Secoué par des problèmes internes, l’Africa Sports d’Abidjan est à l’agonie. Depuis près d’un mois, la Fédération ivoirienne de football (FIF), tente une médiation dans la famille des Vert et Rouge.
Objectif visé : ramener la paix au sein de la famille Oyé. Dans l’impasse depuis un certain temps, bon nombre d’observateurs se sont rués sur la faitière pour évoquer son incompétence à gérer cette crise que d’aucun qualifient de mineure. Des élucubrations gratuites, car à l’analyse des faits, la FIF a, à ce jour, vaillamment apaisé les tensions. Mieux, le président de la FIF, dans son implication personnelle a réussi l’inimaginable, c’est-à-dire, faire asseoir les deux protagonistes (Koné Cheick et Vagba Alexis) autour d’une table pour qu’ils échangent. Une avancée salutaire dans la situation que traverse ce club. Africa sports d’Abidjan, une énième crise ! Cette affirmation pourrait bien faire le titre d’un film d’action américain, tant, le citoyen lambda est habitué à cette rhétorique chez les Oyé.
Le dilemme de la FIF
Généralement, une grande omission se fait lorsqu’on évoque l’Africa Sports d’Abidjan. Pis, il est référencé pour la plupart comme un club de football. Alors qu’il y a un véritable hiatus entre l’Africa Sports d’Abidjan et sa section football. Qu’à cela ne tienne, l'Africa Sports d'Abidjan est une association omnisports. La définition première du mot omnisports donné par le dictionnaire ‘’Le Robert’’ est plus qu’édifiant sur la difficulté de la FIF à régler la crise interne de l’Africa entre le sieur Vagba Alexis et le PCA actuel Koné Cheick Oumar qui ont crée un bicéphalisme à la tête des membres associés mobilisés (MAM). Omnisports : ou l’on peut pratiquer un grand nombre de sports. La maison Oyé est donc ce club grand qui associe football, volley-ball, basket-ball et autres. Voilà la difficulté première de la FIF. Comment trouver des solutions au sein d’un club qui possède plusieurs disciplines? S’attaquer à l’Africa, c’est donc se mêler à la fois au hand-ball, au basket-ball et autres disciplines afférant à l’Africa Sport d’Abidjan. Koné Cheick dans ses habits de Président du Conseil d’administration est ‘’indéboulonnable’’ par la FIF, parce que l’instance fédérale ivoirienne ne s’occupe que du football. Etant donné que l’Africa a une connotation plus large, l’équation de la FIF demeure hypothétique. L’autre hypothèse est le fait de créer, à l’instar des autres disciplines ratachées à l’Africa, une section football. Une idée intéressante, mais, de façon objective, que peut faire la FIF si les décideurs de l’Africa n’accordent pas leur violon sur cette donne. Pour qu’il y ait une section football, il faut impérativement que les membres du comité de l’administration de l’Africa puissent régler leur problème interne. Ensuite, qu’ils acceptent de commun accord l’acheminement leur résolution à la FIF. De cette décision, sortira un interlocuteur de la section football, avec qui la faîtière disputera en cas de litige. C’est en ce moment là, que la faîtière peut, avec son pouvoir discrétionnaire, trancher sur le devenir du club. L’imbroglio qui règne actuellement au niveau de l’Africa est bien regrettable. Et l’instance fédérale, si elle veut aller jusqu’au bout, sortira de ses prérogatives du fait du caractère omnisports de l’Africa. Une seule alternative alors, celle de rétrograder l’Africa Sports d’Abidjan en division inférieure, si éventuellement, les Oyé n’arrivent pas à honorer le calendrier établi par la Ligue professionnelle de football. Mais, la FIF tentera sa médiation pour trouver une issue favorable à cette crise. Déjà, l’Africa compte un match en retard contre le Sporting club de Gagnoa. Une situation qui n’a pas été appréciée du côté de la Maison de verre de Treichville. Un autre antécédent, et la FIF prendra des décisions radicales contre l’Africa. Cependant, le véritable interlocuteur de la FIF demeure Koné Cheick Oumar. Il y a donc urgence, l’Africa sports d’Abidjan est mal barré.
