Abidjan - L’expert indépendant de l’Organisation des Nations Unies (ONU) sur les questions des droits de l’Homme, Doudou Diène, espère voir prorogé le mandat de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), censé s’achever en septembre.
Cette recommandation de M. Diène, contenu dans son dernier rapport sur la Côte d’Ivoire rendu public mardi à Genève (Suisse), vise à permettre à la CDVR de "mener à terme les activités contenues dans ses termes de référence", indique un communiqué de la Commission des droits de l’Homme de l’ONU dont l’AIP a reçu copie.
" Le dialogue politique constitue la condition fondamentale du relèvement socio-économique de la Côte d’Ivoire. Son enjeu ultime est de faire du cadre démocratique national le seul terrain crédible du débat politique, de nature à délégitimer le recours à la violence et à conforter une culture de la paix ", souligne M. Diène.
Il a également noté l’"urgente nécessité pour la Côte d’Ivoire d’œuvrer pour la stabilité et la paix sociale dans la perspective d’un climat propice aux investissements et au progrès économique et social indispensable à la satisfaction des besoins de base de la population".
M. Diène insiste aussi sur "des redressements à apporter dans l’organisation des élections, notamment concernant la liste électorale et la réforme de la Commission électorale indépendante". "Pareilles mesures pourraient davantage inciter les acteurs de l’opposition à être plus attentifs aux appels qui leur sont lancés", estime-t-il.
Créée en juillet 2011, la CDVR, présidée par l’ex-Premier ministre Charles Konan Banny, a pour mission de "conduire les ivoiriens vers la réconciliation", après une décennie de crise militaro-politique qui a durement fragilisé la cohésion sociale.
Elle doit "veiller à créer les conditions d’une paix permanente en proposant des outils de veille et de prévention qui mettent la Côte d’Ivoire à l’abri de nouvelles secousses".
(AIP)
en/tm
Cette recommandation de M. Diène, contenu dans son dernier rapport sur la Côte d’Ivoire rendu public mardi à Genève (Suisse), vise à permettre à la CDVR de "mener à terme les activités contenues dans ses termes de référence", indique un communiqué de la Commission des droits de l’Homme de l’ONU dont l’AIP a reçu copie.
" Le dialogue politique constitue la condition fondamentale du relèvement socio-économique de la Côte d’Ivoire. Son enjeu ultime est de faire du cadre démocratique national le seul terrain crédible du débat politique, de nature à délégitimer le recours à la violence et à conforter une culture de la paix ", souligne M. Diène.
Il a également noté l’"urgente nécessité pour la Côte d’Ivoire d’œuvrer pour la stabilité et la paix sociale dans la perspective d’un climat propice aux investissements et au progrès économique et social indispensable à la satisfaction des besoins de base de la population".
M. Diène insiste aussi sur "des redressements à apporter dans l’organisation des élections, notamment concernant la liste électorale et la réforme de la Commission électorale indépendante". "Pareilles mesures pourraient davantage inciter les acteurs de l’opposition à être plus attentifs aux appels qui leur sont lancés", estime-t-il.
Créée en juillet 2011, la CDVR, présidée par l’ex-Premier ministre Charles Konan Banny, a pour mission de "conduire les ivoiriens vers la réconciliation", après une décennie de crise militaro-politique qui a durement fragilisé la cohésion sociale.
Elle doit "veiller à créer les conditions d’une paix permanente en proposant des outils de veille et de prévention qui mettent la Côte d’Ivoire à l’abri de nouvelles secousses".
(AIP)
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