Le comité de pilotage du projet d’appui à la gouvernance universitaire et à la reforme de l’enseignement (Agures) a tenu, jeudi dernier, sa seconde réunion. Présidée par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique et Christian Oquet, conseiller de coopération et d’action culturelle à l’ambassade de France. Il s’agit, à travers ce projet, de mettre l’offre de formation universitaire au format Lmd en phase avec les besoins en matière d’offres d’emplois, en apportant un appui au développement de la professionnalisation des formations supérieures et à l’amélioration de la bonne gouvernance du système de scolarité essentielle au pilotage des établissements d’enseignement supérieur. Le projet Agures court sur 36 mois et est financé à hauteur de 656 millions. Cette réunion a permis au chef du projet, Merawa Mohamadou, après une brève présentation du projet Agures, de faire le point d’exécution du projet. Le projet Agures comprend 3 composantes. La première concerne la restructuration du système de scolarité des universités publiques. Elle a bénéficié de plus de 140 millions de francs. Soit 44,2% de taux de financement sur les 318.160.000, la seconde concerne l’appui à la consolidation du système Lmd dans les établissements publics et privés d’enseignement supérieur et professionnalisation de l’offre de formation universitaire. Elle n’a bénéficié, à ce jour, que de 23 millions soit 9,4% de taux de financement sur 37 millions. Quant à la composante 3, elle a trait à la gestion et au fonctionnement du projet et a bénéficié de 10 millions de financement sur 140 millions au 17 juin 2013. Selon le chef du projet Agures, Pr. Merawa, les activités réalisées en 2012 ont été financées à hauteur de 173.831.425 F CFA et sont en cohérence avec celles initialement prévues dans le rapport de présentation du projet. Le bilan des activités réalisées pour l’année 2012 est donc positif. Pour rappel, le projet prend fin en 2015 et enttend répondre aux besoins du l’enseignement supérieur et de la recherche. Selon le ministre Cissé Ibrahim Bacongo, ce projet va beaucoup apporter à l’enseignement supérieur dans sa mission de contribuer au développement. Idée renchérie par Christian Oquet qui a soutenu que le projet est entré dans sa phase active. L’enseignement et la recherche sont les moteurs du développement. Il a promis, au nom de l’ambassadeur de France, de respecter les engagements pris dans le cadre du projet et leur renforcement.
Jean Prisca
Jean Prisca