En réaction à l’attaque d’un convoi de la gendarmerie nationale ayant fait des blessés graves, selon des sources proches du commandement supérieur, le maire de la commune a donné de plus amples détails.
Ils pensaient avoir terminé leur journée. Que non… Des gendarmes revenant gaiement à leur base ont été attaqués nuitamment, dimanche, à quelques kilomètres de Dabou. Ils venaient de boucler une mission de déguerpissement dans la forêt de Sassandra, a-t-on appris de sources proches de la gendarmerie. L’attaque inattendue qui a fait cinq blessés dont deux graves a pris pour cible des gendarmes de l’escadron de Dimbokro. Selon le maire de la ville, Mohamed Sess Soukou, joint hier par téléphone, le pire a été évité. Il affirme qu’il a visité les blessés, lundi, en fin de soirée. « Ils étaient blessés certes, mais leur vie n’était pas en danger », a assuré le maire. Non sans ajouter que ce sont des coupeurs de route, un phénomène répandu dans cette région, qui ont commis le forfait. « Il y a eu échange de tirs ; les gendarmes ont été blessés. Les coupeurs de route aussi, mais comme ce sont des hors-la-loi, ils ne peuvent plus venir se faire soigner ; ils ont pris la tangente », a-t-il précisé. C’est à 21 h 30, selon les informations reçues, que les deux mini-cars transportant 35 gendarmes sont stoppés par des bandits au carrefour d’Agbaille, une localité située à quelque 15 kilomètres de a ville. Sans autre forme de procès, les bandits, embusqués dans l’obscurité, ont ouvert le feu sur les forces de l’ordre. Les blessés ont été transférés à l’Hôpital militaire d’Abidjan (Hma) à Abidjan. Relayant l’information, hier, l’Agence ivoirienne de presse (Aip) a rapporté des propos d’un des rescapés. « Lorsque nous sommes arrivés en ce lieu, les bandits, encagoulés ont ouvert le feu à bout portant, atteignant cinq d’entre nous. Nous avons riposté promptement, mais nous ne pouvons pas affirmer avoir atteint les bandits, compte tenu de l’obscurité », a indiqué le lieutenant Dégui Tapé Julien, hospitalisé à l’hôpital méthodiste de Dabou.
Danielle Tagro
Ils pensaient avoir terminé leur journée. Que non… Des gendarmes revenant gaiement à leur base ont été attaqués nuitamment, dimanche, à quelques kilomètres de Dabou. Ils venaient de boucler une mission de déguerpissement dans la forêt de Sassandra, a-t-on appris de sources proches de la gendarmerie. L’attaque inattendue qui a fait cinq blessés dont deux graves a pris pour cible des gendarmes de l’escadron de Dimbokro. Selon le maire de la ville, Mohamed Sess Soukou, joint hier par téléphone, le pire a été évité. Il affirme qu’il a visité les blessés, lundi, en fin de soirée. « Ils étaient blessés certes, mais leur vie n’était pas en danger », a assuré le maire. Non sans ajouter que ce sont des coupeurs de route, un phénomène répandu dans cette région, qui ont commis le forfait. « Il y a eu échange de tirs ; les gendarmes ont été blessés. Les coupeurs de route aussi, mais comme ce sont des hors-la-loi, ils ne peuvent plus venir se faire soigner ; ils ont pris la tangente », a-t-il précisé. C’est à 21 h 30, selon les informations reçues, que les deux mini-cars transportant 35 gendarmes sont stoppés par des bandits au carrefour d’Agbaille, une localité située à quelque 15 kilomètres de a ville. Sans autre forme de procès, les bandits, embusqués dans l’obscurité, ont ouvert le feu sur les forces de l’ordre. Les blessés ont été transférés à l’Hôpital militaire d’Abidjan (Hma) à Abidjan. Relayant l’information, hier, l’Agence ivoirienne de presse (Aip) a rapporté des propos d’un des rescapés. « Lorsque nous sommes arrivés en ce lieu, les bandits, encagoulés ont ouvert le feu à bout portant, atteignant cinq d’entre nous. Nous avons riposté promptement, mais nous ne pouvons pas affirmer avoir atteint les bandits, compte tenu de l’obscurité », a indiqué le lieutenant Dégui Tapé Julien, hospitalisé à l’hôpital méthodiste de Dabou.
Danielle Tagro
