Suite au mot d’ordre de grève lancé par la section FESCI de l’université Nangui Abrogoua, quelques membres du bureau de la section locale de la Fesci se sont retrouvés devant le campus de cette université hier mardi 02 juillet 2013. Les étudiants entendent protester contre leurs mauvaises conditions d’études et le mépris des autorités universitaires. «Nous avons tenté d’entrer en contact avec l’administration universitaire dans l’optique de négocier un cadre d’études meilleur. Mais, nous n’avons pas eu d’interlocuteur. Ceci étant, nous lançons un mot d’ordre de grève d’une durée de trois jours à compter du mardi 2 juillet 2013», indiquent les responsables de la section Fesci. Ils trouvent inadmissible qu’après un an de cours, l’administration universitaire soit incapable de leur délivrer la carte d’étudiant alors que les premiers partiels ont débuté le 14 janvier 2013. Pis, l’équivalence de l’Ecole préparatoire aux sciences de la santé (Epss) à l’Ufr Sciences de la nature qui était gratuit est devenue payante.
Elle s’élève à 15.000FCfa. A cela, il faut ajouter les 30.000FCfa de frais d’inscription. Sans oublier les problèmes de transition du système des unités de valeur (Uv) à celui de Licence-Master-Doctorat et la non-modification du quota des trois générations de bacheliers à l’Epss. Pour la section de la Fesci de l’université Nangui Abrogoua, trop, c’est trop ! Car, outre ces problèmes, les étudiants de toutes les universités n’ont pas de bibliothèque, de salles informatiques, de salles de travaux pratiques, de salles d’étude, et n’ont pas de latrines. Un responsable de cette université en reponse a fait savoir que « C'est un petit groupe composé de 23 étudiants, qui prenant de faux alibis, a tenté d'empêcher la grande majorité d'étudiants désireux de rejoindre les amphis pour recevoir le savoir. Heureusement, les Forces de l'ordre présentes ont fait prévaloir la volonté de la majorité en permettant à ceux qui veulent aller à l'école d'y aller. Et ce petit groupe est resté là à manifester. Les cours et les examens ont donc pu se tenir sans problèmes. Ce qu'il faut dire, c'est que les enseignements se déroulent bien à l'UNA et le Conseil d'Université vient de décider d'une rallonge.
Etienne Atta (Source: ACC- Côte-d’Ivoire)
Elle s’élève à 15.000FCfa. A cela, il faut ajouter les 30.000FCfa de frais d’inscription. Sans oublier les problèmes de transition du système des unités de valeur (Uv) à celui de Licence-Master-Doctorat et la non-modification du quota des trois générations de bacheliers à l’Epss. Pour la section de la Fesci de l’université Nangui Abrogoua, trop, c’est trop ! Car, outre ces problèmes, les étudiants de toutes les universités n’ont pas de bibliothèque, de salles informatiques, de salles de travaux pratiques, de salles d’étude, et n’ont pas de latrines. Un responsable de cette université en reponse a fait savoir que « C'est un petit groupe composé de 23 étudiants, qui prenant de faux alibis, a tenté d'empêcher la grande majorité d'étudiants désireux de rejoindre les amphis pour recevoir le savoir. Heureusement, les Forces de l'ordre présentes ont fait prévaloir la volonté de la majorité en permettant à ceux qui veulent aller à l'école d'y aller. Et ce petit groupe est resté là à manifester. Les cours et les examens ont donc pu se tenir sans problèmes. Ce qu'il faut dire, c'est que les enseignements se déroulent bien à l'UNA et le Conseil d'Université vient de décider d'une rallonge.
Etienne Atta (Source: ACC- Côte-d’Ivoire)