Le match retour face à la Gambie sera difficile
Absent de la sélection nationale depuis quelque temps, Didier Drogba, le capitaine des Eléphants, va faire son grand retour en août. C’est le sélectionneur national, Sabri Lamouchi lui-même qui en a fait l’annonce hier, au siège de la FIF, à Abidjan-Trechville, lors de la conférence de presse-bilan de ses 12 mois passés sur le banc des pachydermes ivoiriens. « Didier, c’est mon contact en permanence. Il arrivera ce week-end et rendra visite au groupe lundi (NDLR : 3 juin 2013). Il a connu une situation difficile. Moi, en tant qu’entraîneur, j’ai besoin du grand joueur et du grand compétiteur qu’il est. Dès le mois d’août, il sera avec nous et portera haut les couleurs de la Côte d’Ivoire comme il a toujours voulu faire », a déclaré le technicien franco-tunisien. Lamouchi s’est défendu d’avoir quelques bisbilles avec l’attaquant de Galatasaray. Pas plus d’ailleurs, selon lui, que ce dernier avec Sidy Diallo, le président de la Fédération ivoirienne de football (FIF). « Il n’y a pas de cas Drogba. Il n’y a, en tout cas à ma connaissance, aucun problème entre Didier et le président », a-t-il fait savoir. A toute fin utile et pour faire taire certaines rumeurs, Lamouchi a révélé que l’absence de Didier Drogba est le fait d’une décision concertée. « Ce n’est pas Didier qui m’a demandé de le mettre à l’écart. c’est d’un commun accord ». Le sélectionneur national a fait savoir que pour que Drogba soit utile à la sélection , « il faut qu’il soit mentalement et physiquement à 100 % ». Ce qui n’était pas le cas, du fait d’une pérégrination infructueuse en Chine. Pour les autres anciens comme Kolo, Eboué et Chico, Lamouchi a nié avoir des problèmes avec eux. « C’est une excellente nouvelle que Kolo ait trouvé un club (Liverpool) On espère qu’il aura du temps de jeu qui pourra le mettre en confiance », a dit Lamouchi, rappelant que Kolo ne jouait plus avec Manchester City. Il a démenti avoir sanctionné Emmanuel Eboué et espère revoir Tiéné Siaka en sélection. « La sélection n’appartient à personne. S’il devait appartenir à quelqu’un, c’est au peuple », a-t-il fait remarquer. « En aucun cas on ne m’a demandé de mettre un tel à la place d’un autre. La liste ne m’est communiquée d’avance et la FIF ne m’impose rien », a-t-il ajouté. Sabri Lamouchi a insisté sur le caractère compétitif des joueurs comme critère fondamental pour être appelé en sélection. « Il faut que la majorité des joueurs aillent dans les grands clubs, qu’ils soient compétitifs pour jouer », a-t-il indiqué. Outre l’absence de Drogba, Kolo, Eboué et Chico, le sélectionneur national a signalé celle de Gervinho, suspendu après deux cartons jaunes. « Son absence va être préjudiciable pour nous. Mais j’ai assez de force offensive pour y palier et j’espère qu’il ne va pas nous manquer », a-t-il dit. Pour les deux matches à venir, notamment ceux des 8 et 11 juin prochain face respectivement à la Gambie (Banjul) et la Tanzanie (Dar-es-Salam), le patron du banc ivoirien a annoncé une préparation interne, ici à Abidjan. Il prévoit déjà un match difficile face à la Gambie à Banjul. « Le plus dur face à une équipe défensive qui joue très bas, c’était d’ouvrir le score. En Gambie, ce sera difficile. Certainement beaucoup plus difficile que contre la Tanzanie », a-t-il fait savoir. Et pour une telle mission, ses joueurs sont avertis : « jouer la Gambie, ce n’est pas excitant mais c’est six points. Je demande à mes joueurs de ne pas mettre leurs habits de lumière mais leur bleu de chauffe. Il faut des gens à 100 % mentalement et physiquement », a-t-il fait remarquer. Pour ses 12 mois à la tête de la sélection nationale, Lamouchi a estimé avoir fait le boulot avec cohérence. « Nous avons appelé 50 joueurs, joué 12 matches. Nous n’en avons perdu qu’un seul, face au Nigeria. Et à chaque match, nous avons marqué », s’est-il satisfait avant de reconnaître qu’il « n’y a eu que des moments de grosses tristesses avec cette équipe ». « Une équipe qui ne change pas est une équipe qui n’évolue pas », a-t-il fait savoir pour marquer sa volonté de rendre la sélection plus compétitive avec la présence puis l’absence des anciens qui s’apparentent, pour certains, à une valse hésitation. « Je ne change pas de fusils d’épaule, je suis assez cohérent », s’est-il défendu.
