Abidjan - Les travaux des 48èmes assemblées générales de la Banque africaine de développement (BAD) ont débuté lundi à Marrakech, au Maroc, avec le défi majeur pour l’institution financière panafricaine et ses partenaires de transformer au niveau qualitatif et pérenne pour tout le continent sa forte croissance enregistrée ces dernières années.
"La qualité et la pérennité de la croissance sont les deux principaux obstacles auxquels l'Afrique d'aujourd'hui est confrontée", a relevé le président de la BAD, Donald Kaberuka, samedi à Addis-Abeba, lors des cérémonies marquant les 50 ans de l’Union africaine.
Pour la BAD, le déficit criant en infrastructures (transports, énergie, eau, télécommunications), le manque d'intégration économique régionale entre des marchés nationaux encore fragmentés et les poches de fragilité notable qui persistent à travers le continent sont des défis à relever pour accélérer davantage les progrès extraordinaires enregistrés pour l'Afrique.
"L'Afrique, la Banque africaine de développement et nos amis internationaux se préoccupent de chacun de ces trois facteurs", a indiqué le président de la BAD, ajoutant que "l’Afrique avance et elle a besoin d'un coup de pouce. L'Afrique a besoin du monde et le monde qui a besoin de l'Afrique. Chacun peut donner un coup de pouce à l'autre".
"Nous avons la volonté, nous avons les systèmes, mais nous n'avons toujours pas toutes les ressources", a déclaré M. Kaberuka, sollicitant un soutien total de des membres non-africains à apporter un apport massif au Fonds africain de développement (FAD).
"Le FAD accorde des prêts à taux bonifiés et des dons à nos membres les plus vulnérables dont les besoins sont les plus importants. Grâce à un sérieux appui, il peut maintenant apporter des changements durables dans nos Etats fragiles comme il l'a fait au Libéria et en Sierra Leone, pour ne citer que ces deux pays, et comme il est en train de le faire en Somalie et au Mali", a-t-il relevé.
Avec un fonds de démarrage de 10 milliards de dollars (environ 5.000 milliards de FCFA), le FAD pourra financer davantage que l'ensemble du plan d'action prioritaire du Programme de développement des infrastructures en Afrique (PDIA) pour 2020, conclut Kaberuka.
Les 48èmes assemblées générales auxquelles prennent part le ministre d’Etat, ministre du Plan et du Développement et le ministre auprès du premier ministre chargé de l’Economie et des Finances de Côte d’Ivoire décideront également du retour de la BAD à Abidjan, son siège statutaire, indique-t-on.
(AIP)
kp
"La qualité et la pérennité de la croissance sont les deux principaux obstacles auxquels l'Afrique d'aujourd'hui est confrontée", a relevé le président de la BAD, Donald Kaberuka, samedi à Addis-Abeba, lors des cérémonies marquant les 50 ans de l’Union africaine.
Pour la BAD, le déficit criant en infrastructures (transports, énergie, eau, télécommunications), le manque d'intégration économique régionale entre des marchés nationaux encore fragmentés et les poches de fragilité notable qui persistent à travers le continent sont des défis à relever pour accélérer davantage les progrès extraordinaires enregistrés pour l'Afrique.
"L'Afrique, la Banque africaine de développement et nos amis internationaux se préoccupent de chacun de ces trois facteurs", a indiqué le président de la BAD, ajoutant que "l’Afrique avance et elle a besoin d'un coup de pouce. L'Afrique a besoin du monde et le monde qui a besoin de l'Afrique. Chacun peut donner un coup de pouce à l'autre".
"Nous avons la volonté, nous avons les systèmes, mais nous n'avons toujours pas toutes les ressources", a déclaré M. Kaberuka, sollicitant un soutien total de des membres non-africains à apporter un apport massif au Fonds africain de développement (FAD).
"Le FAD accorde des prêts à taux bonifiés et des dons à nos membres les plus vulnérables dont les besoins sont les plus importants. Grâce à un sérieux appui, il peut maintenant apporter des changements durables dans nos Etats fragiles comme il l'a fait au Libéria et en Sierra Leone, pour ne citer que ces deux pays, et comme il est en train de le faire en Somalie et au Mali", a-t-il relevé.
Avec un fonds de démarrage de 10 milliards de dollars (environ 5.000 milliards de FCFA), le FAD pourra financer davantage que l'ensemble du plan d'action prioritaire du Programme de développement des infrastructures en Afrique (PDIA) pour 2020, conclut Kaberuka.
Les 48èmes assemblées générales auxquelles prennent part le ministre d’Etat, ministre du Plan et du Développement et le ministre auprès du premier ministre chargé de l’Economie et des Finances de Côte d’Ivoire décideront également du retour de la BAD à Abidjan, son siège statutaire, indique-t-on.
(AIP)
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