Dès l'annonce de l'invalidation de ses comptes de campagne jeudi 4 juillet par le Conseil constitutionnel, l'ancien président Nicolas Sarkozy a fait savoir qu'il allait revenir dans l'arène politique pour se défendre. Un retour médiatique anticipé qui n'est pas sans risque.
Revenir sur la scène politique, il en était question pour Nicolas Sarkozy. Revenir si tôt et poussé par les événements peut-être pas. Mais après l'invalidation de ses comptes de campagne, l'ancien président de la République semble avoir pris la décision de mettre fin à sa diète politique et médiatique. Il a annoncé qu'il allait s'exprimer et qu'il se rendrait dès lundi à un bureau politique extraordinaire de l'UMP convoqué pour gérer la crise engendrée par la décision du Conseil constitutionnel.
Nicolas Sarkozy reprend donc les rênes en pleine tourmente, ce qui lui donne la possibilité d'apparaître comme incontournable, indispensable dans une famille politique désunie et maintenant désargentée. Au grand dam peut-être de ses rivaux de l'UMP, notamment et surtout François Fillon qui va se trouver dans l'obligation de faire bloc avec lui.
Mais ce retour anticipé est tout de même risqué, car précipité, donc forcément plus dur à gérer à long terme jusqu'à 2017. D'autant que d'autres affaires, dans lesquelles son nom est cité, sont encore en cours et pourraient venir contrarier sa stratégie politique : Bettencourt, Karachi, Tapie, l'affaire des sondages de l'Elysée, celle du financement de la campagne de 2007 par la Libye... Bref, les ennuis ne manquent pas.
Rfi
Revenir sur la scène politique, il en était question pour Nicolas Sarkozy. Revenir si tôt et poussé par les événements peut-être pas. Mais après l'invalidation de ses comptes de campagne, l'ancien président de la République semble avoir pris la décision de mettre fin à sa diète politique et médiatique. Il a annoncé qu'il allait s'exprimer et qu'il se rendrait dès lundi à un bureau politique extraordinaire de l'UMP convoqué pour gérer la crise engendrée par la décision du Conseil constitutionnel.
Nicolas Sarkozy reprend donc les rênes en pleine tourmente, ce qui lui donne la possibilité d'apparaître comme incontournable, indispensable dans une famille politique désunie et maintenant désargentée. Au grand dam peut-être de ses rivaux de l'UMP, notamment et surtout François Fillon qui va se trouver dans l'obligation de faire bloc avec lui.
Mais ce retour anticipé est tout de même risqué, car précipité, donc forcément plus dur à gérer à long terme jusqu'à 2017. D'autant que d'autres affaires, dans lesquelles son nom est cité, sont encore en cours et pourraient venir contrarier sa stratégie politique : Bettencourt, Karachi, Tapie, l'affaire des sondages de l'Elysée, celle du financement de la campagne de 2007 par la Libye... Bref, les ennuis ne manquent pas.
Rfi