Yamoussoukro (Côte d'Ivoire) - Le plan d'investissement de l'Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) sur la période 2014-2017, a été évalué à environ 170 milliards de fcfa, a appris APA vendredi à l'ouverture de la 55ème Réunion du Comité des Ministres de cette institution à Yamoussoukro.
"Je n'ignore pas que près de 233 milliards de FCFA ont été consacrés au financement du plan d'investissement 2009-2013", a déclaré le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, soulignant que pour le "prochain plan qui couvre la période 2014-2017, c'est environ 170 milliards de FCFA qui seront injectés dans les investissements susceptibles de la doter d'instruments de dernière technologie et de pointe, pour des prestations de qualité".
Saluant toutes les performances et avancées notables réalisées par l'ASECNA, notamment dans la sécurité aérienne, le Chef du gouvernement ivoirien a noté que pour les prochaines années, deux défis de taille interpellent les pays membres.
Le premier est lié à la sûreté. En effet, a-t-il expliqué, le continent africain est progressivement devenu le lieu de prédilection de groupes terroristes de toutes natures qui sèment la mort et la désolation depuis la corne de l'Afrique, jusqu'au désert d'Afrique du Nord, en passant par le Sahel. "Ces groupes constituent de véritables menaces pour l'aviation civile sur notre continent", a estimé Daniel Kablan Duncan.
Pour y faire face, selon lui, il est nécessaire qu'au-delà des mesures adoptées par chaque pays, au niveau national, une coopération accrue entre les Etats soit initiée et développée, afin de juguler efficacement ce fléau, car aucun pays n'est à l'abri de cette menace et aucun pays ne peut efficacement faire face tout seul au terrorisme.
Dans cette perspective, M. Duncan a encouragé l'ASECNA à continuer d'apporter son appui technique et logistique aux Etats membres, pour l'uniformisation et la mise à niveau du cadre règlementaire en matière de gestion et d'administration des activités aéronautiques.
De même, il a ajouté que le renforcement des capacités des ressources humaines doit être une préoccupation constante, pour produire et disposer de compétences capables de faire face à la menace terroriste.
A cet égard, le Premier ministre ivoirien a salué les initiatives déjà entreprises et en cours d'exécution avec l'appréciable concours de la France, dans le cadre du projet dit ''Assistance à la Sûreté de l'Aviation Civile en Afrique (ASACA)''.
Quant au second défi, il est lié à l'évolution technologique et à la volonté des Etats de s'équiper en réceptifs aéroportuaires performants.
"En tout état de cause, l'Agence se doit d'être en mesure d'anticiper les évolutions technologiques et de continuer à fournir des services de qualité", a encore dit Daniel Kablan Duncan.
Pour lui, c'est à ce prix que l'ASECNA saura négocier utilement le virage technologique qui se profile à l'horizon de la navigation aérienne, notamment la prise en charge des avions de dernière génération et les systèmes satellitaires de navigation aérienne parmi lesquels, le GNSS (Global Network Satellite System).
Enfin, a conclu M. Duncan, l'ASECNA dans le rôle qui lui est assigné, doit constamment aider les Etats et leurs Administrations d'Aviation Civile à assumer leurs responsabilités de supervision de la sécurité et ainsi pouvoir répondre aux exigences des normes de l'Organisation Mondiale de l'Aviation Civile (OACI).
Cette réunion des ministres a été précédée de mercredi à jeudi de la 124ème session du Conseil d'administration de l'ASECNA qui regroupe aujourd'hui dix-sept pays africains membres, plus la France.
Cette importante Institution communautaire a été pensée et fondée en 1959 à Saint Louis au Sénégal, par les Pays d'Afrique noire francophone pour mettre en commun, leurs espaces aériens et leurs moyens, en vue d'assurer la sécurité de la navigation aérienne.
"Je n'ignore pas que près de 233 milliards de FCFA ont été consacrés au financement du plan d'investissement 2009-2013", a déclaré le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, soulignant que pour le "prochain plan qui couvre la période 2014-2017, c'est environ 170 milliards de FCFA qui seront injectés dans les investissements susceptibles de la doter d'instruments de dernière technologie et de pointe, pour des prestations de qualité".
Saluant toutes les performances et avancées notables réalisées par l'ASECNA, notamment dans la sécurité aérienne, le Chef du gouvernement ivoirien a noté que pour les prochaines années, deux défis de taille interpellent les pays membres.
Le premier est lié à la sûreté. En effet, a-t-il expliqué, le continent africain est progressivement devenu le lieu de prédilection de groupes terroristes de toutes natures qui sèment la mort et la désolation depuis la corne de l'Afrique, jusqu'au désert d'Afrique du Nord, en passant par le Sahel. "Ces groupes constituent de véritables menaces pour l'aviation civile sur notre continent", a estimé Daniel Kablan Duncan.
Pour y faire face, selon lui, il est nécessaire qu'au-delà des mesures adoptées par chaque pays, au niveau national, une coopération accrue entre les Etats soit initiée et développée, afin de juguler efficacement ce fléau, car aucun pays n'est à l'abri de cette menace et aucun pays ne peut efficacement faire face tout seul au terrorisme.
Dans cette perspective, M. Duncan a encouragé l'ASECNA à continuer d'apporter son appui technique et logistique aux Etats membres, pour l'uniformisation et la mise à niveau du cadre règlementaire en matière de gestion et d'administration des activités aéronautiques.
De même, il a ajouté que le renforcement des capacités des ressources humaines doit être une préoccupation constante, pour produire et disposer de compétences capables de faire face à la menace terroriste.
A cet égard, le Premier ministre ivoirien a salué les initiatives déjà entreprises et en cours d'exécution avec l'appréciable concours de la France, dans le cadre du projet dit ''Assistance à la Sûreté de l'Aviation Civile en Afrique (ASACA)''.
Quant au second défi, il est lié à l'évolution technologique et à la volonté des Etats de s'équiper en réceptifs aéroportuaires performants.
"En tout état de cause, l'Agence se doit d'être en mesure d'anticiper les évolutions technologiques et de continuer à fournir des services de qualité", a encore dit Daniel Kablan Duncan.
Pour lui, c'est à ce prix que l'ASECNA saura négocier utilement le virage technologique qui se profile à l'horizon de la navigation aérienne, notamment la prise en charge des avions de dernière génération et les systèmes satellitaires de navigation aérienne parmi lesquels, le GNSS (Global Network Satellite System).
Enfin, a conclu M. Duncan, l'ASECNA dans le rôle qui lui est assigné, doit constamment aider les Etats et leurs Administrations d'Aviation Civile à assumer leurs responsabilités de supervision de la sécurité et ainsi pouvoir répondre aux exigences des normes de l'Organisation Mondiale de l'Aviation Civile (OACI).
Cette réunion des ministres a été précédée de mercredi à jeudi de la 124ème session du Conseil d'administration de l'ASECNA qui regroupe aujourd'hui dix-sept pays africains membres, plus la France.
Cette importante Institution communautaire a été pensée et fondée en 1959 à Saint Louis au Sénégal, par les Pays d'Afrique noire francophone pour mettre en commun, leurs espaces aériens et leurs moyens, en vue d'assurer la sécurité de la navigation aérienne.