«A beau mentir qui vient de loin», dit l'adage. Parce qu'on peut facilement raconter des mensonges (et être cru) quand ce qu'on dit n'est pas vérifiable. Ce qui est loin d'être le cas des pourfendeurs du président élu de la fédération ivoirienne de boxe (FIB), Adebayo Wayebi dit Waby Spider. Porté à la tête du noble art, le 26 janvier 2013 au terme du deuxième tour d'une élection ouverte à laquelle ont pris part quatre candidats, Waby Spider fait l'objet de contestation de certains clubs. Ces derniers prompts à sortir de leur silence chaque fois que le nouveau bureau fédéral organise une compétition ont sévi ces derniers temps. Après avoir échoué dans leur tentative de faire barrage à la tenue du Challenge des débutants en mai dernier, ils ont remis le couvert depuis le lundi 1er juillet 2013 qui a vu le lancement du Challenge des novices à la place “Sorbonne'' au Plateau. Réunis au sein d'un collectif, certains clubs contestent l'élection de Waby au motif que la Commission de supervision et de contrôle (CSC) des assemblées des fédérations sportives nationales mise en place par arrêté ministériel n'était pas compétente en la matière. Et pourtant, cette commission a joué pleinement son rôle lors des assemblées des fédérations de Golf en Côte d'Ivoire, de Volleyball, de Taekwondo,…, et plus récemment celle d'Athlétisme. La CSC garde toujours ses prérogatives et donc compétente pour superviser et contrôler les assemblées. Le fait que le procès-verbal porte le logo de la tutelle est justifiée puisque sa rédaction lui revenait de droit.
En outre, c'est d'un commun accord que les différentes parties ont bien voulu confier l'organisation de cette assemblée générale à la CSC. On ne va pas revenir sur ce qui s'est passé. Mais, il convient de rappeler que tout le processus - depuis le dépôt des candidatures jusqu'au vote en passant par l'élaboration de la liste électorale- s'est déroulé de la façon la plus consensuelle possible avec l'implication de toutes les parties.
Outre la régularité contestée par les dissidents à Waby Spider, il est fait cas de la suspension de la Côte d'Ivoire à l'Association internationale de la boxe amateur (AIBA). Et pourtant, jusqu'à preuve du contraire, la Côte d'Ivoire fait partie des 195 pays-membres de l'AIBA. Donc membre des 48 fédérations africaines affiliées à l'instance internationale. L'AIBA ne conteste pas l'élection de Waby Spider mais elle exige le paiement de l'amende infligée à l'ancien bureau fédéral présidé par Yoboué Arsène.
Embouchant la trompette des artisans des thèses ivoiritaires, exclusionnistes et xénophobes, les adversaires du président de la FIB lui contestent sa nationalité ivoirienne. Dans leur action de nuisance, ils ne se gênent pas pour lui attribuer une fausse identité : Adebayo Walhabi Tidjany né le 3 juillet 1962 à Adjamé. Et comme «Il est facile de mentir lorsque personne ne peut vérifier ce que l'on dit», nos recherches nous permettent d'affirmer qu'Adebayo Walhabi Tidjany né le 3 juillet 1962 est bien différent d'Adebayo Wayebi né le 14 octobre 1963 à Adjamé enregistré sous le numéro d'acte de naissance 5052. Celui mis en cause par les dissidents est enregistré sous le numéro d'acte de naissance 3270 du 4 juillet 1962 établi le 5 septembre 1969. C'est dire qu'il est maladroit d'exiger un décret de naturalisation à Adebayo Wayebi qui, durant toute sa carrière sportive, en plus d'être né en Côte d'Ivoire en 1962, a combattu sous le drapeau ivoirien. Sous la nationalité ivoirienne bien sûr. Bien que né de parents nigérians, l'actuel président de la FIB, conformément au Code de la nationalité de 1961 modifié en 1972, jouit pleinement de la nationalité ivoirienne. Et comme s'ils trouvent leur plaisir dans le malheur, les clubs n'hésitent pas à exploiter à des fins personnelles la mort accidentelle du jeune Kanté Nouhan lors du Challenge Koko N'Dri en mai dernier. Un épisode triste du noble art qui ne devrait pas servir de mobile pour déstabiliser une équipe légalement élue. D'autant plus que contrairement aux dispositions des statuts et règlements de la fédération et sur la base du consensuel, le scrutin est allé à deux tours au lieu d'un. En tête après le premier tour mais, n'ayant pas la majorité absolue, c'est sur la base de ce consensus que l'ancien champion d'Afrique a accepté d'aller au second tour, face à son challenger direct, le colonel Gaoussou Soumahoro. La suite, ont la connaît. Waby est élu à 26 voix contre 18.
