Le Chef de l'Etat ivoirien, Alassane Ouattara a exprimé dans la nuit de samedi à dimanche au cours d'une rencontre avec les cadres de la région de Korhogo (633 km au Nord d'Abidjan) sa volonté de rester encore au pouvoir pendant un "septennat" afin d'avoir le temps nécessaire pour régler les "problèmes de fonds" du pays.
"Jusqu'en janvier(2013), j'avais décidé de ne faire qu'un seul mandat. Quand j'ai vu un peu la profondeur des dégâts, et le fait que nous avons pratiquement perdu une année, je me suis dis que je m'en voudrais de ne pas essayer de demander et de le faire le plutôt possible, un deuxième mandat pour avoir le temps nécessaire", a déclaré M. Ouattara.
"En fait, si on regarde bien à partir de maintenant, supposons que grâce à vous, je serai réélu, il me reste un septennat. Puisque deux ans, plus cinq ans , ça fait sept ans", a-t-il expliqué, en souhaitant "vraiment utiliser ce septennat pour régler les problème de fonds que nous connaissons tous".
Il s'agit notamment, a ajouté le Président Alassane Ouattara, des "problèmes du quotidien des ivoiriens et de hisser la Côte d'Ivoire au niveau auquel, elle doit être et faire en sorte que nous ayons une véritable stabilité sur une longue période".
"Je réalise qu'il nous faudra encore une année pleine pour remettre le pays au niveau où nous étions, il y a dix ou douze ans", a-t-il indiqué.
"Je voudrais vous remercier de votre soutien, de votre fidélité, et vous encourager à une plus grande cohésion parce que l'union fait la force", a poursuivi M. Ouattara en s'adressant aux cadres de Korhogo.
Depuis qu'il était gouverneur de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) et Président du comité interministériel, Alassane Ouattara avait noté des "dysfonctionnements" dans l'administration ivoirienne qui l'avaient choqué.
"C'est après mes fonctions de Premier ministre que je me suis dis que, nous avons un devoir de contribution", a-t-il rappelé à ce propos.
"Je prends le cas de la région des Savanes. J'aime beaucoup les statistiques, les chiffres. J'indiquais à Amadou Gon, Ahmed et aux autres que je ne comprenais pas que la région des Savanes qui a 1,8 million d'habitants, soit une région alors que Touba était une région avec 200 000 habitants", a expliqué le Chef de l'Etat ivoirien.
Située au Nord-Ouest du pays, Touba est la région de Nady Bamba, la deuxième épouse de l'ancien Président Laurent Gbagbo.
La question de la nationalité et de la dignité était également un soucis majeur pour Alassane Ouattara. "J'ai d'ailleurs demandé à Koné Mamadou (Président de la Cour suprême) de voir avec le jeune frère Gnénéma Coulibaly (ministre de la justice, des droits de l'hommes et des libertés publiques) qu'on enlève du certificat de nationalité, cette case qui dit le Préfet peut entreprendre de vérifier si la personne est ivoirienne ou pas", a encore dit le Président Ouattara, en comptant sur ces deux autorités pour qu'on "enlève ce genre de chose".
Il y a selon lui, tellement de choses qui l'ont choqué et qui expliquent en réalité le fait qu'il soit rentré en politique, autrement il ne l'avait pas souhaité.
"Mes plus proches, le savent que dès le mois de février 90, le Président Félix Houphouët-Boigny, avait souhaité que je sois Premier Ministre, je n'avais pas accepté. Nous avons trouvé ensemble cette formule de comité interministériel pendant six mois, parce que je lui avait dis que je viens aider mais je ne souhaite pas faire de la politique", a encore rappelé Alassane Ouattara, reconnaissant que les "choses se sont déroulées autrement".
"Me voilà maintenant au pied du mur puisque, je suis Président de la République. C'est une charge, c'est une lourde responsabilité", a avoué le Président Alassane, sollicitant le soutien, les conseils et les éclairages des cadres, parce qu'en réalité ce n'est pas une tache facile.
"Il y a tellement de complexité dans le comportement des êtres humains, dans leur attente, dans la gestion des affaires de l'Etat que nous avons besoin d'aller à la source. La source c'est vous les cadres, vous êtes véritablement le lien entre les parents et nous, donc le sommet. Donc je voudrais compter sur vous, sur chacun de vous. Pas pour véritablement rester au pouvoir en tant que tel mais surtout pour apporter une contribution", a conclu le Chef de l'Etat ivoirien.
Alassane Ouattara est en visite d'Etat depuis le mardi 2 juillet dernier dans le district des Savanes dans l'extrême Nord du pays dont il est originaire. Pour la première fois en terre ivoirienne, il a annoncé mercredi à M'bengué sa candidature à sa propre succession aux prochaines élections présidentielles de 2015.
