Abidjan (Côte d’Ivoire) - L’ancien chef de l’Etat ivoirien Henri Konan Bédié, Président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-parti unique), a annoncé, dans un entretien accordé à l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique, à paraître ce lundi, qu’il sera candidat à sa propre succession à la tête du PDCI, si les militants le réclament.
Répondant à ses détracteurs dont Konan Koffi Bertin (KKB), président de la jeunesse de son parti qu’il qualifie de ‘’soldat perdu’’, Henri Konan Bédié fait remarquer qu’il ne veut pas abandonner ’’ses’’ troupes en dépit des nombreuses critiques qui réclament son départ de la tête du parti sexagénaire à l’approche du congrès prévu pour octobre 2013.
’’Si les militants me réclament, je serai candidat à ma succession en octobre’’, annonce-t-il avant de s’en prendre à KKB dont ’’les déclarations montrent qu’il cherche à se positionner avant le congrès’’, mais en ’’réalité c’est un soldat perdu’’, a-t-il dit.
De son soutien à l’actuel chef de l’Etat à la vie du parti qu’il dirige en passant par le procès de confirmation des charges contre l’ex-président Laurent Gbagbo, détenu à la Cour pénale internationale (CPI), Henri Konan Bédié a décoché quelques flèches à ses détracteurs et adversaires.
A l’ancien Premier ministre Charles Konan Banny, par ailleurs, Président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) que l’opinion ivoirienne présente comme son potentiel challenger, le Sphinx de Daoukro (autre appellation de Bédié) conseille de ’’démissionner’’ de l’institution qu’il dirige s’il ’’veut briguer’’ la présidence du Pdci.
Le président du PDCI qui est en alliance avec le Rassemblement des républicains (RDR) du Président Alassane Ouattara donne un satisfecit au Chef de l’Etat ivoirien en estimant que le ’’Président Ouattara et son gouvernement travaillent bien. La reprise des activités est visible, le pays est en chantier, le Président se déplace à l’étranger et trouve des investisseurs’’, se réjouit-il.
Par contre, Bédié juge ’’choquante’’ la décision des juges de la Chambre préliminaire de la CPI qui ont estimé, récemment, que les preuves contre Gbagbo qu’il qualifie de ’’tyran’’ sont insuffisantes.
‘’La crise postélectorale a provoqué la mort de plus de 3 000 personnes. De quelles preuves supplémentaires ont-ils besoin ? Mais laissons la justice suivre son cours’’, préconise-t-il.
Le Président Bédié, en ’’crise ouverte’’ avec une bonne partie de la vieille garde du PDCI a reçu, dimanche, le soutien des délégués départementaux de son parti, en conclave depuis vendredi à Grand-Bassam, la première capitale politique ivoirienne.
Répondant à ses détracteurs dont Konan Koffi Bertin (KKB), président de la jeunesse de son parti qu’il qualifie de ‘’soldat perdu’’, Henri Konan Bédié fait remarquer qu’il ne veut pas abandonner ’’ses’’ troupes en dépit des nombreuses critiques qui réclament son départ de la tête du parti sexagénaire à l’approche du congrès prévu pour octobre 2013.
’’Si les militants me réclament, je serai candidat à ma succession en octobre’’, annonce-t-il avant de s’en prendre à KKB dont ’’les déclarations montrent qu’il cherche à se positionner avant le congrès’’, mais en ’’réalité c’est un soldat perdu’’, a-t-il dit.
De son soutien à l’actuel chef de l’Etat à la vie du parti qu’il dirige en passant par le procès de confirmation des charges contre l’ex-président Laurent Gbagbo, détenu à la Cour pénale internationale (CPI), Henri Konan Bédié a décoché quelques flèches à ses détracteurs et adversaires.
A l’ancien Premier ministre Charles Konan Banny, par ailleurs, Président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) que l’opinion ivoirienne présente comme son potentiel challenger, le Sphinx de Daoukro (autre appellation de Bédié) conseille de ’’démissionner’’ de l’institution qu’il dirige s’il ’’veut briguer’’ la présidence du Pdci.
Le président du PDCI qui est en alliance avec le Rassemblement des républicains (RDR) du Président Alassane Ouattara donne un satisfecit au Chef de l’Etat ivoirien en estimant que le ’’Président Ouattara et son gouvernement travaillent bien. La reprise des activités est visible, le pays est en chantier, le Président se déplace à l’étranger et trouve des investisseurs’’, se réjouit-il.
Par contre, Bédié juge ’’choquante’’ la décision des juges de la Chambre préliminaire de la CPI qui ont estimé, récemment, que les preuves contre Gbagbo qu’il qualifie de ’’tyran’’ sont insuffisantes.
‘’La crise postélectorale a provoqué la mort de plus de 3 000 personnes. De quelles preuves supplémentaires ont-ils besoin ? Mais laissons la justice suivre son cours’’, préconise-t-il.
Le Président Bédié, en ’’crise ouverte’’ avec une bonne partie de la vieille garde du PDCI a reçu, dimanche, le soutien des délégués départementaux de son parti, en conclave depuis vendredi à Grand-Bassam, la première capitale politique ivoirienne.