Sans même aimer le lièvre, on reconnaît qu'il court vite. Waby Spider a engagé la boxe sur la voie de la renaissance. Après le succès du Challenge des débutants en mai, celui des novices qui se tient depuis le lundi dernier connaît un réel engouement. D'un ring depuis plusieurs décennies, un de plus vient déjà de s'ajouter au patrimoine de la fédération. Quatre autres en confection viendront renforcer l'existant. En plus, le boxeur franco-ivoirien Michel Soro a fait un important don d'équipement à la fédération récemment. Mieux, pour ces vacances, la fédération sillonnera les 14 districts du pays à la recherche de nouveaux talents en prélude aux JO 2014 au Brésil, aux Jeux de la CEDEAO 2014, et aux Jeux de la Francophonie 2017, en Côte d'Ivoire. Et ces activités doivent être soutenues par tous les acteurs du noble art pour lancer définitivement le train de la renaissance.
Au lieu d'adopter une attitude attentiste et accuser plus tard le ministère des Sports d'ingérence dans la gestion de la FIB, la Conférence des présidents de fédérations et le Comité national olympique de Côte d'Ivoire gagneraient à prendre déjà leurs responsabilités pour éviter un enlisement de la situation.
OUATTARA Gaoussou
En outre, c'est d'un commun accord que les différentes parties ont bien voulu confier l'organisation de cette assemblée générale à la CSC. On ne va pas revenir sur ce qui s'est passé. Mais, il convient de rappeler que tout le processus - depuis le dépôt des candidatures jusqu'au vote en passant par l'élaboration de la liste électorale- s'est déroulé de la façon la plus consensuelle possible avec l'implication de toutes les parties.
Outre la régularité contestée par les dissidents à Waby Spider, il est fait cas de la suspension de la Côte d'Ivoire à l'Association internationale de la boxe amateur (AIBA). Et pourtant, jusqu'à preuve du contraire, la Côte d'Ivoire fait partie des 195 pays-membres de l'AIBA. Donc membre des 48 fédérations africaines affiliées à l'instance internationale. L'AIBA ne conteste pas l'élection de Waby Spider mais elle exige le paiement de l'amende infligée à l'ancien bureau fédéral présidé par Yoboué Arsène.
Embouchant la trompette des artisans des thèses ivoiritaires, exclusionnistes et xénophobes, les adversaires du président de la FIB lui contestent sa nationalité ivoirienne. Dans leur action de nuisance, ils ne se gênent pas pour lui attribuer une fausse identité : Adebayo Walhabi Tidjany né le 3 juillet 1962 à Adjamé. Et comme «Il est facile de mentir lorsque personne ne peut vérifier ce que l'on dit», nos recherches nous permettent d'affirmer qu'Adebayo Walhabi Tidjany né le 3 juillet 1962 est bien différent d'Adebayo Wayebi né le 14 octobre 1963 à Adjamé enregistré sous le numéro d'acte de naissance 5052. Celui mis en cause par les dissidents est enregistré sous le numéro d'acte de naissance 3270 du 4 juillet 1962 établi le 5 septembre 1969. C'est dire qu'il est maladroit d'exiger un décret de naturalisation à Adebayo Wayebi qui, durant toute sa carrière sportive, en plus d'être né en Côte d'Ivoire en 1962, a combattu sous le drapeau ivoirien. Sous la nationalité ivoirienne bien sûr. Bien que né de parents nigérians, l'actuel président de la FIB, conformément au Code de la nationalité de 1961 modifié en 1972, jouit pleinement de la nationalité ivoirienne. Et comme s'ils trouvent leur plaisir dans le malheur, les clubs n'hésitent pas à exploiter à des fins personnelles la mort accidentelle du jeune Kanté Nouhan lors du Challenge Koko N'Dri en mai dernier. Un épisode triste du noble art qui ne devrait pas servir de mobile pour déstabiliser une équipe légalement élue. D'autant plus que contrairement aux dispositions des statuts et règlements de la fédération et sur la base du consensuel, le scrutin est allé à deux tours au lieu d'un. En tête après le premier tour mais, n'ayant pas la majorité absolue, c'est sur la base de ce consensus que l'ancien champion d'Afrique a accepté d'aller au second tour, face à son challenger direct, le colonel Gaoussou Soumahoro. La suite, ont la connaît. Waby est élu à 26 voix contre 18.
Sans même aimer le lièvre, on reconnaît qu'il court vite. Waby Spider a engagé la boxe sur la voie de la renaissance. Après le succès du Challenge des débutants en mai, celui des novices qui se tient depuis le lundi dernier connaît un réel engouement. D'un ring depuis plusieurs décennies, un de plus vient déjà de s'ajouter au patrimoine de la fédération. Quatre autres en confection viendront renforcer l'existant. En plus, le boxeur franco-ivoirien Michel Soro a fait un important don d'équipement à la fédération récemment. Mieux, pour ces vacances, la fédération sillonnera les 14 districts du pays à la recherche de nouveaux talents en prélude aux JO 2014 au Brésil, aux Jeux de la CEDEAO 2014, et aux Jeux de la Francophonie 2017, en Côte d'Ivoire. Et ces activités doivent être soutenues par tous les acteurs du noble art pour lancer définitivement le train de la renaissance.
Au lieu d'adopter une attitude attentiste et accuser plus tard le ministère des Sports d'ingérence dans la gestion de la FIB, la Conférence des présidents de fédérations et le Comité national olympique de Côte d'Ivoire gagneraient à prendre déjà leurs responsabilités pour éviter un enlisement de la situation.
OUATTARA Gaoussou