Cette visite d'Etat s'achève le lundi 8 juillet prochain par un giga meeting au stade de Korhogo, la capitale du district des Savanes.
LS/APA
"Jusqu'en janvier(2013), j'avais décidé de ne faire qu'un seul mandat. Quand j'ai vu un peu la profondeur des dégâts, et le fait que nous avons pratiquement perdu une année, je me suis dis que je m'en voudrais de ne pas essayer de demander et de le faire le plutôt possible, un deuxième mandat pour avoir le temps nécessaire", a déclaré M. Ouattara.
"En fait, si on regarde bien à partir de maintenant, supposons que grâce à vous, je serai réélu, il me reste un septennat. Puisque deux ans, plus cinq ans , ça fait sept ans", a-t-il expliqué, en souhaitant "vraiment utiliser ce septennat pour régler les problème de fonds que nous connaissons tous".
Il s'agit notamment, a ajouté le Président Alassane Ouattara, des "problèmes du quotidien des ivoiriens et de hisser la Côte d'Ivoire au niveau auquel, elle doit être et faire en sorte que nous ayons une véritable stabilité sur une longue période".
"Je réalise qu'il nous faudra encore une année pleine pour remettre le pays au niveau où nous étions, il y a dix ou douze ans", a-t-il indiqué.
"Je voudrais vous remercier de votre soutien, de votre fidélité, et vous encourager à une plus grande cohésion parce que l'union fait la force", a poursuivi M. Ouattara en s'adressant aux cadres de Korhogo.
Depuis qu'il était gouverneur de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) et Président du comité interministériel, Alassane Ouattara avait noté des "dysfonctionnements" dans l'administration ivoirienne qui l'avaient choqué.
"C'est après mes fonctions de Premier ministre que je me suis dis que, nous avons un devoir de contribution", a-t-il rappelé à ce propos.
"Je prends le cas de la région des Savanes. J'aime beaucoup les statistiques, les chiffres. J'indiquais à Amadou Gon, Ahmed et aux autres que je ne comprenais pas que la région des Savanes qui a 1,8 million d'habitants, soit une région alors que Touba était une région avec 200 000 habitants", a expliqué le Chef de l'Etat ivoirien.
Située au Nord-Ouest du pays, Touba est la région de Nady Bamba, la deuxième épouse de l'ancien Président Laurent Gbagbo.
La question de la nationalité et de la dignité était également un soucis majeur pour Alassane Ouattara. "J'ai d'ailleurs demandé à Koné Mamadou (Président de la Cour suprême) de voir avec le jeune frère Gnénéma Coulibaly (ministre de la justice, des droits de l'hommes et des libertés publiques) qu'on enlève du certificat de nationalité, cette case qui dit le Préfet peut entreprendre de vérifier si la personne est ivoirienne ou pas", a encore dit le Président Ouattara, en comptant sur ces deux autorités pour qu'on "enlève ce genre de chose".
Il y a selon lui, tellement de choses qui l'ont choqué et qui expliquent en réalité le fait qu'il soit rentré en politique, autrement il ne l'avait pas souhaité.
"Mes plus proches, le savent que dès le mois de février 90, le Président Félix Houphouët-Boigny, avait souhaité que je sois Premier Ministre, je n'avais pas accepté. Nous avons trouvé ensemble cette formule de comité interministériel pendant six mois, parce que je lui avait dis que je viens aider mais je ne souhaite pas faire de la politique", a encore rappelé Alassane Ouattara, reconnaissant que les "choses se sont déroulées autrement".
"Me voilà maintenant au pied du mur puisque, je suis Président de la République. C'est une charge, c'est une lourde responsabilité", a avoué le Président Alassane, sollicitant le soutien, les conseils et les éclairages des cadres, parce qu'en réalité ce n'est pas une tache facile.
"Il y a tellement de complexité dans le comportement des êtres humains, dans leur attente, dans la gestion des affaires de l'Etat que nous avons besoin d'aller à la source. La source c'est vous les cadres, vous êtes véritablement le lien entre les parents et nous, donc le sommet. Donc je voudrais compter sur vous, sur chacun de vous. Pas pour véritablement rester au pouvoir en tant que tel mais surtout pour apporter une contribution", a conclu le Chef de l'Etat ivoirien.
Alassane Ouattara est en visite d'Etat depuis le mardi 2 juillet dernier dans le district des Savanes dans l'extrême Nord du pays dont il est originaire. Pour la première fois en terre ivoirienne, il a annoncé mercredi à M'bengué sa candidature à sa propre succession aux prochaines élections présidentielles de 2015.
Cette visite d'Etat s'achève le lundi 8 juillet prochain par un giga meeting au stade de Korhogo, la capitale du district des Savanes.
LS/APA