Des victimes de la crise post électorale ivoirienne, réunies au sein du Collectif des victimes de Côte d’Ivoire (CSCI) ont manifesté lundi à travers un sit-in au Plateau, le quartier administratif et des affaires de la capitale économique ivoirienne pour réclamer des autorités, une "assistance sociale, médicale et judiciaire".
Le Président de ce collectif, Issiaka Diaby qui s'exprimait à cette occasion, a indiqué que les blessés de la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011, ont besoin d'une "prise en charge médicale et sociale immédiate (…) au nom de l'égalité de tous en droit et en dignité".
Issiaka Diaby a sollicité également auprès du gouvernement une "assistance judiciaire pour les victimes et les parents de victimes", ainsi que "la délivrance de documents administratifs et médicaux pour la reconnaissance juridique des victimes".
Les victimes comptent tenir ce sit-in jusqu'à mercredi, pour que des actions soient menées en vue de l'amélioration de leur condition de vie.
Ils ont par ailleurs préconisé des "actions sociales en faveur des parents des victimes assassinées, disparues ou invalides".
Selon M. Diaby, ces actions sociales devraient cibler "les orphelins, les veuves ayant au moins un enfant à leur charge, les personnes âgées et les familles dont la ou les personnes ressources ont été assassinées ou portées disparues".
La crise post-électorale de décembre 2010 à avril 2011 qui a fait plus de 3000 morts est née du refus de Laurent Gbagbo de reconnaitre sa défaite face à son adversaire, Alassane Ouattara à l'issue du second tour de la présidentielle du 28 novembre 2010.
M. Gbagbo est détenue depuis le 29 novembre 2011 à la Cour pénale internationale (CPI), à la Haye. Il est poursuivi pour avoir été co-auteur de crimes contre l'humanité.
Le Président de ce collectif, Issiaka Diaby qui s'exprimait à cette occasion, a indiqué que les blessés de la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011, ont besoin d'une "prise en charge médicale et sociale immédiate (…) au nom de l'égalité de tous en droit et en dignité".
Issiaka Diaby a sollicité également auprès du gouvernement une "assistance judiciaire pour les victimes et les parents de victimes", ainsi que "la délivrance de documents administratifs et médicaux pour la reconnaissance juridique des victimes".
Les victimes comptent tenir ce sit-in jusqu'à mercredi, pour que des actions soient menées en vue de l'amélioration de leur condition de vie.
Ils ont par ailleurs préconisé des "actions sociales en faveur des parents des victimes assassinées, disparues ou invalides".
Selon M. Diaby, ces actions sociales devraient cibler "les orphelins, les veuves ayant au moins un enfant à leur charge, les personnes âgées et les familles dont la ou les personnes ressources ont été assassinées ou portées disparues".
La crise post-électorale de décembre 2010 à avril 2011 qui a fait plus de 3000 morts est née du refus de Laurent Gbagbo de reconnaitre sa défaite face à son adversaire, Alassane Ouattara à l'issue du second tour de la présidentielle du 28 novembre 2010.
M. Gbagbo est détenue depuis le 29 novembre 2011 à la Cour pénale internationale (CPI), à la Haye. Il est poursuivi pour avoir été co-auteur de crimes contre l'humanité.