Classée, il y a une décennie, parmi les pays les plus pauvres du monde, avec une économie qui ne reposait que sur le négoce du cacao et du café entre autres, la Guinée Equatoriale, ex- colonie espagnole de l’Afrique centrale, ne cesse de surprendre bien d’observateurs depuis quelques années. Grâce au pétrole. …
La Guinée Equatoriale fait, depuis quelques années, partie du groupe privilégié des pays africains producteurs de pétrole. Ce petit pays de l’Afrique Centrale qui s’étend sur environ 28551 Km2, pour une population de plus de 1, 100 million d’habitants, connait un essor grâce à l’exploitation du pétrole. Avec une production journalière qui est de 200 mille barils. Le visiteur qui arrive pour la première fois à Malabo, la capitale, est frappé par les grandes infrastructures routières, les chantiers de logements socio-économiques, portuaires, aéroportuaires et des hôpitaux ultramodernes qui y poussent comme des champignons après la saison des pluies. De la zone aéroportuaire, au quartier résidentiel et le nouveau centre administratif dénommé « Malabo Gate », en passant par Malabo II, on peut rêver. Mieux, à Sipopo où l’on trouve le Centre de Conférence Internationale ultramoderne qui a abrité le 17e sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine( Ua) ténu en Junin 2011, on est émerveillé par ce qui est en train de sortir de terre. Situé à 15 km de Malabo, à Sipopo, il y a une cité qui a été spécialement construite, au bord de l’Atlantique pour loger les présidents africains. Ici ; une immense salle de conférence destinée à accueillir le sommet a été édifié. Son esplanade, nous dit-on, « peut recevoir huit hélicoptères. Le site est relié à la ville par une autoroute de deux fois trois voies, bien éclairée la nuit. A l’entrée de la zone présidentielle, se dresse sur un petit plateau, un hôpital de référence, « La Paz ». Même si on peut trouver à redire sur la gestion de l’argent du pétrole, on peut dire que cette ressource est en train de changer le visage du pays. Ce pendant, ce bon qualitatif contraste avec l’existence de quartiers qui ne sont pas des plus modernes. En claire, à Malabo, tout n’est pas rose. Renseignement pris, un projet d’envergure est prévu pour les économiquement faibles. Nous indique un confrère camerounais, bien introduit dans certaines sphères de la Guinée Equatoriale quand il dit : « Le gouvernement est en train de relocaliser progressivement les occupants des anciens sites dans des bâtiments ultramodernes avec toutes les commodités. Il s’agit d’immeubles de 5 à 6 niveaux. Les vieux quartiers cèdent la place à ces nouvelles bâtisses destinées à recevoir officiellement les ménages aux revenus modestes. Par la suite, cet ancien quartier qui fait partie de l’ancien Malabo sera rasé et reconstruit. En gardant l’architecture ancienne par endroit »
De Bata la vieille, Bata la neuve aussi aux Communications futures
Bata, cette vielle ville portuaire située à proximité du Golfe de Guinée dans la région du Rio Muni, sur la terre ferme, n’est pas en reste de ce vaste mouvement de modernisation et de construction de la Guinée Equatoriale. Bata la vieille ou Bata la neuve, c’est selon, compte de plus de 70 000 habitants. Cette ville de l’avis des observateurs, « porte encore les stigmates de la colonisation espagnole à travers l’architecture hispanique très présente. Mais Bata est pourtant sur les pas sûrs de la modernité avec des immeubles, des routes et des édifices qui respirent le présent. A la faveur de la Can de football 2011, un stade flambant neuf est sorti de terre. Au contraire de Malabo qui est bâtie sur une île, la ville portuaire de Bata est rattachée au continent.» À Bata, à côté des quartiers de logements sociaux, de magnifiques bâtiments continuent de pousser en bordure de mer sur plusieurs kilomètres de long et qui continue de s’agrandir actuellement. Ici, il faut également distinguer le nouvel Hôpital La Paz, qui aujourd’hui est un des centres cliniques les plus avancés de toute l’Afrique. Pour tout dire, la Guinée Équatoriale est peut-être l’Etat africain qui bénéficie des meilleures infrastructures routières en ce moment. De même, des ponts gigantesques et modernes ont été construits comme celui de la route Ela Nguema-Riaba dans la partie Est de l’île de Bioko et celui de la rivière Timbabe. A l’heure actuelle, l’autoroute Bata-Rio Mbini est en train d’être construite. Elle partira de la capitale continentale et terminera sur la côte et comprendra le pont le plus long et le plus haut de toute l’Afrique subsaharienne. D’autre part, il est aussi prévu un itinéraire bis de 27 kilomètres qui divisera la voie depuis Bata. L’agrandissement des aéroports de Malabo et de Bata a fait partie, il y a déjà quelques années, des objectifs prioritaires du Gouvernement, bien qu’ils aient été équipés plus tard d’une nouvelle superficie et d’une importante technologie. D’autre part, dans le centre de la zone continentale le nouvel aéroport de Mongomeyen en construction, rapprochera le trafic aérien des populations situées plus à l’intérieur du pays, comme Mongomo ou Evinayong, entre autres.
