Le sélectionneur de la Côte d’Ivoire, Sabri Lamouchi a annoncé, vendredi, le retour en sélection en août de Didier Drogba absent du groupe depuis l’élimination en quarts de finale de la CAN 2013 en février dernier à Rustenburg (Afrique du Sud). «C’est de commun accord que Didier n’a pas été sélectionné. Didier Drogba et moi sommes en contact permanent. Drogba arrivera ce week-end pour voir le groupe lundi (ndlr : 3 juin 2013). (…) C’est un joueur qui a apporté énormément à la sélection, à son pays et qui est une image importante du football africain.
Sélectionneur que je suis, je compte à la fois sur l’homme qu’il est, sur le grand joueur qu’il est, sur le grand compétiteur qu’il est. Il a besoin juste, vu l’âge avancé, de se reposer, de refaire la préparation comme il sait le faire, de faire une saison comme il sait le faire. Mais dès le prochain match amical au mois d’août, Didier Drogba sera avec nous. Il nous aidera à nous qualifier et il portera haut et fort les couleurs de la Côte d’Ivoire, comme il a toujours su le faire», a dit le technicien français en conférence de presse au siège de la fédération ivoirienne de football (FIF) à Treichville. Par ces propos, Sabri Lamouchi a apporté un démenti aux rumeurs de la mise à l’écart de la sélection du capitaine des Eléphants. Mieux, il a souligné la qualité des relations qu’il entretient avec l’attaquant de Galatasaray. «Quand je parle avec Didier, je parle avec une personne intelligente et professionnelle, avec un compétiteur qui a donné énormément au football ivoirien, au peuple ivoirien et qui continuera à donner. La seule chose, c’est qu’il faut le placer dans les meilleures conditions. Es-ce qu’il était dans les meilleures conditions tout au long de cette année ? C’est une question que je vous pose et ma réponse est non. Avec tous ces déplacements et ces changements, ce n’est pas la meilleure condition pour être à 100% physiquement. Pour le sélectionneur que je suis, la Côte d’Ivoire a besoin encore du compétiteur Didier Drogba. C’est inévitable», a-t-il ajouté. L’occasion a été belle aussi pour le franco-tunisien de jeter un regard rétrospectif sur sa présence à la tête de la meilleure sélection africaine un an après sa prise de fonction. Dans l’ensemble, Sabri Lamouchi évoque un bilan largement positif dont le seul point sombre reste à son avis l’élimination en quarts de finale de la CAN 2013 en Afrique du Sud. «Nous avons appelé près de 50 joueurs, nous en avons utilisé 28. On a joué 12 matchs, soit une moyenne d’un match par mois. Nous n’avons perdu qu’un seul match contre le Nigeria (ndlr : ? de finale CAN 2013) mais nous avons marqué à chaque match. Le point négatif, c’est de ne pas avoir pu ramener la Coupe d’Afrique au peuple ivoirien. Mais depuis, nous avons pu identifier certaines choses qui, en les modifiant, pourront nous amener vers le succès. Nous avons recherché les solutions et d’une manière générale nous avons été cohérents et transparents tout au long de l’année», a-t-il expliqué.
Sur la présence à chaque regroupement des Eléphants de nouveaux joueurs, le sélectionneur s’est voulu clair et rationnel. Pour lui, les jeunes appelés à chaque fois viennent s’améliorer dans le groupe. «Une équipe qui ne change pas est une équipe qui n’évolue pas. Ils vont apporter ce qu’ils peuvent, ce qu’ils ont dans le ventre», a justifié Lamouchi. Quant aux absences de Drogba et Gervinho (l’attaquant d’Arsenal est suspendu pour cumul de cartons jaunes), le sélectionneur a juste demandé de faire confiance aux joueurs présents pour les deux prochains matchs qualificatifs pour la Coupe du Monde 2014. Car ce qui importe lors de ces deux rencontres, ce sont les six points. «J’ai besoin de six points lors de nos deux sorties face à la Gambie et à la Tanzanie. En Gambie particulièrement, on évoluera sur un terrain difficile. C’est dire qu’il ne faudra pas négliger l’environnement adverse». Leader du Groupe C, la Côte d’Ivoire (7 points) se déplace à Banjul le 8 juin pour y affronter la Gambie (1 point) avant d’aller défier la Tanzanie (6 points) à Dar-Es-Salam, le 16 juin. Le dernier match du groupe contre le Maroc (2 points), le 6 septembre 2013 marquera le grand retour de Didier Drogba après le match amical du mois d’août.
