Des organisations syndicales estudiantines se sont réunies récemment pour plancher sur les voies et moyens qui permettront de mettre fin à la violence en milieu universitaire. Au terme de cette rencontre, les étudiants ont décidé de mettre en place un observatoire de la charte universitaire de la non-violence. Toutes choses qui leur ont permis de signer un accord dont l’objectif vise à améliorer la cohabitation entre étudiants et à promouvoir la non-violence dans les temples du savoir. En le faisant, cela participe au bon fonctionnement du système éducatif ivoirien avec la complicité des enseignants confortés dans leur statut de maîtres qui leur assureraient une formation de qualité.
Est-ce vraiment un accord définitif de non-violence ?
N’est-il pas un accord tacite construit sur un château de carte ? Car, ce n’est pas la première fois que les structures syndicales signent un tel accord. En septembre 2012, lors de l’ouverture de l’université Félix Houphouët-Boigny, avec comme slogan, «Départ nouveau», un accord de non-violence a été signé entre étudiants. Malheureusement, cela n’a été qu’une nuit de lune de miel. Parce que, la violence a ressurgi sur le campus. La dernière en date a été celle enregistrée, il y a de cela quelques semaines. Où, les étudiants, déçus de la mauvaise gouvernance de leur ministre de tutelle, Cissé Ibrahima Bacongo, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, l’ont hué sur le campus. Le lendemain, d’autres groupes d’étudiants, favorables à leur ministre se sont violemment pris à certains de leurs camarades. Depuis lors, la sécurité au campus est devenue précaire.
Yao Kouamé
Est-ce vraiment un accord définitif de non-violence ?
N’est-il pas un accord tacite construit sur un château de carte ? Car, ce n’est pas la première fois que les structures syndicales signent un tel accord. En septembre 2012, lors de l’ouverture de l’université Félix Houphouët-Boigny, avec comme slogan, «Départ nouveau», un accord de non-violence a été signé entre étudiants. Malheureusement, cela n’a été qu’une nuit de lune de miel. Parce que, la violence a ressurgi sur le campus. La dernière en date a été celle enregistrée, il y a de cela quelques semaines. Où, les étudiants, déçus de la mauvaise gouvernance de leur ministre de tutelle, Cissé Ibrahima Bacongo, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, l’ont hué sur le campus. Le lendemain, d’autres groupes d’étudiants, favorables à leur ministre se sont violemment pris à certains de leurs camarades. Depuis lors, la sécurité au campus est devenue précaire.
Yao Kouamé