Les Eléphants prennent une bonne option
Sans être galactiques, les Eléphants de Côte d’Ivoire sont allés enregistrer une large et importante victoire en Gambie. Face aux Scorpions gambiens, Sabri Lamouchi et ses poulains ont assuré l’essentiel. Même si la manière laisse à désirer, le score de trois à zéro en terrain adverse achève de convaincre que la Côte d’Ivoire est bien une grande équipe et que son classement FIFA est loin d’être usurpé. Toutefois, autant on peut se féliciter de l’efficacité de l’équipe de Lamouchi, quatre occasions et trois buts, on reste sur notre faim quant au jeu produit par les pachydermes. Car dans l’ensemble, l’équipe ivoirienne a été moyenne. Et nombreux sont les observateurs qui pensent qu’elle doit plus cette victoire à la grande expérience des éléments qui la composent.
La défense et le milieu à la peine
L’état de la pelouse de l’Independance stadium de Banjul et la forte chaleur sont certainement pour quelque chose dans le rendement du milieu de terrain ivoirien. Il n’y a qu’à voir le nombre incalculable de ballons perdu dans l’entre jeu. Mais le terrain et la chaleur ne sauraient expliquer totalement cette baisse de régime. Certainement la fatigue de fin se saison a un peu coupé les jambes des Romaric, Tioté et Yaya Touré. Seul Serey Dié semblait être à niveau.
La défense a quelque peu souffert. Surtout dans l’axe. L’axe expérimentale utilisée par Lamouchi avec le duo Angouan Brou et Didier Zokora a montré ses limites et donné beaucoup de frayeurs. Deux joueurs de petite taille face à des véloces attaquants gambiens. Le débat physique était perdu d’avance. Tout comme la bataille aérienne. Zokora, après deux ou trois ratés, a dû se reprendre, puiser dans sa grande expérience pour essayer de stabiliser la situation. Sinon, les latéraux Boka Arthur et Serge Aurier ont assuré. Pour sa première apparition, le Toulousain a fait juste son TAF. Sans être extraordinaire, Serge Aurier a joué juste, malgré quelques pertes de balle. On peut toutefois regretter que ces deux latéraux n’aient pas très souvent pris les couloirs pour créer le surnombre et adresser des centres aux attaquants ivoiriens. La satisfaction dans le secteur défensif est le retour de Bamba Souleiman. Il apportera sa puissance et sa taille à Dar-Es-Salam, le week end prochain.
L’attaque a fait son boulot
En alignant Bony Wilfried et Traoré Lacina soutenus par Yaya Touré, Sabri Lamouchi affichait clairement sa volonté de gagner cette partie. Et au final chacun de ses avants a inscrit son but. Traoré auteur d’une passe décisive et d’un but. Même bilan pour Bony Wilfried. Yaya Touré, peu en vue dans cette partie, a prouvé qu’il peut à tout moment sortir un geste de génie pour faire mouche. Et son somptueux coup franc vient apporter du crédit à cette assertion. Mais, il y a encore du travail à faire pour rendre cette attaque plus dynamique. Certainement que le retour de Gervinho pour le match contre la Tanzanie la rendra encore plus redoutable. Surtout que le néo Eléphants, Bolly Mathis a montré de bonnes dispositions. Bonne technique, vitesse d’accélération et bonne qualité de centre.
Coaching de Lamouchi
Autant il a eu le nez creux en alignant Aurier sur le côté droit de la défense, autant son choix des hommes dans l’axe de la défense était risqué. Et n’eut été la maladresse des attaquants gambiens, la Côte d’Ivoire auraient encaissé un, deux ou trois buts. Lamouchi doit comprendre que cette paire n’est pas une assurance tout risque et son hésitation a quelque peu déstabilisé les milieux de terrain. Ils avaient tellement peur de perdre les ballons qu’ils finissaient par faire de mauvais choix. Romaric devait apporter de la puissance et donner de la profondeur au jeu en administrant de longs ballons. Malheureusement, il n’était pas dans son meilleur jour et très vite il a été gagné par la fatigue. Mais les entrées de Mathis, Sio Giavani et Bamba Souleiman ont été à propos. Sabri Lamouchi doit travailler avec son groupe à la récupération du ballon, solidifier sa défense et donner plus de vitesse au jeu des Eléphants.
