Qui est Simone Gbagbo, la femme qui fait si peur au pouvoir ? Pourquoi trouble-t-elle le sommeil de Ouattara ? Pourquoi s’acharne-t-il autant sur elle ? Au cours d’une conférence qu’elle a prononcée, samedi dernier, au siège provisoire du Fpi, à Attoban, à l’occasion de la fête des mères, Agnès Monnet, maître assistante, enseignante-chercheure à l’Ens, a présenté toutes les facettes de l’épouse de Laurent Gbagbo. Une combattante syndicale et politique. Une intellectuelle qui laisse à la postérité des œuvres de renom. Une Première dame de Côte d’Ivoire. «Simone Gbagbo a porté la grossesse de la démocratie», retient-elle. S’appuyant sur un ouvrage de Pr. Séri Bailly, la conférencière a relevé que Simone Gbagbo était en première ligne de la lutte politique pour le retour du multipartisme. «Elle n’est pas n’importe qui, elle n’est pas n’importe quoi. Elle incarne la lutte dont on croit la femme incapable», a indiqué Agnès Monnet. Elle a, ajoute-t-elle, vaillamment milité au Syndicat national des enseignants du second degré (Synesci), et dirigé, brillamment, le Syndicat national des enseignants du supérieur (Synares).
Selon Agnès Monnet, Simone Gbagbo est une intellectuelle au sens propre du terme. Elle est titulaire d’un doctorat 3ème cycle dont la thèse est consacrée au langage tambouriné. Bien plus, «Simone Gbagbo a le discours le plus efficace et le plus redoutable», observe-t-elle. Toutes ses qualités ajoutées à sa bravoure d’homme, la conférencière dit comprendre aisément pourquoi Simone Gbagbo est tant redoutée. «Elle hante la vie d’Alassane Dramane Ouattara qui ne veut pas la voir libre», précise-t-elle. Pour ce faire, ses soutiens et lui sont inscrits dans une véritable campagne de diabolisation en faisant d’elle un bouc-émissaire, une femme porteuse de tous les péchés d’Israël. Ne sachant pas comment la réduire au silence et incapables de l’affronter sur le terrain politique. Alors, «on l’a accusée d’entretenir les escadrons de la mort. On dit qu’elle est à l’origine des malheurs de son époux. On dit qu’elle tresse ses cheveux avec les nerfs du corps humain. On l’a traite de sorcière et de femme intrigante». Mais Agnès Monnet fait remarquer que toute cette diabolisation relève de la méthode des impérialistes : «Les impérialistes satanisent pour mieux asservir». Avant de dire haut et fort : «Nous revendiquons Simone Gbagbo comme notre icône».
Benjamin Koré
Selon Agnès Monnet, Simone Gbagbo est une intellectuelle au sens propre du terme. Elle est titulaire d’un doctorat 3ème cycle dont la thèse est consacrée au langage tambouriné. Bien plus, «Simone Gbagbo a le discours le plus efficace et le plus redoutable», observe-t-elle. Toutes ses qualités ajoutées à sa bravoure d’homme, la conférencière dit comprendre aisément pourquoi Simone Gbagbo est tant redoutée. «Elle hante la vie d’Alassane Dramane Ouattara qui ne veut pas la voir libre», précise-t-elle. Pour ce faire, ses soutiens et lui sont inscrits dans une véritable campagne de diabolisation en faisant d’elle un bouc-émissaire, une femme porteuse de tous les péchés d’Israël. Ne sachant pas comment la réduire au silence et incapables de l’affronter sur le terrain politique. Alors, «on l’a accusée d’entretenir les escadrons de la mort. On dit qu’elle est à l’origine des malheurs de son époux. On dit qu’elle tresse ses cheveux avec les nerfs du corps humain. On l’a traite de sorcière et de femme intrigante». Mais Agnès Monnet fait remarquer que toute cette diabolisation relève de la méthode des impérialistes : «Les impérialistes satanisent pour mieux asservir». Avant de dire haut et fort : «Nous revendiquons Simone Gbagbo comme notre icône».
Benjamin Koré