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Société Publié le samedi 8 juin 2013 | AIP

Le FPI dédie la fête des mères à ses militantes détenues et en exil

Abidjan - Le Front populaire ivoirien (FPI) a célébré samedi la fête des mères à son siège, à la riviera Attoban (Abidjan), une cérémonie que le parti de l'ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, a dédiée à ses militantes détenues ou en exil depuis la fin de la crise postélectorale ivoirienne (2010-2011).

" Au-delà de la fête des mères que nous célébrons aujourd'hui, nous rendons hommage à toutes celles qui donnent la vie, toutes ces braves femmes qui restent debout et dignes dans la souffrance, en exil comme derrière les barreaux", a déclaré la secrétaire nationale de l'Organisation des femmes du FPI, Marie Odette Lorougnon.

En présence de quelques milliers de militantes venues de diverses régions de Côte d'Ivoire pour prendre part à cette "célébration des braves femmes", Mme Lorougnon a appelé ses "camarades" à ne pas oublier les femmes du FPI détenues ou en exil, dont Simone Gbagbo, l'épouse de l'ancien président détenue à Odienné et inculpée pour "crimes économiques".

Toutefois, la secrétaire nationale chargée de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique du FPI, Agnès Monet, a pour sa part appelé les femmes du parti à "garder espoir" à travers cette fête des mères. "Nous tuons en nous la haine, la soif de vengeance pour célébrer l'amour, la vie et l'espérance", a-t-elle dit.

Le président par intérim du FPI, Miaka Oureto qui a également pris part à cette célébration, remerciant toutes les femmes du FPI, "qui ont porté en elle la grossesse de la démocratie en Côte d'Ivoire par leur courage et leur lutte".
Des vivres et non vivres ont été offerts aux épouses et parentes des cadres et militants du FPI en exil ou en détention.

Plusieurs militants pro-Gbagbo ont pris le chemin de l'exil ou ont été arrêtés après la crise postélectorale, soldées par la chute de leur leader qui refusait de reconnaitre la victoire de son adversaire, Alassane Ouattara, au second tour de l'élection présidentielle de 2010. Ces violences ont fait plus de 3000 morts.

(AIP)
amak/tm
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