Abidjan (Côte d’Ivoire) - Les douaniers issus des rangs des Forces nouvelles (ex-rébellion ivoirienne) ont menacé vendredi de lancer une grève ‘’active et violente’’ la semaine prochaine dans les zones Centre, Nord et Ouest (CNO) du pays.
La décision a été prise le week-end dernier, au cours d’un conclave tenu à Bouaké, l’ex quartier général des Forces Nouvelles.
‘’Nous lancerons à partir du 15 juin 2013, une grève active et violente si l’on tente de s’opposer à notre action’’, a déclaré vendredi à APA, Lamine Coulibaly, leur porte-parole.
Ces ‘’ex-rebelles’’ intégrés au sein de l’administration douanière dans le cadre de l’accord politique de Ouagadougou signé en mars 2007 et qui prévoit le recrutement de 250 éléments des Forces Nouvelles pour cette régie financière, dénoncent ‘’l’indifférence des autorités’’ à leur égard.
Depuis 2009 que nous sommes en fonction, explique M. Coulibaly, nous n’avons ‘’ni salaire, ni matricule’’. Jusque-là, déplorent ces douaniers, aucune autorité de la tutelle n’œuvre ‘’ à faire avancer les dossiers’’.
C’est pourquoi, au cours de cette grève annoncée ‘’guerrière’’, ces jeunes douaniers prévoient le ‘’blocage des postes douaniers sur l’ensemble des ex-zones CNO’’ pour empêcher leurs collègues de ‘’travailler’’.
Ils revendiquent également des ‘’arriérés de salaire’’ et comptent faire cette ‘’grève jusqu’à la satisfaction totale’’ de leurs conditions de vie et de travail. Pour eux, ‘’c’est le discours de fermeté que les gens (autorités) entendent’’.
L’Etat ivoirien a besoin de 85 milliards de fcfa pour la réintégration de 64 500 ex-combattants et assimilés de la violente crise qui a secoué la Côte d’Ivoire pendant la dernière décennie.
Sur cet effectif, 6500, soit près de 10%, devront intégrer l’administration et ses démembrements notamment la douane et la garde pénitentiaire.
‘’Le reste ira dans le privé’’, a avait déclaré en avril, le Premier Ministre Daniel Kablan Duncan, ajoutant que les prévisions de 2013 pour la réintégration tournent autour de 30 000 personnes.
La gestion des ex-combattants et assimilés est confiée à l’Autorité pour le Désarmement, la Démobilisation et la Réintégration (ADDR), dirigée par Fidèle Sorassoro.
La décision a été prise le week-end dernier, au cours d’un conclave tenu à Bouaké, l’ex quartier général des Forces Nouvelles.
‘’Nous lancerons à partir du 15 juin 2013, une grève active et violente si l’on tente de s’opposer à notre action’’, a déclaré vendredi à APA, Lamine Coulibaly, leur porte-parole.
Ces ‘’ex-rebelles’’ intégrés au sein de l’administration douanière dans le cadre de l’accord politique de Ouagadougou signé en mars 2007 et qui prévoit le recrutement de 250 éléments des Forces Nouvelles pour cette régie financière, dénoncent ‘’l’indifférence des autorités’’ à leur égard.
Depuis 2009 que nous sommes en fonction, explique M. Coulibaly, nous n’avons ‘’ni salaire, ni matricule’’. Jusque-là, déplorent ces douaniers, aucune autorité de la tutelle n’œuvre ‘’ à faire avancer les dossiers’’.
C’est pourquoi, au cours de cette grève annoncée ‘’guerrière’’, ces jeunes douaniers prévoient le ‘’blocage des postes douaniers sur l’ensemble des ex-zones CNO’’ pour empêcher leurs collègues de ‘’travailler’’.
Ils revendiquent également des ‘’arriérés de salaire’’ et comptent faire cette ‘’grève jusqu’à la satisfaction totale’’ de leurs conditions de vie et de travail. Pour eux, ‘’c’est le discours de fermeté que les gens (autorités) entendent’’.
L’Etat ivoirien a besoin de 85 milliards de fcfa pour la réintégration de 64 500 ex-combattants et assimilés de la violente crise qui a secoué la Côte d’Ivoire pendant la dernière décennie.
Sur cet effectif, 6500, soit près de 10%, devront intégrer l’administration et ses démembrements notamment la douane et la garde pénitentiaire.
‘’Le reste ira dans le privé’’, a avait déclaré en avril, le Premier Ministre Daniel Kablan Duncan, ajoutant que les prévisions de 2013 pour la réintégration tournent autour de 30 000 personnes.
La gestion des ex-combattants et assimilés est confiée à l’Autorité pour le Désarmement, la Démobilisation et la Réintégration (ADDR), dirigée par Fidèle Sorassoro.