En marge de la 2e session plénière de la Plateforme de partenariat public-privé (PPPP) de la filière café-cacao, qui s’est tenue du 27 au 29 mai 2013, à San Pedro, les initiateurs et les différents acteurs concernés se sont rendus compte de l’avancée des projets en cours dans la région. Ainsi, à la tête d’une forte délégation, le directeur général adjoint, chargé du développement et de la durabilité, Edouard N’Guessan, s’est rendu successivement sur le site de la Coopérative agricole de Gabiadji (Coopaga), au Centre d’études et développement de l’Arabusta(Cedar)de la station de recherche du Cnra de Soubré, sur le site du Centre de développement de la cacaoculture (Cdc) de Kragui, ainsi que son groupe scolaire. Cette visite guidée présente de façon succincte des avancées sur le projet Vision for change (V4C), fruit du partenariat entre le Conseil du café –cacao et Mars inc, dans le cadre du programme 2QC.
La Coopérative agricole de Gabiadji : un bel exemple de développement
En effet, située à 25 kilomètres de San Pedro, sur l’axe San Pedro-Soubré, la Coopaga de Gabiadji, est «un bel exemple de développement d’une coopérative agricole». Créée en septembre 1999 avec 1700 membres, la coopérative compte à ce jour, 2841 membres et a commercialisé 6205 tonnes au titre de la campagne 2011-2012. Pour Kouassi Kouamé Bernard, PCA de la Coopaga, la vigueur des partenariats commerciaux leur a valu de participer à la phase pilote des projets de certification UTZ en Côte d’ivoire avec Gargill et Fairtrade international avec la GTZ(GIZ). En tirant profit des certifications dont elle a bénéficié, la Coopaga, poursuit Kouassi Kouamé Bernard, s’est illustrée à travers trois réalisations notamment. Il s’agit de la construction d’un collège, la construction d’un centre de santé et la mise sur pied de la Caisse d’épargne et de financement agricole de Gabiadji (Cefa). Autant de réalisations auxquelles, l’on doit associer les œuvres socio-économiques, telles que la construction d’une école primaire à Mathieukro, à Broukro, la construction du stade de Gabiadji entre autres. «Le clou de toutes nos réalisations, est l’acquisition d’une unité de conditionnement des produits que nous tenons à présenter à nos partenaires», conclut Kouassi Bernard à ses hôtes qui se sont rendus sur la station de recherche du Cnra.
Le Cedar de l’Arabusta
Ayant constaté les faibles niveaux de productions des blocs de caféiers, le gouvernement, par courrier du ministre de l’Agriculture et des Ressources animales en 1992 a cédé le Cedar à l’Idefor-DCC (Institut des forêts du département café-cacao) aux fins de poursuivre et intensifier les activités de recherche sur l’Arabusta. Confié à la Satmaci, puis par la restructuration à Idefor, de nouveau, aujourd’hui, le Centre national de recherche agronomique (Cnra) en assuré la gestion. Planté sur une superficie de 500ha, le Cedar, abrite à ce jour, 150ha de caféiers Arabusta en exploitation. A cela, il faut ajouter 10ha de champs semenciers de cacao, un parc à bois et une pépinière estimée à environ 2 ha. Au cours de l’année 2013, de nouvelles créations verront le jour et concerneront 20 ha de café Robusta, 10 ha de champ semencier cacao, 8ha de champ semencier café, 10 ha de duplication de champ semencier cacao. Vu l’importance des activités, Mars inc et the World Agroforestry Centre (ICRAF) ont initié le Projet V4C en vue de contribuer au développement durable de l’économie cacaoyère en Côte d’Ivoire. Pour sa mise en œuvre, un accord de partenariat a été signé entre l’ICRAF et le Cnra. Permettant ainsi la mise en place des serres de production de plants greffés, des jardins clonaux de cacaoyers et de tests multi-locaux d’évaluation de clones et d’hybrides hauts producteurs, résistants aux maladies et aux insectes nuisibles et donnant des fèves de bonne qualité. A ce jour, 112 populations ont été transférées à Soubré sur les 317 existantes à Divo. Autre lieu, autre projets d’envergure pour la durabilité de l’économie cacaoyère.
Le Centre de développement de la cacaoculture (Cdc) de Kragui
Située à une dizaine de kilomètres, de la ville de Méagui, la localité de Kragui abrite l’un des 16 Cdc du projet V4C. En réalité, les Cdc sont le lieu de démonstration des technologies améliorées de production de cacao du projet. Représentée sur cinq sous-parcelles de démonstration, pratiques paysannes, replantation totale, greffage, bonnes pratiques agricoles sans (ou avec) fertilisation, l’expérimentation desdites technologies a permis de répertorier des plants prometteurs qui, 20 mois après greffage, ont produit plus de 50 cabosses. A l’échelle, rassure-t-on, la technologie de greffage permettra d’avoir plus de 1,5 tonne à l’hectare. A Kragui, la mutualisation des efforts du projet et des populations a permis de réhabiliter, construire et aménager des bâtiments du groupe scolaire d’Anokro. Un noble objectif qui vise à l’autonomisation des populations cibles du projet et le développement communautaire. D’où la présence du Conseil du café-cacao, pour s’imprégner de la réalité du terrain. Dans une zone à forte production cacaoyère. Avec environ 40% de la production nationale. Notons que 200 experts appartenant à différents secteurs de métiers de la filière café-cacao ont pris part à cette 2e session dont les recommandations visent à des solutions dans l’objectif d’une économie cacaoyère durable.