KL
Sans être galactiques, les Eléphants de Côte d’Ivoire sont allés enregistrer une large et importante victoire en Gambie. Face aux Scorpions gambiens, Sabri Lamouchi et ses poulains ont assuré l’essentiel. Même si la manière laisse à désirer, le score de trois à zéro en terrain adverse achève de convaincre que la Côte d’Ivoire est bien une grande équipe et que son classement FIFA est loin d’être usurpé. Toutefois, autant on peut se féliciter de l’efficacité de l’équipe de Lamouchi, quatre occasions et trois buts, on reste sur notre faim quant au jeu produit par les pachydermes. Car dans l’ensemble, l’équipe ivoirienne a été moyenne. Et nombreux sont les observateurs qui pensent qu’elle doit plus cette victoire à la grande expérience des éléments qui la composent.
La défense et le milieu à la peine
L’état de la pelouse de l’Independance stadium de Banjul et la forte chaleur sont certainement pour quelque chose dans le rendement du milieu de terrain ivoirien. Il n’y a qu’à voir le nombre incalculable de ballons perdu dans l’entre jeu. Mais le terrain et la chaleur ne sauraient expliquer totalement cette baisse de régime. Certainement la fatigue de fin se saison a un peu coupé les jambes des Romaric, Tioté et Yaya Touré. Seul Serey Dié semblait être à niveau.
La défense a quelque peu souffert. Surtout dans l’axe. L’axe expérimentale utilisée par Lamouchi avec le duo Angouan Brou et Didier Zokora a montré ses limites et donné beaucoup de frayeurs. Deux joueurs de petite taille face à des véloces attaquants gambiens. Le débat physique était perdu d’avance. Tout comme la bataille aérienne. Zokora, après deux ou trois ratés, a dû se reprendre, puiser dans sa grande expérience pour essayer de stabiliser la situation. Sinon, les latéraux Boka Arthur et Serge Aurier ont assuré. Pour sa première apparition, le Toulousain a fait juste son TAF. Sans être extraordinaire, Serge Aurier a joué juste, malgré quelques pertes de balle. On peut toutefois regretter que ces deux latéraux n’aient pas très souvent pris les couloirs pour créer le surnombre et adresser des centres aux attaquants ivoiriens. La satisfaction dans le secteur défensif est le retour de Bamba Souleiman. Il apportera sa puissance et sa taille à Dar-Es-Salam, le week end prochain.
L’attaque a fait son boulot
En alignant Bony Wilfried et Traoré Lacina soutenus par Yaya Touré, Sabri Lamouchi affichait clairement sa volonté de gagner cette partie. Et au final chacun de ses avants a inscrit son but. Traoré auteur d’une passe décisive et d’un but. Même bilan pour Bony Wilfried. Yaya Touré, peu en vue dans cette partie, a prouvé qu’il peut à tout moment sortir un geste de génie pour faire mouche. Et son somptueux coup franc vient apporter du crédit à cette assertion. Mais, il y a encore du travail à faire pour rendre cette attaque plus dynamique. Certainement que le retour de Gervinho pour le match contre la Tanzanie la rendra encore plus redoutable. Surtout que le néo Eléphants, Bolly Mathis a montré de bonnes dispositions. Bonne technique, vitesse d’accélération et bonne qualité de centre.
Coaching de Lamouchi
Autant il a eu le nez creux en alignant Aurier sur le côté droit de la défense, autant son choix des hommes dans l’axe de la défense était risqué. Et n’eut été la maladresse des attaquants gambiens, la Côte d’Ivoire auraient encaissé un, deux ou trois buts. Lamouchi doit comprendre que cette paire n’est pas une assurance tout risque et son hésitation a quelque peu déstabilisé les milieux de terrain. Ils avaient tellement peur de perdre les ballons qu’ils finissaient par faire de mauvais choix. Romaric devait apporter de la puissance et donner de la profondeur au jeu en administrant de longs ballons. Malheureusement, il n’était pas dans son meilleur jour et très vite il a été gagné par la fatigue. Mais les entrées de Mathis, Sio Giavani et Bamba Souleiman ont été à propos. Sabri Lamouchi doit travailler avec son groupe à la récupération du ballon, solidifier sa défense et donner plus de vitesse au jeu des Eléphants.
KL