L’Etat équato-guinéen s’endette t-il pour lancer tous ces grands chantiers ?
La réponse du Chef d’Etat Teodoro Obiang Mguema est sans ambages : « Ce sont les revenus du pétrole qui nous permettent de financer directement les grands chantiers Notamment de gros investissements dans le domaine des infrastructures routières, des autoroutes d’une part, et des infrastructures socio-économiques dans le secteur de l’éducation et de la santé entre autres d’autre part. Nous travaillons chaque jour pour améliorer le niveau de vie de nos populations Notre programme repose sur un modèle qui répond aspirations de notre peuple et non à nous imposé par le Fmi et la Banque Mondiale. Ce programme est mis en œuvre par les experts formés au plan local. En Guinée Equatoriale on ne parle pas de chômage mais de main d’œuvre qualifié» Au niveau du développement durable et de la couverture sanitaire, la population n’est pas oubliée. ( voir encadré). Au dire d’Obiang Nguema, en plus de l’exploitation du pétrole, le gouvernement met en œuvre depuis quelques, un important programme de modernisation de l’Agriculture dans son pays. « Cet ambitieux programme comporte également un volet sécurité alimentaire, un plan cacao qui est culture traditionnelle du pays et de l’hévéaculture. Sans oublier la culture du palmier à huile. La Guinée Equatoriale qui n’est pas encore un pays émergeant voudrait être un pays autosuffisant grâce au travail de tous ses fils» explique le Président Obiang Nguema
Stéphane d’Avignon, envoyé spécial
La Guinée Equatoriale fait, depuis quelques années, partie du groupe privilégié des pays africains producteurs de pétrole. Ce petit pays de l’Afrique Centrale qui s’étend sur environ 28551 Km2, pour une population de plus de 1, 100 million d’habitants, connait un essor grâce à l’exploitation du pétrole. Avec une production journalière qui est de 200 mille barils. Le visiteur qui arrive pour la première fois à Malabo, la capitale, est frappé par les grandes infrastructures routières, les chantiers de logements socio-économiques, portuaires, aéroportuaires et des hôpitaux ultramodernes qui y poussent comme des champignons après la saison des pluies. De la zone aéroportuaire, au quartier résidentiel et le nouveau centre administratif dénommé « Malabo Gate », en passant par Malabo II, on peut rêver. Mieux, à Sipopo où l’on trouve le Centre de Conférence Internationale ultramoderne qui a abrité le 17e sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine( Ua) ténu en Junin 2011, on est émerveillé par ce qui est en train de sortir de terre. Situé à 15 km de Malabo, à Sipopo, il y a une cité qui a été spécialement construite, au bord de l’Atlantique pour loger les présidents africains. Ici ; une immense salle de conférence destinée à accueillir le sommet a été édifié. Son esplanade, nous dit-on, « peut recevoir huit hélicoptères. Le site est relié à la ville par une autoroute de deux fois trois voies, bien éclairée la nuit. A l’entrée de la zone présidentielle, se dresse sur un petit plateau, un hôpital de référence, « La Paz ». Même si on peut trouver à redire sur la gestion de l’argent du pétrole, on peut dire que cette ressource est en train de changer le visage du pays. Ce pendant, ce bon qualitatif contraste avec l’existence de quartiers qui ne sont pas des plus modernes. En claire, à Malabo, tout n’est pas rose. Renseignement pris, un projet d’envergure est prévu pour les économiquement faibles. Nous indique un confrère camerounais, bien introduit dans certaines sphères de la Guinée Equatoriale quand il dit : « Le gouvernement est en train de relocaliser progressivement les occupants des anciens sites dans des bâtiments ultramodernes avec toutes les commodités. Il s’agit d’immeubles de 5 à 6 niveaux. Les vieux quartiers cèdent la place à ces nouvelles bâtisses destinées à recevoir officiellement les ménages aux revenus modestes. Par la suite, cet ancien quartier qui fait partie de l’ancien Malabo sera rasé et reconstruit. En gardant l’architecture ancienne par endroit »
