On peut toujours mieux. En matière de sécurité. Ce qui toutefois a été réalisé en 24 mois est extraordinaire. Lorsque le 21 mai 2011 à Yamoussoukro, Alassane Ouattara est investi Président de la République de Côte d’Ivoire, le pays, Yopougon notamment n’était pas totalement sécurisé. Des groupuscules armés sévissaient encore dans cette cité et à l’Ouest du pays. Ailleurs, c’étaient les Frci et autres supplétifs qui faisaient la loi. Les forces de première catégorie que sont la Police et la Gendarmerie étaient à peine présentes. Les Ivoiriens ne sortaient quasiment pas le soir.
Le pays venait de sortir d’une situation de belligérance depuis la capture de Laurent Gbagbo. Mais la peur, la méfiance et autres inquiétudes étaient encore de mise. En somme, personne ne pouvait parier sur la situation sécuritaire du pays. C’était un tort. Car pendant leur réclusion au Golf Hôtel, Ouattara et les siens n’ont pas fait que préparer le départ de Gbagbo. Ils avaient compris que la première obligation d’un Etat, plus encore dans la situation ivoirienne, était la sécurité. Sans brutalité, avec minutie et méthode, sur instruction du président Ouattara, Guillaume Soro puis Paul Koffi et Hamed Bakayoko vont s’atteler à remplir cette exigence. Les Frci sont progressivement encasernées, les policiers et les gendarmes sont graduellement redéployés sur l’ensemble du territoire. Avec un langage de vérité sur le professionnalisme et le civisme dont ils devront faire preuve. Le Chef de l’Etat est conscient que la sécurité amène la confiance qui engendre la croissance. La Sécurité est érigée en priorité. Une reforme de secteur de la sécurité est amorcée.
Les agents de sécurité si éprouvés, si désorganisés, si démunis par ces années de crise, sont réorganisés et équipés. Leur cadre de travail est réhabilité avec diligence. Leur mobilité est restaurée avec célérité. Le Gouvernement s’est vraiment attelé à doter ce secteur de grands moyens pour le rendre pour opérationnel. Un conseil National de la Sécurité présidé par le Président Ouattara voit le jour. Sur sa proposition, il est mis sur pied Un Centre de Coordination des Décisions Opérationnelles (CCDO). Un peu moins de 1000 soldats issus de la Police, de la Gendarmerie et de l’Armée reçoivent une formation spéciale pour mieux sécuriser la ville d’Abidjan notamment. Les résultats sont probants. Les braquages et autres agressions isolés chutent. Et même les atteintes sporadiques à la sûreté de l’Etat ont reculées. L’Etat n’entend plus faire de concession.
Tout récemment d’ailleurs le groupuscule d’hommes armés qui occupait la forêt classée du Mont Peko à l’Ouest a été démantelé. Leur leader a été fait prisonnier. C’est dire combien de fois la sécurité des Ivoiriens est une préoccupation majeur pour le Gouvernement. Ces efforts ont été du reste reconnus. L’indice de sécurité s’est amélioré. Il est passé de 3.2 en 2012 à 1.6 en 2013. Les Nations Unies rassurées envisagent la réduction de leur effectif en Côte d’Ivoire. Son premier responsable en Côte d’Ivoire a été remplacé. Il a été appelé au Mali, un terrain de plus en plus compliqué. Les Nations Unies estiment que la Côte d’Ivoire n’est plus dans une zone rouge.
La Banque Africaine de Développement accélère son retour à son siège originel à Abidjan. La Côte d’Ivoire est redevenue un pays sûr par le travail de ses dirigeants. C’est une vraie prouesse. Il n’empêche, l’Etat peut et doit encore faire plus. Les Ivoiriens ont effectivement droit à plus. Ils doivent toutefois avoir l’exigence modeste au regard du chemin parcouru. Et surtout ne pas succomber au désir excessif de sécurité mu par des logiques politiques.
KIGBAFORY Inza
Le pays venait de sortir d’une situation de belligérance depuis la capture de Laurent Gbagbo. Mais la peur, la méfiance et autres inquiétudes étaient encore de mise. En somme, personne ne pouvait parier sur la situation sécuritaire du pays. C’était un tort. Car pendant leur réclusion au Golf Hôtel, Ouattara et les siens n’ont pas fait que préparer le départ de Gbagbo. Ils avaient compris que la première obligation d’un Etat, plus encore dans la situation ivoirienne, était la sécurité. Sans brutalité, avec minutie et méthode, sur instruction du président Ouattara, Guillaume Soro puis Paul Koffi et Hamed Bakayoko vont s’atteler à remplir cette exigence. Les Frci sont progressivement encasernées, les policiers et les gendarmes sont graduellement redéployés sur l’ensemble du territoire. Avec un langage de vérité sur le professionnalisme et le civisme dont ils devront faire preuve. Le Chef de l’Etat est conscient que la sécurité amène la confiance qui engendre la croissance. La Sécurité est érigée en priorité. Une reforme de secteur de la sécurité est amorcée.
Les agents de sécurité si éprouvés, si désorganisés, si démunis par ces années de crise, sont réorganisés et équipés. Leur cadre de travail est réhabilité avec diligence. Leur mobilité est restaurée avec célérité. Le Gouvernement s’est vraiment attelé à doter ce secteur de grands moyens pour le rendre pour opérationnel. Un conseil National de la Sécurité présidé par le Président Ouattara voit le jour. Sur sa proposition, il est mis sur pied Un Centre de Coordination des Décisions Opérationnelles (CCDO). Un peu moins de 1000 soldats issus de la Police, de la Gendarmerie et de l’Armée reçoivent une formation spéciale pour mieux sécuriser la ville d’Abidjan notamment. Les résultats sont probants. Les braquages et autres agressions isolés chutent. Et même les atteintes sporadiques à la sûreté de l’Etat ont reculées. L’Etat n’entend plus faire de concession.
Tout récemment d’ailleurs le groupuscule d’hommes armés qui occupait la forêt classée du Mont Peko à l’Ouest a été démantelé. Leur leader a été fait prisonnier. C’est dire combien de fois la sécurité des Ivoiriens est une préoccupation majeur pour le Gouvernement. Ces efforts ont été du reste reconnus. L’indice de sécurité s’est amélioré. Il est passé de 3.2 en 2012 à 1.6 en 2013. Les Nations Unies rassurées envisagent la réduction de leur effectif en Côte d’Ivoire. Son premier responsable en Côte d’Ivoire a été remplacé. Il a été appelé au Mali, un terrain de plus en plus compliqué. Les Nations Unies estiment que la Côte d’Ivoire n’est plus dans une zone rouge.
La Banque Africaine de Développement accélère son retour à son siège originel à Abidjan. La Côte d’Ivoire est redevenue un pays sûr par le travail de ses dirigeants. C’est une vraie prouesse. Il n’empêche, l’Etat peut et doit encore faire plus. Les Ivoiriens ont effectivement droit à plus. Ils doivent toutefois avoir l’exigence modeste au regard du chemin parcouru. Et surtout ne pas succomber au désir excessif de sécurité mu par des logiques politiques.
KIGBAFORY Inza