Korhogo (Côte d'Ivoire)
Le Chef de l'Etat ivoirien, Alassane Ouattara entame mardi une visite d'Etat d'une semaine dans l'extrême Nord du pays dont il est originaire et où le balafon est un instrument essentiel d'expression de la gaieté.
A quelques heures de cette visite qui durera du 2 au 8 juillet prochain, dans les régions de Bagoué (Boundiali), de Poro (Korhogo) et de Tchologo (Ferkéssédougou) qui forment le District des Savanes, les différentes couches socio-professionnelles sont à la tâche pour réserver un accueil chaleureux au Chef de l'Etat.
Les balafonistes qui égayeront le séjour du numéro un ivoirien et sa délégation par des prestations artistiques du terroir, ne sont pas en reste.
Les préparatifs pour rendre le séjour du Président Ouattara, agréable dans le District des savanes vont bon train. Autorités administratives, politiques et coutumières multiplient les réunions et rencontres pour peaufiner l'organisation du séjour présidentiel dans leurs localités.
Les acteurs culturels qui donneront la note musicale de la fête sont, également, à pied d'œuvre. Parmi eux, les balafonistes (ceux qui jouent le balafon) dépoussièrent, à longueur de journée, leur principal instrument de musique : le balafon. La musique du balafon fait partie du riche patrimoine culturel des populations du Nord. "Nous sommes prêts pour la fête'', rassure Fétégué Yéo, membre d'un orchestre de balafon dans la Commune de Korhogo.
Selon lui, les balafonistes déjà organisés partout dans le districts des Savane, le seront encore plus à la faveur de cette visite d'Etat. "Nous faisons des répétitions pour rendre la fête encore plus belle'', ajoute M. Yéo, la quarantaine révolue.
Le balafon est un xylophone composé par un support en bois et bambou sur lequel sont attachées des calebasses percées d'un ou plusieurs trous, surmontées de lames de bois de tailles croissantes. Traditionnellement, ces trous sont recouverts d'une membrane faite de cocon d'araignée. Aujourd'hui, on utilise un simple film plastique ou du papier de cigarette.
Pour éviter d'avoir un instrument trop large, les facteurs les courbent légèrement en arc de cercle, afin de permettre au musicien placé en son centre, de toucher toutes les lames sans se déplacer.
Un balafon est généralement capable de produire de 18 à 25 notes (et comporte donc autant de lames). Cependant, certains balafons portables en comportent beaucoup moins (16, 12, 8 voire 6 ou 7). On en joue soit debout avec des sangles soutenant le balafon, soit assis, et on le frappe au moyen de deux baguettes recouvertes de caoutchouc.
Un orchestre est souvent composé de trois balafons, un grave, un médium et un aigu accompagnés de tambours verticaux et de tambour d'aisselle. Parmi les célèbres joueurs de balafon en Afrique de l'Ouest, on note El Hadj Djéli Sory Kouyaté, Mory Kanté, Adama Condé … Un festival, ‘' le triangle du balafon'' est, chaque année, consacré au balafon, à Sikasso, ville frontalière malienne, à une centaine de kilomètres du District des Savanes.
Les différents orchestres préparent, minutieusement, l'arrivée du chef de l'Etat ivoirien, pour faire montre de leur savoir faire musical aux sons du balafon.
Le Chef de l'Etat ivoirien, Alassane Ouattara entame mardi une visite d'Etat d'une semaine dans l'extrême Nord du pays dont il est originaire et où le balafon est un instrument essentiel d'expression de la gaieté.
A quelques heures de cette visite qui durera du 2 au 8 juillet prochain, dans les régions de Bagoué (Boundiali), de Poro (Korhogo) et de Tchologo (Ferkéssédougou) qui forment le District des Savanes, les différentes couches socio-professionnelles sont à la tâche pour réserver un accueil chaleureux au Chef de l'Etat.
Les balafonistes qui égayeront le séjour du numéro un ivoirien et sa délégation par des prestations artistiques du terroir, ne sont pas en reste.
Les préparatifs pour rendre le séjour du Président Ouattara, agréable dans le District des savanes vont bon train. Autorités administratives, politiques et coutumières multiplient les réunions et rencontres pour peaufiner l'organisation du séjour présidentiel dans leurs localités.
Les acteurs culturels qui donneront la note musicale de la fête sont, également, à pied d'œuvre. Parmi eux, les balafonistes (ceux qui jouent le balafon) dépoussièrent, à longueur de journée, leur principal instrument de musique : le balafon. La musique du balafon fait partie du riche patrimoine culturel des populations du Nord. "Nous sommes prêts pour la fête'', rassure Fétégué Yéo, membre d'un orchestre de balafon dans la Commune de Korhogo.
Selon lui, les balafonistes déjà organisés partout dans le districts des Savane, le seront encore plus à la faveur de cette visite d'Etat. "Nous faisons des répétitions pour rendre la fête encore plus belle'', ajoute M. Yéo, la quarantaine révolue.
Le balafon est un xylophone composé par un support en bois et bambou sur lequel sont attachées des calebasses percées d'un ou plusieurs trous, surmontées de lames de bois de tailles croissantes. Traditionnellement, ces trous sont recouverts d'une membrane faite de cocon d'araignée. Aujourd'hui, on utilise un simple film plastique ou du papier de cigarette.
Pour éviter d'avoir un instrument trop large, les facteurs les courbent légèrement en arc de cercle, afin de permettre au musicien placé en son centre, de toucher toutes les lames sans se déplacer.
Un balafon est généralement capable de produire de 18 à 25 notes (et comporte donc autant de lames). Cependant, certains balafons portables en comportent beaucoup moins (16, 12, 8 voire 6 ou 7). On en joue soit debout avec des sangles soutenant le balafon, soit assis, et on le frappe au moyen de deux baguettes recouvertes de caoutchouc.
Un orchestre est souvent composé de trois balafons, un grave, un médium et un aigu accompagnés de tambours verticaux et de tambour d'aisselle. Parmi les célèbres joueurs de balafon en Afrique de l'Ouest, on note El Hadj Djéli Sory Kouyaté, Mory Kanté, Adama Condé … Un festival, ‘' le triangle du balafon'' est, chaque année, consacré au balafon, à Sikasso, ville frontalière malienne, à une centaine de kilomètres du District des Savanes.
Les différents orchestres préparent, minutieusement, l'arrivée du chef de l'Etat ivoirien, pour faire montre de leur savoir faire musical aux sons du balafon.