Mauryth GBANE
Objectif visé : ramener la paix au sein de la famille Oyé. Dans l’impasse depuis un certain temps, bon nombre d’observateurs se sont rués sur la faitière pour évoquer son incompétence à gérer cette crise que d’aucun qualifient de mineure. Des élucubrations gratuites, car à l’analyse des faits, la FIF a, à ce jour, vaillamment apaisé les tensions. Mieux, le président de la FIF, dans son implication personnelle a réussi l’inimaginable, c’est-à-dire, faire asseoir les deux protagonistes (Koné Cheick et Vagba Alexis) autour d’une table pour qu’ils échangent. Une avancée salutaire dans la situation que traverse ce club. Africa sports d’Abidjan, une énième crise ! Cette affirmation pourrait bien faire le titre d’un film d’action américain, tant, le citoyen lambda est habitué à cette rhétorique chez les Oyé.
Le dilemme de la FIF
Généralement, une grande omission se fait lorsqu’on évoque l’Africa Sports d’Abidjan. Pis, il est référencé pour la plupart comme un club de football. Alors qu’il y a un véritable hiatus entre l’Africa Sports d’Abidjan et sa section football. Qu’à cela ne tienne, l'Africa Sports d'Abidjan est une association omnisports. La définition première du mot omnisports donné par le dictionnaire ‘’Le Robert’’ est plus qu’édifiant sur la difficulté de la FIF à régler la crise interne de l’Africa entre le sieur Vagba Alexis et le PCA actuel Koné Cheick Oumar qui ont crée un bicéphalisme à la tête des membres associés mobilisés (MAM). Omnisports : ou l’on peut pratiquer un grand nombre de sports. La maison Oyé est donc ce club grand qui associe football, volley-ball, basket-ball et autres. Voilà la difficulté première de la FIF. Comment trouver des solutions au sein d’un club qui possède plusieurs disciplines? S’attaquer à l’Africa, c’est donc se mêler à la fois au hand-ball, au basket-ball et autres disciplines afférant à l’Africa Sport d’Abidjan. Koné Cheick dans ses habits de Président du Conseil d’administration est ‘’indéboulonnable’’ par la FIF, parce que l’instance fédérale ivoirienne ne s’occupe que du football. Etant donné que l’Africa a une connotation plus large, l’équation de la FIF demeure hypothétique. L’autre hypothèse est le fait de créer, à l’instar des autres disciplines ratachées à l’Africa, une section football. Une idée intéressante, mais, de façon objective, que peut faire la FIF si les décideurs de l’Africa n’accordent pas leur violon sur cette donne. Pour qu’il y ait une section football, il faut impérativement que les membres du comité de l’administration de l’Africa puissent régler leur problème interne. Ensuite, qu’ils acceptent de commun accord l’acheminement leur résolution à la FIF. De cette décision, sortira un interlocuteur de la section football, avec qui la faîtière disputera en cas de litige. C’est en ce moment là, que la faîtière peut, avec son pouvoir discrétionnaire, trancher sur le devenir du club. L’imbroglio qui règne actuellement au niveau de l’Africa est bien regrettable. Et l’instance fédérale, si elle veut aller jusqu’au bout, sortira de ses prérogatives du fait du caractère omnisports de l’Africa. Une seule alternative alors, celle de rétrograder l’Africa Sports d’Abidjan en division inférieure, si éventuellement, les Oyé n’arrivent pas à honorer le calendrier établi par la Ligue professionnelle de football. Mais, la FIF tentera sa médiation pour trouver une issue favorable à cette crise. Déjà, l’Africa compte un match en retard contre le Sporting club de Gagnoa. Une situation qui n’a pas été appréciée du côté de la Maison de verre de Treichville. Un autre antécédent, et la FIF prendra des décisions radicales contre l’Africa. Cependant, le véritable interlocuteur de la FIF demeure Koné Cheick Oumar. Il y a donc urgence, l’Africa sports d’Abidjan est mal barré.
Mauryth GBANE