Un séminaire de formation s’est ouvert ce lundi, à Grand- Bassam, à l’intention du personnel technique de la Commission électorale indépendante, Cei. En collaboration avec l’unité de Démocratie et Assistance électorale de l’Union africaine et l’institut international pour la démocratie et l’assistance électorale (Idea), il s’agira pour la Cei de renforcer les capacités de ses agents techniques sur la gestion et la maîtrise du cycle électoral. A l’ouverture des travaux, le Président de l’Institution, n’a pas manqué de situer l’enjeu de cette mise au vert. «Les objectifs assignés à ce séminaire sont de renforcer vos capacités, de renforcer votre travail quotidien et enfin réaffirmer l’interconnexion des tâches et des activités électorales», a indiqué Youssouf Bakayoko. Et de rappeler: «la Commission électorale indépendante vient après l’organisation des élections des Conseillers régionaux et des Conseillers municipaux, d’achever le bouclage du cycle électoral prévu par notre loi fondamentale.» D’où, selon lui, l’urgence pour elle, «de capitaliser les expériences acquises, de corriger les insuffisances, et de préparer l’avenir». Saisissant l’occasion, le président de la Cei a félicité le personnel technique de l’Institution qu’il dirige, «pour avoir contribué efficacement au succès des élections présidentielles, législatives et locales.» En étant «de jour comme de nuit, à la tâche, le cœur battant au rythme des épreuves auxquelles la Commission électorale indépendante était quotidiennement confrontée.» Les agents techniques auront cinq jours pour débattre des questions essentielles relatives à la mise en œuvre des activités postélectorales de la Cei. Sur le fait, M. Théophilus Dowetin, Directeur programme pour l’Afrique de l’Ouest de l’Idea se veut pragmatique : «Les organes de gestion des élections sont les institutions qui souffrent le plus du départ de leur personnel dans la phase postélectorale. Cela a pour conséquence la faiblesse de la mémoire institutionnelle de ces institutions clés du processus démocratique. Par conséquent, il est impérieux d’accorder une grande importance au renforcement des processus institutionnels et des plans de carrière du personnel de la Cei dans la phase postélectorale.» D’où son appel aux autorités de la Cei de «prendre en compte les suggestions formulées à l’issue de cette formation». En levée de rideau, le chef de l’Unité Démocratie et Assistance électorale de la Commission de l’Union africaine, a rappelé que l’atelier fait partie du programme de renforcement des capacités de l’Union africaine pour les structures de gestion électorale. Financé par le Giz en Allemagne, elle a pour ambition de construire un continent unifié, prospère et dirigé par un peuple qui est engagé dans la mise en place d’un environnement de paix et de sécurité. Ouvert le lundi au Wharf hôtel de Grand-Bassam, l’atelier prendra fin le vendredi 7 juin 2013.
B.T
B.T