M’Bahiakro - Le marché de M’Bahiakro est caractérisé actuellement par la rareté et par conséquent, la cherté des produits vivriers, constate l’AIP.
La commune de M’Bahiakro, située dans la région de l’Iffou (Est), connaît des difficultés diverses en terme de disponibilité de produits maraîchers tels l’aubergine, la tomate, le piment, l’arachide, la graine de palme et la banane.
Le constat effectué sur le terrain par l’AIP, mercredi, jour de marché, et vendredi, a permis de vérifier que les étals des commerçants sont presque vides. Les quelques vendeuses qui en disposent font donc monter les enchères. D'où le fait qu'un petit tas d’à peine cinq aubergines coûte 100 francs et trois tomates 200 FCFA.
« Nous allons en acheter loin d’ici, quelquefois même après Daoukro (à plus de 100 km de M’Bahiakro, ndlr) et dans des conditions difficiles, se justifie dame Ahou, l’une des vendeuses.
Une situation qui n’est pas faite pour arranger les ménages. « Je suis venue avec 3.000 francs au marché ce matin, mais voyez dans mon panier, il n’y a rien de bon », s’indigne Mme Kouassi, une femme de ménage rencontrée vendredi matin au marché. « Même l’igname qui est plus cultivée et plus consommée ici est devenue chère alors qu’on ne trouve même pas de banane », déplore-t-elle.
Dans son Programme national d’investissement agricole (PNIA), le Gouvernement ivoirien accorde une place de choix aux cultures vivrières, en vue d’atteindre, à l’horizon 2016, l’autosuffisance alimentaire.
(AIP)
djmzb/kkp/cmas
La commune de M’Bahiakro, située dans la région de l’Iffou (Est), connaît des difficultés diverses en terme de disponibilité de produits maraîchers tels l’aubergine, la tomate, le piment, l’arachide, la graine de palme et la banane.
Le constat effectué sur le terrain par l’AIP, mercredi, jour de marché, et vendredi, a permis de vérifier que les étals des commerçants sont presque vides. Les quelques vendeuses qui en disposent font donc monter les enchères. D'où le fait qu'un petit tas d’à peine cinq aubergines coûte 100 francs et trois tomates 200 FCFA.
« Nous allons en acheter loin d’ici, quelquefois même après Daoukro (à plus de 100 km de M’Bahiakro, ndlr) et dans des conditions difficiles, se justifie dame Ahou, l’une des vendeuses.
Une situation qui n’est pas faite pour arranger les ménages. « Je suis venue avec 3.000 francs au marché ce matin, mais voyez dans mon panier, il n’y a rien de bon », s’indigne Mme Kouassi, une femme de ménage rencontrée vendredi matin au marché. « Même l’igname qui est plus cultivée et plus consommée ici est devenue chère alors qu’on ne trouve même pas de banane », déplore-t-elle.
Dans son Programme national d’investissement agricole (PNIA), le Gouvernement ivoirien accorde une place de choix aux cultures vivrières, en vue d’atteindre, à l’horizon 2016, l’autosuffisance alimentaire.
(AIP)
djmzb/kkp/cmas