Litié BOAGNON
Absent de la sélection nationale depuis quelque temps, Didier Drogba, le capitaine des Eléphants, va faire son grand retour en août. C’est le sélectionneur national, Sabri Lamouchi lui-même qui en a fait l’annonce hier, au siège de la FIF, à Abidjan-Trechville, lors de la conférence de presse-bilan de ses 12 mois passés sur le banc des pachydermes ivoiriens. « Didier, c’est mon contact en permanence. Il arrivera ce week-end et rendra visite au groupe lundi (NDLR : 3 juin 2013). Il a connu une situation difficile. Moi, en tant qu’entraîneur, j’ai besoin du grand joueur et du grand compétiteur qu’il est. Dès le mois d’août, il sera avec nous et portera haut les couleurs de la Côte d’Ivoire comme il a toujours voulu faire », a déclaré le technicien franco-tunisien. Lamouchi s’est défendu d’avoir quelques bisbilles avec l’attaquant de Galatasaray. Pas plus d’ailleurs, selon lui, que ce dernier avec Sidy Diallo, le président de la Fédération ivoirienne de football (FIF). « Il n’y a pas de cas Drogba. Il n’y a, en tout cas à ma connaissance, aucun problème entre Didier et le président », a-t-il fait savoir. A toute fin utile et pour faire taire certaines rumeurs, Lamouchi a révélé que l’absence de Didier Drogba est le fait d’une décision concertée. « Ce n’est pas Didier qui m’a demandé de le mettre à l’écart. c’est d’un commun accord ». Le sélectionneur national a fait savoir que pour que Drogba soit utile à la sélection , « il faut qu’il soit mentalement et physiquement à 100 % ». Ce qui n’était pas le cas, du fait d’une pérégrination infructueuse en Chine. Pour les autres anciens comme Kolo, Eboué et Chico, Lamouchi a nié avoir des problèmes avec eux. « C’est une excellente nouvelle que Kolo ait trouvé un club (Liverpool) On espère qu’il aura du temps de jeu qui pourra le mettre en confiance », a dit Lamouchi, rappelant que Kolo ne jouait plus avec Manchester City. Il a démenti avoir sanctionné Emmanuel Eboué et espère revoir Tiéné Siaka en sélection. « La sélection n’appartient à personne. S’il devait appartenir à quelqu’un, c’est au peuple », a-t-il fait remarquer. « En aucun cas on ne m’a demandé de mettre un tel à la place d’un autre. La liste ne m’est communiquée d’avance et la FIF ne m’impose rien », a-t-il ajouté. Sabri Lamouchi a insisté sur le caractère compétitif des joueurs comme critère fondamental pour être appelé en sélection. « Il faut que la majorité des joueurs aillent dans les grands clubs, qu’ils soient compétitifs pour jouer », a-t-il indiqué. Outre l’absence de Drogba, Kolo, Eboué et Chico, le sélectionneur national a signalé celle de Gervinho, suspendu après deux cartons jaunes. « Son absence va être préjudiciable pour nous. Mais j’ai assez de force offensive pour y palier et j’espère qu’il ne va pas nous manquer », a-t-il dit. Pour les deux matches à venir, notamment ceux des 8 et 11 juin prochain face respectivement à la Gambie (Banjul) et la Tanzanie (Dar-es-Salam), le patron du banc ivoirien a annoncé une préparation interne, ici à Abidjan. Il prévoit déjà un match difficile face à la Gambie à Banjul. « Le plus dur face à une équipe défensive qui joue très bas, c’était d’ouvrir le score. En Gambie, ce sera difficile. Certainement beaucoup plus difficile que contre la Tanzanie », a-t-il fait savoir. Et pour une telle mission, ses joueurs sont avertis : « jouer la Gambie, ce n’est pas excitant mais c’est six points. Je demande à mes joueurs de ne pas mettre leurs habits de lumière mais leur bleu de chauffe. Il faut des gens à 100 % mentalement et physiquement », a-t-il fait remarquer. Pour ses 12 mois à la tête de la sélection nationale, Lamouchi a estimé avoir fait le boulot avec cohérence. « Nous avons appelé 50 joueurs, joué 12 matches. Nous n’en avons perdu qu’un seul, face au Nigeria. Et à chaque match, nous avons marqué », s’est-il satisfait avant de reconnaître qu’il « n’y a eu que des moments de grosses tristesses avec cette équipe ». « Une équipe qui ne change pas est une équipe qui n’évolue pas », a-t-il fait savoir pour marquer sa volonté de rendre la sélection plus compétitive avec la présence puis l’absence des anciens qui s’apparentent, pour certains, à une valse hésitation. « Je ne change pas de fusils d’épaule, je suis assez cohérent », s’est-il défendu.
Litié BOAGNON