Apporter un appui adéquat aux producteurs en vue d’améliorer leur production est l’un des efforts du gouvernement pour arriver à une autosuffisance alimentaire. C’est d’ailleurs dans cette perspective que s’incrit le Projet d’Appui à la Production Agricole et la Commercialisation (Propacom). Créé pour la relance de l’agriculture, ce projet cible trois spéculations spécifiques, à savoir le riz irrigué, le maïs et les produits maraîchers. Le Propacom prévoit la fourniture d’intrants à 25.000 exploitants agricoles, la distribution de 300 tonnes de semences, la mise à disposition des groupements de 120 motoculteurs et 100 batteuses, la réhabilitation de 2.000 ha de bas-fonds. Du 15 au 18 mai, le ministère de l’agriculture a mené une sensibilisation à l’endroit des acteurs du secteur de l’agriculture de la Vallée du Bandama, des Savanes et du Zanzan. Ceux-ci ont été entretenus sur le Propacom en vue du ciblage des bénéficiaires pour la relance du secteur. Ainsi, pourront bénéficier de ce projet, les associations ou groupements de base de producteurs (formels ou informels), les villages/groupe de villages exploitant en commun un bas-fond aménagé ou non, les coopératives, unions de coopératives, les faitières ou autres organisations professionnelles. A ceux-là s’ajoutent les organisations professionnelles agricoles (Opa), impliquées dans la transformation et la commercialisation du manioc et de l’igname, les producteurs installés dans les bas-fonds aménagés ou non, organisés ou non et qui exploitent tout ou une partie, les comités de gestion des aménagements hydro-agricoles (CGA) ou tout autre comité assimilé émanant d’une organisation formelle ou informelle de producteurs exploitant un bas-fonds aménagé ou non et les femmes, ainsi que les jeunes filles rurales organisées en association ou en regroupement formel ou informel, exploitant un bas-fonds ou un périmètre propice aux vivriers y compris les produits maraichers. Aussi, note-t-on la réinsertion des jeunes ex-combattants volontaires ayant des connaissances en mécanique pour l’entretien et les réparations des engins (motoculteurs, batteuses vanneuses), les jeunes sans emploi et des ex-combattants désireux de s’investir dans le secteur agricole, les comités villageois de commercialisation (GVC) ou comités assimilés, les coopératives et associations de transformation/conditionnement des produits alimentaires et les comités villageois d’entretien (CVE) des pistes rurales d’accès aux périmètres agricoles, aux infrastructures de transformation/conditionnement ou marchandes. Cette initiative vient à point nommé d’autant qu’elle contribuera à l’amélioration de la qualité de la production et d’une croissance plus remarquable.
Lazare Kouadio
Lazare Kouadio