La situation n’est pas du tout réluisante ces derniers jours dans les ménages. En effet, la grogne se fait entendre de plus en plus. Pour cause, l’augmentation du prix du poisson. Nous sommes au marché de Cocody les Deux-plateaux quand une braiseuse de poisson nous conte sa mésaventure. « Je fais le commerce du poisson braisé la nuit. J’avais pour habitude de prendre le carton du poisson frais à 12 500 F. Il y a deux semaines, je suis allée me ravitailler et on me parle de 15 000 F le carton.
Et comme cela ne suffisait pas, aujourd’hui (Ndlr : mardi 4 juin 2013), je me rends chez mon fournisseur et il me dit que le même carton est passé à 19 000 F.Or dans le carton il n’y a que 15 poissons qui ne sont pas aussi gros. Alors à combien je revendrai pour pouvoir m’en sortir ? Je pensais que c’est mon revendeur qui me faisait ce prix à dessein, j’ai parcouru deux autres points de vente et on me parle de 20 000 F le carton. Vraiment je ne sais plus quoi faire pour sauvegarder mon fonds de commerce », s’est indignée dame Kossia.A.
Selon elle, son fournisseur lui a fait savoir que cette hausse est indépendante de sa volonté. Selon son explication, un bateau aurait accosté au port de pêche d’Abidjan et les opérateurs du secteur auraient des problèmes financiers pour se faire livrer le contenu du navire. Toutefois aucune source n’a confirmé cette justification. Un peu plus loin, au marché d’Attécoubé III, vendeuses et clientes se disputent sur ce changement brusque de prix. Car pour ces consommatrices finales, cette hausse de prix est orchestrée par les vendeuses elles-mêmes. Ce qu’a rejetté catégoriquement dame Y.Véronique. « C’est au marché d’Adjamé que je vais chercher le poisson pour venir le revendre. Depuis une semaine quand je vais on me dit que le prix a augmenté. Et si moi je n’ajuste pas les prix à mon niveau comment pourrais-je m’en sortir ? », s’est-elle justifiée. Un peu partout ce constat est fait. C’est une hausse sans précédent du prix du poisson. Et les ménages ne sont pas du tout en phase avec cela. Quand on sait que cette protéine animale est un bien de substitution à la viande et au poulet qui ne sont pas à la portée de toutes les bourses, il va s’en dire que l’Etat se doit de prendre les dispositions necéssaires pour freiner au plus vite ce problème. Sinon, que consommeront les ménages? Décidément que quelque chose soit fait.
Lazare Kouadio
Et comme cela ne suffisait pas, aujourd’hui (Ndlr : mardi 4 juin 2013), je me rends chez mon fournisseur et il me dit que le même carton est passé à 19 000 F.Or dans le carton il n’y a que 15 poissons qui ne sont pas aussi gros. Alors à combien je revendrai pour pouvoir m’en sortir ? Je pensais que c’est mon revendeur qui me faisait ce prix à dessein, j’ai parcouru deux autres points de vente et on me parle de 20 000 F le carton. Vraiment je ne sais plus quoi faire pour sauvegarder mon fonds de commerce », s’est indignée dame Kossia.A.
Selon elle, son fournisseur lui a fait savoir que cette hausse est indépendante de sa volonté. Selon son explication, un bateau aurait accosté au port de pêche d’Abidjan et les opérateurs du secteur auraient des problèmes financiers pour se faire livrer le contenu du navire. Toutefois aucune source n’a confirmé cette justification. Un peu plus loin, au marché d’Attécoubé III, vendeuses et clientes se disputent sur ce changement brusque de prix. Car pour ces consommatrices finales, cette hausse de prix est orchestrée par les vendeuses elles-mêmes. Ce qu’a rejetté catégoriquement dame Y.Véronique. « C’est au marché d’Adjamé que je vais chercher le poisson pour venir le revendre. Depuis une semaine quand je vais on me dit que le prix a augmenté. Et si moi je n’ajuste pas les prix à mon niveau comment pourrais-je m’en sortir ? », s’est-elle justifiée. Un peu partout ce constat est fait. C’est une hausse sans précédent du prix du poisson. Et les ménages ne sont pas du tout en phase avec cela. Quand on sait que cette protéine animale est un bien de substitution à la viande et au poulet qui ne sont pas à la portée de toutes les bourses, il va s’en dire que l’Etat se doit de prendre les dispositions necéssaires pour freiner au plus vite ce problème. Sinon, que consommeront les ménages? Décidément que quelque chose soit fait.
Lazare Kouadio