La communauté maritime internationale a célébré, hier mardi 25 juin, la troisième journée mondiale des gens de mer. En Côte d’Ivoire, l’événement a été célébré à Treichville, en présence du représentant du Directeur général des transports maritimes et de plusieurs étudiants de l’académie de recherche, des sciences et techniques de la mer. Cette célébration fut l’occasion pour les étudiants et les gens de la mer de faire un plaidoyer pour l’amélioration des conditions de vie et de travail. Des doléances que les autorités ont promis prendre en compte en augmentant, par exemple, le nombre de marins au plan national. Puisque la Côte d’Ivoire accuse un déficit à ce niveau. Les nouvelles formes d’exploitation de l’espace maritime exposent à davantage de responsabilités dans la lutte contre la piraterie, le terrorisme en mer et la survenance d’accidents. C’est pourquoi, l’Organisation maritime internationale (Omi), en adoptant cette année le thème«Les faces de la mer», appelle la communauté internationale à avoir un «regard particulier» sur les 1,5 millions de navigants ou gens de mer qui servent à bord des navires à travers le monde. Au risque de leur vie, ces derniers contribuent largement au développement économique de la planète. Les progrès accomplis dans ce secteur appellent tous les acteurs maritimes à redoubler d’effort pour garantir de meilleures conditions de travail à tous les acteurs intervenant en mer et pérenniser ce corps de métier. Pour sa part, la Côte d’Ivoire qui dispose d’un littoral de plus de 550 km, d’une zone économique exclusive de 202 000 km2, de deux ports maritimes et d’une Académie maritime dont la vocation est la formation des Gens de Mer, a pris un engagement prioritaire vers une politique d’amélioration des conditions de travail et de vie optimales des gens de mer dans les ports et en mer, a expliqué le ministre des Transports, Gaoussou Touré, dans le message du gouvernement, publié la veille à l’occasion de la 3e journée des gens de mer.
C.A
C.A