De Bata la vieille, Bata la neuve aussi aux Communications futures
Bata, cette vielle ville portuaire située à proximité du Golfe de Guinée dans la région du Rio Muni, sur la terre ferme, n’est pas en reste de ce vaste mouvement de modernisation et de construction de la Guinée Equatoriale. Bata la vieille ou Bata la neuve, c’est selon, compte de plus de 70 000 habitants. Cette ville de l’avis des observateurs, « porte encore les stigmates de la colonisation espagnole à travers l’architecture hispanique très présente. Mais Bata est pourtant sur les pas sûrs de la modernité avec des immeubles, des routes et des édifices qui respirent le présent. A la faveur de la Can de football 2011, un stade flambant neuf est sorti de terre. Au contraire de Malabo qui est bâtie sur une île, la ville portuaire de Bata est rattachée au continent.» À Bata, à côté des quartiers de logements sociaux, de magnifiques bâtiments continuent de pousser en bordure de mer sur plusieurs kilomètres de long et qui continue de s’agrandir actuellement. Ici, il faut également distinguer le nouvel Hôpital La Paz, qui aujourd’hui est un des centres cliniques les plus avancés de toute l’Afrique. Pour tout dire, la Guinée Équatoriale est peut-être l’Etat africain qui bénéficie des meilleures infrastructures routières en ce moment. De même, des ponts gigantesques et modernes ont été construits comme celui de la route Ela Nguema-Riaba dans la partie Est de l’île de Bioko et celui de la rivière Timbabe. A l’heure actuelle, l’autoroute Bata-Rio Mbini est en train d’être construite. Elle partira de la capitale continentale et terminera sur la côte et comprendra le pont le plus long et le plus haut de toute l’Afrique subsaharienne. D’autre part, il est aussi prévu un itinéraire bis de 27 kilomètres qui divisera la voie depuis Bata. L’agrandissement des aéroports de Malabo et de Bata a fait partie, il y a déjà quelques années, des objectifs prioritaires du Gouvernement, bien qu’ils aient été équipés plus tard d’une nouvelle superficie et d’une importante technologie. D’autre part, dans le centre de la zone continentale le nouvel aéroport de Mongomeyen en construction, rapprochera le trafic aérien des populations situées plus à l’intérieur du pays, comme Mongomo ou Evinayong, entre autres.
L’Etat équato-guinéen s’endette t-il pour lancer tous ces grands chantiers ?
La réponse du Chef d’Etat Teodoro Obiang Mguema est sans ambages : « Ce sont les revenus du pétrole qui nous permettent de financer directement les grands chantiers Notamment de gros investissements dans le domaine des infrastructures routières, des autoroutes d’une part, et des infrastructures socio-économiques dans le secteur de l’éducation et de la santé entre autres d’autre part. Nous travaillons chaque jour pour améliorer le niveau de vie de nos populations Notre programme repose sur un modèle qui répond aspirations de notre peuple et non à nous imposé par le Fmi et la Banque Mondiale. Ce programme est mis en œuvre par les experts formés au plan local. En Guinée Equatoriale on ne parle pas de chômage mais de main d’œuvre qualifié» Au niveau du développement durable et de la couverture sanitaire, la population n’est pas oubliée. ( voir encadré). Au dire d’Obiang Nguema, en plus de l’exploitation du pétrole, le gouvernement met en œuvre depuis quelques, un important programme de modernisation de l’Agriculture dans son pays. « Cet ambitieux programme comporte également un volet sécurité alimentaire, un plan cacao qui est culture traditionnelle du pays et de l’hévéaculture. Sans oublier la culture du palmier à huile. La Guinée Equatoriale qui n’est pas encore un pays émergeant voudrait être un pays autosuffisant grâce au travail de tous ses fils» explique le Président Obiang Nguema
Stéphane d’Avignon, envoyé spécial