Pendant près de huit (8) mois, l’actrice Tatiana de Makensira s’était éloignée de la scène du fait d’une maladie qui l’y obligeait. Anémie, Ulcère, Diabète, sont les maux qui avaient été diagnostiqués. Tatiana avait des troubles de mémoire. L’actrice s’en est allée dans la matinée d’hier 3 juin 2013, dans la commune de Yopougon.
«Elle a souffert. Tous, nous souhaitions qu’elle guérisse mais, hélas !». Akissi Delta, presqu’en sanglots, qui témoigne ainsi son affection pour la défunte souhaite le repos de son âme. «Elle nous a devancé. Nous prions pour le repos de son âme», a confié hier l’actrice et productrice de la série ‘’Ma famille’’, Akissi Delta qui se souvient des loyaux services rendus par Makensira. «Elle m’a sauvé d’une situation compliquée. Je ne sais comment lui dire merci», a-t-elle rappelé. Pour Delta, Makensira est «partie plus tôt, elle avait beaucoup de projets».
«Disponible», selon Delta, Tatiana était «sans complication». «Elle nous laisse son amour pour les autres, sa gaité, sa gentillesse, sa joie», décrit Delta. Pour preuve, ajoute Akissi Delta, c’est sans hésitation que Tatiana, sollicitée par elle, a tourné trois scénarios (dont les emmerdeuses) de «Ma famille» en lieu et place de Clémentine Papouet, empêchée pendant la période.
Comme Delta, Clémentine Papouet (Cléclé), attristée par le décès de la comédienne (Tatiana), cherche les mots pour expliquer une situation qui, avec la défunte, touche la famille des comédiens. Elle en veut à la précarité des artistes qui, pourtant, à l’image des footballeurs, sont des ambassadeurs au même titre pour le pays.
«Je suis triste. Les artistes meurent dans le dénuement. C’est la pauvreté qui l’a tué», dit-elle amer. «J’ai mal. Elle a trop souffert. C’était des dons de gauche à droite. Mourir à cet âge, c’est mourir jeune. C’est la pauvreté qui nous tue les artistes. On a peur. Il n’y a pas d’assurance ! Le gouvernement qui s’y penchera véritablement restera dans la mémoire de tous. C’est une volonté politique qui peut nous sortir de là», a-t-elle commenté.
Comédienne, Tatiana de Makensira a joué dans «Le maquis le Dromikan» de Dahico (Adama). Elle a joué dans des séries télévisées dont «Sida dans la cité» (1994), puis «Faut pas fâcher» et «Un homme pour deux sœurs», une production (Ymalé) de Marie-Louise Asseu qui dans son habit de réalisatrice a fait appel à Tatiana dans «L’histoire des copines», un long métrage.
L’inhumation, selon des proches de la défunte, aura lieu dans la semaine (jeudi ou vendredi).
Koné Saydoo
«Elle a souffert. Tous, nous souhaitions qu’elle guérisse mais, hélas !». Akissi Delta, presqu’en sanglots, qui témoigne ainsi son affection pour la défunte souhaite le repos de son âme. «Elle nous a devancé. Nous prions pour le repos de son âme», a confié hier l’actrice et productrice de la série ‘’Ma famille’’, Akissi Delta qui se souvient des loyaux services rendus par Makensira. «Elle m’a sauvé d’une situation compliquée. Je ne sais comment lui dire merci», a-t-elle rappelé. Pour Delta, Makensira est «partie plus tôt, elle avait beaucoup de projets».
«Disponible», selon Delta, Tatiana était «sans complication». «Elle nous laisse son amour pour les autres, sa gaité, sa gentillesse, sa joie», décrit Delta. Pour preuve, ajoute Akissi Delta, c’est sans hésitation que Tatiana, sollicitée par elle, a tourné trois scénarios (dont les emmerdeuses) de «Ma famille» en lieu et place de Clémentine Papouet, empêchée pendant la période.
Comme Delta, Clémentine Papouet (Cléclé), attristée par le décès de la comédienne (Tatiana), cherche les mots pour expliquer une situation qui, avec la défunte, touche la famille des comédiens. Elle en veut à la précarité des artistes qui, pourtant, à l’image des footballeurs, sont des ambassadeurs au même titre pour le pays.
«Je suis triste. Les artistes meurent dans le dénuement. C’est la pauvreté qui l’a tué», dit-elle amer. «J’ai mal. Elle a trop souffert. C’était des dons de gauche à droite. Mourir à cet âge, c’est mourir jeune. C’est la pauvreté qui nous tue les artistes. On a peur. Il n’y a pas d’assurance ! Le gouvernement qui s’y penchera véritablement restera dans la mémoire de tous. C’est une volonté politique qui peut nous sortir de là», a-t-elle commenté.
Comédienne, Tatiana de Makensira a joué dans «Le maquis le Dromikan» de Dahico (Adama). Elle a joué dans des séries télévisées dont «Sida dans la cité» (1994), puis «Faut pas fâcher» et «Un homme pour deux sœurs», une production (Ymalé) de Marie-Louise Asseu qui dans son habit de réalisatrice a fait appel à Tatiana dans «L’histoire des copines», un long métrage.
L’inhumation, selon des proches de la défunte, aura lieu dans la semaine (jeudi ou vendredi).
Koné Saydoo