Gagnoa – Une délégation de Côte d’Ivoire Energie et du Bureau national d’études techniques et de développement (Bnetd) a procédé samedi en collaboration avec les autorités préfectorales de la région du Gôh et avec les chefs de village et de communautés des départements de Gagnoa et d’Oumé au lancement de l’étude d’impact environnemental et social dans cette région, en rapport avec le projet d’aménagement hydro électrique de Soubré.
Selon le responsable environnement de la Société des énergies de Côte d’Ivoire, Kassi Bagaman, avec la construction du barrage hydroélectrique de Soubré, l’énergie produite doit parcourir un certain nombre de régions et nécessite qu’une étude d’impact des zones traversées par les lignes de hautes tensions soient faites. Ce, afin d’identifier les individus et les biens affectés par ces futures pilonnes et lignes d’évacuation de l’électricité produite à destination d’Abidjan.
Le parcours de 370 Km de ces lignes de hautes tensions partent de Soubré (Sud-ouest) à Abidjan Yopougon et Abobo (Sud-est) en passant par la région du Gôh (Gagnoa et Oumé), les départements de Lakota, Divo, Taabo, Agboville.
Kassi Bagaman a expliqué aux chefs de village et de communautés que la rencontre du jour était le lancement de cette étude dans la région du Gôh qui va voir arriver dans les prochains jours des techniciens du Bnetd sur le terrain pour mener les enquêtes dans les villages et campements touchés, pour permettre une réparation des personnes qui auront leurs biens affectés par le projet.
Le chef de Service évaluation environnementale du Bnetd, Dogoua Michel a lancé un appel aux populations afin qu’elles donnent des informations fiables pour permettre d’identifier de façon précise les biens et les êtres qui seront touchés par le projet, notamment la superficie des terrains concernés, les propriétaires, le contenu des parcelles (plantations, forêts classées, animaux, etc).
Toutes les populations affectées par le projet seront indemnisées depuis Soubré où le barrage sera implanté et l’énergie produite et transportée jusqu’à sa destination finale, a rassuré Kassi Bagaman.
Les chefs de village ont souhaité que le barème inadapté des indemnisations soit revu à la hausse.
Le programme des études d’impacts environnemental et social du barrage s’étend sur 15 mois.
Côte d’Ivoire Energie a en charge la construction du barrage de Soubré et des lignes d’évacuation de l’énergie produite. Le projet sera exécuté par une entreprise chinoise, Sinohydro, et à terme le barrage aura une capacité de production annuelle de 1170 Gigawatts/heure, et représentera le tiers de la production énergétique ivoirienne, rappelle-t-on.
L’ouvrage dont la fin des travaux est prévue dans cinq ans a vu la pose de sa première pierre par le Président Alassane Ouattara le 25 février à Soubré, en présence de l’ambassadeur chinois. Il a un coût de 331 milliards de francs CFA.
(AIP)
jmk/cmas
Selon le responsable environnement de la Société des énergies de Côte d’Ivoire, Kassi Bagaman, avec la construction du barrage hydroélectrique de Soubré, l’énergie produite doit parcourir un certain nombre de régions et nécessite qu’une étude d’impact des zones traversées par les lignes de hautes tensions soient faites. Ce, afin d’identifier les individus et les biens affectés par ces futures pilonnes et lignes d’évacuation de l’électricité produite à destination d’Abidjan.
Le parcours de 370 Km de ces lignes de hautes tensions partent de Soubré (Sud-ouest) à Abidjan Yopougon et Abobo (Sud-est) en passant par la région du Gôh (Gagnoa et Oumé), les départements de Lakota, Divo, Taabo, Agboville.
Kassi Bagaman a expliqué aux chefs de village et de communautés que la rencontre du jour était le lancement de cette étude dans la région du Gôh qui va voir arriver dans les prochains jours des techniciens du Bnetd sur le terrain pour mener les enquêtes dans les villages et campements touchés, pour permettre une réparation des personnes qui auront leurs biens affectés par le projet.
Le chef de Service évaluation environnementale du Bnetd, Dogoua Michel a lancé un appel aux populations afin qu’elles donnent des informations fiables pour permettre d’identifier de façon précise les biens et les êtres qui seront touchés par le projet, notamment la superficie des terrains concernés, les propriétaires, le contenu des parcelles (plantations, forêts classées, animaux, etc).
Toutes les populations affectées par le projet seront indemnisées depuis Soubré où le barrage sera implanté et l’énergie produite et transportée jusqu’à sa destination finale, a rassuré Kassi Bagaman.
Les chefs de village ont souhaité que le barème inadapté des indemnisations soit revu à la hausse.
Le programme des études d’impacts environnemental et social du barrage s’étend sur 15 mois.
Côte d’Ivoire Energie a en charge la construction du barrage de Soubré et des lignes d’évacuation de l’énergie produite. Le projet sera exécuté par une entreprise chinoise, Sinohydro, et à terme le barrage aura une capacité de production annuelle de 1170 Gigawatts/heure, et représentera le tiers de la production énergétique ivoirienne, rappelle-t-on.
L’ouvrage dont la fin des travaux est prévue dans cinq ans a vu la pose de sa première pierre par le Président Alassane Ouattara le 25 février à Soubré, en présence de l’ambassadeur chinois. Il a un coût de 331 milliards de francs CFA.
(AIP)
jmk/cmas
