Et revoilà le FPI. Adepte de la politique de la fuite en avant, le parti à la rose s’est encore tristement illustré à la veille de la reprise du dialogue républicain demandée par le gouvernement ivoirien. Invité à la table de négociation pour aplanir les différends en vue de la stabilité politique sur les bords de la lagune ébrié, le FPI, a, remis au gout du jour ses préalables farfelus. En plus de dépoussiérer ses conditions connues déjà relevant plus de l’imaginaire que du réel, le FPI, dans le communiqué de la session ordinaire de son secrétariat général tenu le mardi dernier, exige ici et maintenant et ce sans conditions aucune, la libération du secrétaire général par intérim de sa jeunesse Koua Justin. La liste des préalables s’est donc allongée avec cette nouvelle exigence. «Le Secrétariat Général du FPI attend du Gouvernement qu’il crée sans délai et en toute responsabilité un environnement de dialogue définitivement débarrassé des tares qui le plombent : le climat de terreur savamment entretenu, les enlèvements, emprisonnements et traques continuelles des militants de l’opposition, la pratique scandaleuse de la justice des vainqueurs, et la confiscation inadmissible des médias d’Etat. En tout état de cause, le Secrétariat Général du FPI reste convaincu que la libération immédiate et sans condition de Koua Justin et la mise en œuvre effective des points de convergence obtenus lors de la première partie du dialogue politique créeront sans nul doute un environnement propice à la reprise des négociations en ce qu’ils constituent un gage de bonne foi du pouvoir. Il y va de la reconstitution du tissu social ivoirien en vue d’une réconciliation nationale réelle en Côte d’Ivoire», a longuement vociféré, Richard Kodjo, secrétaire général par intérim et porte-parole du parti bleu. Avant d’exiger du gouvernement l’arrêt immédiat de toute procédure à l’encontre de Koua Justin. Parce que, a-t-il ajouté, il est un cadre fonctionnaire de son état et citoyen libre d’opinion.
«Il doit être libéré prestement», a-t-il recommandé. On le voit, le Front populaire ivoirien certainement dans sa logique de nuire au gouvernement n’a aucune envie de se retrouver sur la table de négociation. Cependant, il joue la carte de la ruse pour espérer tromper. Sinon de quoi parle-t-il au juste? Comment dans une ambiance chaotique, marquée selon le FPI, par des arrestations, des enlèvements tous azimuts des militants de l’opposition, sa direction peut-elle se retrouver à tout moment pour se prononcer sur la situation du pays? Quel environnement de dialogue réclame le parti de Miaka Ouréto quand ses responsables circulent librement en Côte d’Ivoire, effectuent des tournées de remobilisation de leurs bases ? Pour donc justifier leur refuse de négocier avec les autorités, le FPI de manière consciente se plonge dans un monde imaginaire totalement en déphasage avec la réalité qu’il enrobe du cas Koua Justin. Concernant la mise aux arrêts du secrétaire général par intérim du FPI, le parti fondé par l’ex-chef de l’Etat, Laurent Gbagbo tente de faire diversion. Pour lui, Koua Justin a été arrêté pour ses opinions. Alors que tout le monde sait que ce responsable de jeunesse faisait l’apologie et la promotion d’un coup de force contre le pouvoir sans que sa direction ne lève le petit doigt pour le rappeler à l’ordre. Avant d’être cité par des déstabilisateurs pris sur le théâtre des opérations comme étant l’un des commanditaires des attaques armées. En dépit de la bonne disposition des autorités à faire en sorte que le dialogue commande le débat politique ivoirien, le FPI continue de visiter son calendrier à lui et essaie de se soustraire du cadre de dialogue par des conditions incongrues. Le son de la cloche n’a pas changé : justice de vainqueurs, enlèvements, tortures, médias d’Etat aux ordres sont imaginés pour freiner le dialogue républicain. La marche de la mauvaise foi, de la manigance, de la manipulation et des accusations gratuites n’est donc pas sur le point de prendre fin.
Lacina Ouattara
«Il doit être libéré prestement», a-t-il recommandé. On le voit, le Front populaire ivoirien certainement dans sa logique de nuire au gouvernement n’a aucune envie de se retrouver sur la table de négociation. Cependant, il joue la carte de la ruse pour espérer tromper. Sinon de quoi parle-t-il au juste? Comment dans une ambiance chaotique, marquée selon le FPI, par des arrestations, des enlèvements tous azimuts des militants de l’opposition, sa direction peut-elle se retrouver à tout moment pour se prononcer sur la situation du pays? Quel environnement de dialogue réclame le parti de Miaka Ouréto quand ses responsables circulent librement en Côte d’Ivoire, effectuent des tournées de remobilisation de leurs bases ? Pour donc justifier leur refuse de négocier avec les autorités, le FPI de manière consciente se plonge dans un monde imaginaire totalement en déphasage avec la réalité qu’il enrobe du cas Koua Justin. Concernant la mise aux arrêts du secrétaire général par intérim du FPI, le parti fondé par l’ex-chef de l’Etat, Laurent Gbagbo tente de faire diversion. Pour lui, Koua Justin a été arrêté pour ses opinions. Alors que tout le monde sait que ce responsable de jeunesse faisait l’apologie et la promotion d’un coup de force contre le pouvoir sans que sa direction ne lève le petit doigt pour le rappeler à l’ordre. Avant d’être cité par des déstabilisateurs pris sur le théâtre des opérations comme étant l’un des commanditaires des attaques armées. En dépit de la bonne disposition des autorités à faire en sorte que le dialogue commande le débat politique ivoirien, le FPI continue de visiter son calendrier à lui et essaie de se soustraire du cadre de dialogue par des conditions incongrues. Le son de la cloche n’a pas changé : justice de vainqueurs, enlèvements, tortures, médias d’Etat aux ordres sont imaginés pour freiner le dialogue républicain. La marche de la mauvaise foi, de la manigance, de la manipulation et des accusations gratuites n’est donc pas sur le point de prendre fin.
Lacina Ouattara