Toussaint N’Gotta, Envoyé spécial à San Pedro
La Coopérative agricole de Gabiadji : un bel exemple de développement
En effet, située à 25 kilomètres de San Pedro, sur l’axe San Pedro-Soubré, la Coopaga de Gabiadji, est «un bel exemple de développement d’une coopérative agricole». Créée en septembre 1999 avec 1700 membres, la coopérative compte à ce jour, 2841 membres et a commercialisé 6205 tonnes au titre de la campagne 2011-2012. Pour Kouassi Kouamé Bernard, PCA de la Coopaga, la vigueur des partenariats commerciaux leur a valu de participer à la phase pilote des projets de certification UTZ en Côte d’ivoire avec Gargill et Fairtrade international avec la GTZ(GIZ). En tirant profit des certifications dont elle a bénéficié, la Coopaga, poursuit Kouassi Kouamé Bernard, s’est illustrée à travers trois réalisations notamment. Il s’agit de la construction d’un collège, la construction d’un centre de santé et la mise sur pied de la Caisse d’épargne et de financement agricole de Gabiadji (Cefa). Autant de réalisations auxquelles, l’on doit associer les œuvres socio-économiques, telles que la construction d’une école primaire à Mathieukro, à Broukro, la construction du stade de Gabiadji entre autres. «Le clou de toutes nos réalisations, est l’acquisition d’une unité de conditionnement des produits que nous tenons à présenter à nos partenaires», conclut Kouassi Bernard à ses hôtes qui se sont rendus sur la station de recherche du Cnra.
Le Cedar de l’Arabusta
Ayant constaté les faibles niveaux de productions des blocs de caféiers, le gouvernement, par courrier du ministre de l’Agriculture et des Ressources animales en 1992 a cédé le Cedar à l’Idefor-DCC (Institut des forêts du département café-cacao) aux fins de poursuivre et intensifier les activités de recherche sur l’Arabusta. Confié à la Satmaci, puis par la restructuration à Idefor, de nouveau, aujourd’hui, le Centre national de recherche agronomique (Cnra) en assuré la gestion. Planté sur une superficie de 500ha, le Cedar, abrite à ce jour, 150ha de caféiers Arabusta en exploitation. A cela, il faut ajouter 10ha de champs semenciers de cacao, un parc à bois et une pépinière estimée à environ 2 ha. Au cours de l’année 2013, de nouvelles créations verront le jour et concerneront 20 ha de café Robusta, 10 ha de champ semencier cacao, 8ha de champ semencier café, 10 ha de duplication de champ semencier cacao. Vu l’importance des activités, Mars inc et the World Agroforestry Centre (ICRAF) ont initié le Projet V4C en vue de contribuer au développement durable de l’économie cacaoyère en Côte d’Ivoire. Pour sa mise en œuvre, un accord de partenariat a été signé entre l’ICRAF et le Cnra. Permettant ainsi la mise en place des serres de production de plants greffés, des jardins clonaux de cacaoyers et de tests multi-locaux d’évaluation de clones et d’hybrides hauts producteurs, résistants aux maladies et aux insectes nuisibles et donnant des fèves de bonne qualité. A ce jour, 112 populations ont été transférées à Soubré sur les 317 existantes à Divo. Autre lieu, autre projets d’envergure pour la durabilité de l’économie cacaoyère.
Le Centre de développement de la cacaoculture (Cdc) de Kragui
Située à une dizaine de kilomètres, de la ville de Méagui, la localité de Kragui abrite l’un des 16 Cdc du projet V4C. En réalité, les Cdc sont le lieu de démonstration des technologies améliorées de production de cacao du projet. Représentée sur cinq sous-parcelles de démonstration, pratiques paysannes, replantation totale, greffage, bonnes pratiques agricoles sans (ou avec) fertilisation, l’expérimentation desdites technologies a permis de répertorier des plants prometteurs qui, 20 mois après greffage, ont produit plus de 50 cabosses. A l’échelle, rassure-t-on, la technologie de greffage permettra d’avoir plus de 1,5 tonne à l’hectare. A Kragui, la mutualisation des efforts du projet et des populations a permis de réhabiliter, construire et aménager des bâtiments du groupe scolaire d’Anokro. Un noble objectif qui vise à l’autonomisation des populations cibles du projet et le développement communautaire. D’où la présence du Conseil du café-cacao, pour s’imprégner de la réalité du terrain. Dans une zone à forte production cacaoyère. Avec environ 40% de la production nationale. Notons que 200 experts appartenant à différents secteurs de métiers de la filière café-cacao ont pris part à cette 2e session dont les recommandations visent à des solutions dans l’objectif d’une économie cacaoyère durable.
Toussaint N’Gotta, Envoyé spécial à San Pedro