour la libération du plus célèbre prisonnier de la Cour pénale internationale (Cpi). On peut le dire, ce livre de Katinan, écrit avec la plus grande lucidité, et à la lumière des donnés fiables, est un régal pour enrichir et actualiser nos consciences des questions publiques. La crise que vit encore la Côte d’Ivoire appelle ses fils et ses filles à écrire, à écrire plus qu’à discourir, afin que d’autres personnes ne fassent pas à notre place l’histoire de notre pays. Katinan vient de jouer sa partition. Et avec succès.
Germain Séhoué