«Nous avons tous appris que le premier mariage gay a été célébré, le 29 mai 2013, en France. C’est un fait parmi tous les faits de l’histoire; le sens commun en prend acte et les chrétiens dans leur entité intrinsèque tirent les leçons de la capacité de l’être humain à disposer de sa vie loin de Dieu, le Créateur. Mais quelle est la suite après un ‘’mariage’’ entre deux hommes d’une part et entre deux femmes d’autre part ? Qu’est-ce qu’on veut réellement ? A eux de le dire. D’ailleurs, ce n’est pas un fait nouveau dans l’histoire des hommes. Il faut donc être serein et être sur ses gardes pour ne pas se laisser contaminer par les partisans de la contre-nature. Ces personnes-là ont choisi leur chemin. Mais il faut les aimer et les accueillir avec respect, compassion et délicatesse (catéchisme de l’Eglise Catholique n° 2357-2359). En revanche, les actes homosexuels sont considérés comme « contraires à la loi naturelle ». Ils «ferment l’acte sexuel au don de la vie», «ne procèdent pas d’une complémentarité affective et sexuelle véritable». Sur certaines questions d’éthique sexuelle, signée par le cardinal Franjo Šeper, et datée du 29 décembre 1975, il est dit que : «Selon l’ordre moral objectif, les relations homosexuelles sont des actes dépourvus de leur règle essentielle et indispensable. Elles sont condamnées dans la Sainte Écriture (Lévitique18,22 et Lévitique 20,10), comme de graves dépravations et présentées même comme la triste conséquence d’un refus de Dieu». Ce jugement de l’Écriture ne permet pas de conclure que tous ceux qui souffrent de cette anomalie en sont personnellement responsables, mais il atteste que les actes d’homosexualité sont intrinsèquement désordonnés et qu’ils ne peuvent en aucun cas recevoir quelque approbation. Si nous n’y prenons garde, ces agissements feront irruption chez nous sans résistance. On appelle cela ‘’liberté et égalité’’. Nous ne sommes pas obligés de tout accepter. De la même manière que certains forcent les lignes pour que leurs convictions dépourvues de bon sens et leurs émotions nocturnes voulues par leurs gourous à la morale douteuse se transforment en loi, aussi devrions-nous nous battre pour que le bon sens émerge. Demandez aux députés ivoiriens pourquoi ont-ils remplacé ‘’mari et femme’’ par ‘’époux’’ dans la nouvelle loi sur le mariage. Qu’est-ce qui gênait ? Que chacun d’eux rende compte aux citoyens qui l’ont élu. L’Eglise tient la lanterne de la vie et elle ne saurait se dérober à sa mission. Elle ne donnera jamais sa caution pour aller contre la volonté de Dieu. C’est le lieu d’inviter tous les chrétiens à l’unité et à la prière véritable ; c’est au prix de ces vertus que l’Eglise pourra contrecarrer les faiseurs d’illusion. Dieu compte sur la perspicacité et le sens de la foi de chaque chrétien. Nous obtiendrons la victoire non par les armes ni par les bagarres mais plutôt par le sérieux de nos actes. Que Dieu garde son monde et l’Eglise. Amen !».
Dr Marie-Paule Kodjo, présidente de Playdoo international :
‘’C’est une victoire pour eux’’
«Quand on est en société, chacun a des droits. On a tous des droits, même quand il s’agit des (LGBT). Ces LGBT font- partie de la population dite marginalisée et c’est une victoire pour eux. Ce sont des personnes qui ont des droits comme vous et moi. C’est vrai que ça peut choquer, mais moi personnellement en tant que défenseur des droits humains, je pense qu’ils le méritent. Mais j’émets des limites quant à l’adoption des enfants. Je mets des réserves à ce niveau parce que j’estime qu’un enfant est conçu entre un homme et une femme. Ce sont des personnes adultes, si elles ont choisi de se mettre ensemble, elles en ont pris la pleine mesure. Sauf que pour l’adoption, je ne suis pas encore d’accord».
Traoré Nathalie Koné : Forum de la Société Civile de l’Afrique de l’Ouest section Côte d’Ivoire (FOSCAO-CI)
‘’L’Afrique doit pouvoir défendre ses valeurs’’
«Je me prononcerai sur le sujet à double titre. En tant que défenseur des droits de l’Homme, cela ne pose pas de problème car les hommes naissent égaux devant la loi. Mais en même temps, je me dis qu’il va falloir défendre nos valeurs, nos traditions et la famille. A ce rythme, j’espère que l’Afrique saura se défendre. Car il ne faudrait pas que l’on vienne nous imposer ces pratiques sous prétexte que notre pays devrait répondre à des normes pour bénéficier de tel ou tel autre financement».
A.Dedi
Dr Marie-Paule Kodjo, présidente de Playdoo international :
‘’C’est une victoire pour eux’’
«Quand on est en société, chacun a des droits. On a tous des droits, même quand il s’agit des (LGBT). Ces LGBT font- partie de la population dite marginalisée et c’est une victoire pour eux. Ce sont des personnes qui ont des droits comme vous et moi. C’est vrai que ça peut choquer, mais moi personnellement en tant que défenseur des droits humains, je pense qu’ils le méritent. Mais j’émets des limites quant à l’adoption des enfants. Je mets des réserves à ce niveau parce que j’estime qu’un enfant est conçu entre un homme et une femme. Ce sont des personnes adultes, si elles ont choisi de se mettre ensemble, elles en ont pris la pleine mesure. Sauf que pour l’adoption, je ne suis pas encore d’accord».
Traoré Nathalie Koné : Forum de la Société Civile de l’Afrique de l’Ouest section Côte d’Ivoire (FOSCAO-CI)
‘’L’Afrique doit pouvoir défendre ses valeurs’’
«Je me prononcerai sur le sujet à double titre. En tant que défenseur des droits de l’Homme, cela ne pose pas de problème car les hommes naissent égaux devant la loi. Mais en même temps, je me dis qu’il va falloir défendre nos valeurs, nos traditions et la famille. A ce rythme, j’espère que l’Afrique saura se défendre. Car il ne faudrait pas que l’on vienne nous imposer ces pratiques sous prétexte que notre pays devrait répondre à des normes pour bénéficier de tel ou tel autre financement».
A.Dedi
