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Société Publié le jeudi 30 mai 2013 | L’intelligent d’Abidjan

PIT/ Après l’inspection de ses écoles supérieures, Aka Ahizi Daniel martèle : ‘‘On ne va pas nous empêcher de parler’’

«Qu’il ferme mon école, qu’il ne la ferme pas, on ne va pas m’empêcher de parler. Je ne suis pas président du PIT pour mon intérêt personnel. L’intérêt du parti prime sur mes intérêts. Et, ce n’est pas la fermeture de mes établissements qui va m’empêcher de parler», a martelé Aka Ahizi Daniel, président du Parti ivoirien des travailleurs (PIT), lors du point de presse qu’il a animé le mercredi 29 mai 2013 au siège du parti à Adjamé 80 logements. Cet autre rendez-vous avec la presse intervient trois jours après la conférence au cours de laquelle, il avait dépeint le tableau politique, économique, sécuritaire de la Côte d’Ivoire et recommandé un audit des travaux suite aux troubles survenus au sein des deux universités publiques d’Abidjan. «Pour ne pas accuser les uns et les autres, nous avons demandé à ce qu’un audit des travaux soit entrepris à l’université. Un audit n’est pas forcément pour sanctionner mais il peut permettre à corriger les erreurs qui ont été commises… Alors, parce que nous avons demandé un audit, mes établissements supérieurs ont été soumis à des inspections improvisées», a dénoncé le président du PIT, par ailleurs, fondateur de l’université des sciences sociales Aimé Césaire des II plateaux et de la grande école CIFC De Cocody Angré. Pour lui, cette inspection a été effectuée par des agents du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, en violation des règles en vigueur pour mener les évaluations au sein des établissements d’enseignement privé. «Les évaluations se font de façon programmée. Et, nous ne sommes pas programmés pour l’inspection qui doit s’effectuer. De plus, il n’y a pas eu d’autres inspections à Abidjan, le mardi 28 mai 2013. Alors, nous sommes étonnés que des agents du ministère arrivent au sein de mes établissements le lendemain des publications des articles de presse concernant la dernière conférence du PIT. C’est curieux. Et, je pense que c’est une forme d’intimidation», a-t-il déduit.

O. Dama
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