Le regroupement pour ces deux rencontres débute, le lundi 3 juin 2013, à Sol Béni, l’antre de l’Asec Mimosas à Abidjan.
OUATTARA Gaoussou
Sélectionneur que je suis, je compte à la fois sur l’homme qu’il est, sur le grand joueur qu’il est, sur le grand compétiteur qu’il est. Il a besoin juste, vu l’âge avancé, de se reposer, de refaire la préparation comme il sait le faire, de faire une saison comme il sait le faire. Mais dès le prochain match amical au mois d’août, Didier Drogba sera avec nous. Il nous aidera à nous qualifier et il portera haut et fort les couleurs de la Côte d’Ivoire, comme il a toujours su le faire», a dit le technicien français en conférence de presse au siège de la fédération ivoirienne de football (FIF) à Treichville. Par ces propos, Sabri Lamouchi a apporté un démenti aux rumeurs de la mise à l’écart de la sélection du capitaine des Eléphants. Mieux, il a souligné la qualité des relations qu’il entretient avec l’attaquant de Galatasaray. «Quand je parle avec Didier, je parle avec une personne intelligente et professionnelle, avec un compétiteur qui a donné énormément au football ivoirien, au peuple ivoirien et qui continuera à donner. La seule chose, c’est qu’il faut le placer dans les meilleures conditions. Es-ce qu’il était dans les meilleures conditions tout au long de cette année ? C’est une question que je vous pose et ma réponse est non. Avec tous ces déplacements et ces changements, ce n’est pas la meilleure condition pour être à 100% physiquement. Pour le sélectionneur que je suis, la Côte d’Ivoire a besoin encore du compétiteur Didier Drogba. C’est inévitable», a-t-il ajouté. L’occasion a été belle aussi pour le franco-tunisien de jeter un regard rétrospectif sur sa présence à la tête de la meilleure sélection africaine un an après sa prise de fonction. Dans l’ensemble, Sabri Lamouchi évoque un bilan largement positif dont le seul point sombre reste à son avis l’élimination en quarts de finale de la CAN 2013 en Afrique du Sud. «Nous avons appelé près de 50 joueurs, nous en avons utilisé 28. On a joué 12 matchs, soit une moyenne d’un match par mois. Nous n’avons perdu qu’un seul match contre le Nigeria (ndlr : ? de finale CAN 2013) mais nous avons marqué à chaque match. Le point négatif, c’est de ne pas avoir pu ramener la Coupe d’Afrique au peuple ivoirien. Mais depuis, nous avons pu identifier certaines choses qui, en les modifiant, pourront nous amener vers le succès. Nous avons recherché les solutions et d’une manière générale nous avons été cohérents et transparents tout au long de l’année», a-t-il expliqué.
Sur la présence à chaque regroupement des Eléphants de nouveaux joueurs, le sélectionneur s’est voulu clair et rationnel. Pour lui, les jeunes appelés à chaque fois viennent s’améliorer dans le groupe. «Une équipe qui ne change pas est une équipe qui n’évolue pas. Ils vont apporter ce qu’ils peuvent, ce qu’ils ont dans le ventre», a justifié Lamouchi. Quant aux absences de Drogba et Gervinho (l’attaquant d’Arsenal est suspendu pour cumul de cartons jaunes), le sélectionneur a juste demandé de faire confiance aux joueurs présents pour les deux prochains matchs qualificatifs pour la Coupe du Monde 2014. Car ce qui importe lors de ces deux rencontres, ce sont les six points. «J’ai besoin de six points lors de nos deux sorties face à la Gambie et à la Tanzanie. En Gambie particulièrement, on évoluera sur un terrain difficile. C’est dire qu’il ne faudra pas négliger l’environnement adverse». Leader du Groupe C, la Côte d’Ivoire (7 points) se déplace à Banjul le 8 juin pour y affronter la Gambie (1 point) avant d’aller défier la Tanzanie (6 points) à Dar-Es-Salam, le 16 juin. Le dernier match du groupe contre le Maroc (2 points), le 6 septembre 2013 marquera le grand retour de Didier Drogba après le match amical du mois d’août.
Le regroupement pour ces deux rencontres débute, le lundi 3 juin 2013, à Sol Béni, l’antre de l’Asec Mimosas à Abidjan.
OUATTARA Gaoussou