Abidjan – Des experts, membres des ministères techniques, de l’Union européenne, des organisations professionnelles agricoles, d’instituts de recherche agricole, notamment, planchent de mardi à jeudi à Grand-Bassam, sur le projet de Stratégie nationale de développement des cultures vivrières autres que le riz (SNDCV).
A l’ouverture de l’atelier organisé par le ministère de l’Agriculture, en partenariat avec l’Union européenne, le directeur de cabinet du ministère, Coulibaly Siaka Minayaha a insisté sur l’importance du vivrier d’autant plus que, souligne-t-il, « c’est ce qui nous fait vivre ».
Aussi, a-t-il appelé les participants à sortir, à partir d’un document de base, un projet potable et réaliste qui devrait aboutir à une prise de décision par les gouvernants, au profit des différents acteurs et des consommateurs.
Déplorant en outre le manque d’organisation dans le secteur des cultures autres que le riz (denrée qui bénéficie depuis 2010 d’une stratégie nationale), le représentant du ministre Coulibaly Mamadou Sangafowa a recommandé aux acteurs de la filière d’accepter que l’Etat y intervienne, en tant que "facilitateur" et "arbitre".
Il a fait observer que la Côte d’Ivoire dispose d’atouts importants sur les plans agro-climatiques, de l’hydrographie et en matière d’acquis dans la recherche. « Les atouts sont nombreux mais malheureusement, nous avons des faiblesses », a-t-il reconnu.
Celles-ci sont dues, entre autres, à la difficile accessibilité aux denrées alimentaires, quoiqu’existantes, du fait de la cherté des prix. Cherté elle-même liée notamment aux problèmes d’écoulement causés par l’état défectueux des routes, au manque d’infrastructure de stockage, à l’absence de la chaîne de froid, à l’inadéquation du circuit de commercialisation.
Face à ces faiblesses, l’Etat a donc décidé de valoriser la filière en vue d’améliorer les revenus des producteurs et de permettre aux différents acteurs d’améliorer leur chiffre d’affaires, tout en garantissant la sécurité alimentaire, a souligné M. Coulibaly.
Ainsi, il a appelé les participants à l’atelier à permettre, à travers leurs réflexions, à la Côte d’Ivoire de surmonter les faiblesses constatées, à partir des atouts identifiés. « Il suffit de réfléchir de manière intégrée, d’avoir une approche intégrée » qui inclut tous les maillons de la chaîne, a préconisé le directeur de cabinet. Ce, a-t-il ajouté, en cherchant à "optimiser" leur profit et non à les "maximiser", en vue de pérenniser la chaîne.
L’atelier de Grand-Bassam est placé sous la coordination de la direction générale des productions et de la sécurité alimentaire ayant à sa tête Brédoumy Soumaïla qui était présent à la cérémonie.
Le coût global de la mise en œuvre de la stratégie s’élève à 699.400.000.000 FCFA.
(AIP)
cmas
(AIP)
A l’ouverture de l’atelier organisé par le ministère de l’Agriculture, en partenariat avec l’Union européenne, le directeur de cabinet du ministère, Coulibaly Siaka Minayaha a insisté sur l’importance du vivrier d’autant plus que, souligne-t-il, « c’est ce qui nous fait vivre ».
Aussi, a-t-il appelé les participants à sortir, à partir d’un document de base, un projet potable et réaliste qui devrait aboutir à une prise de décision par les gouvernants, au profit des différents acteurs et des consommateurs.
Déplorant en outre le manque d’organisation dans le secteur des cultures autres que le riz (denrée qui bénéficie depuis 2010 d’une stratégie nationale), le représentant du ministre Coulibaly Mamadou Sangafowa a recommandé aux acteurs de la filière d’accepter que l’Etat y intervienne, en tant que "facilitateur" et "arbitre".
Il a fait observer que la Côte d’Ivoire dispose d’atouts importants sur les plans agro-climatiques, de l’hydrographie et en matière d’acquis dans la recherche. « Les atouts sont nombreux mais malheureusement, nous avons des faiblesses », a-t-il reconnu.
Celles-ci sont dues, entre autres, à la difficile accessibilité aux denrées alimentaires, quoiqu’existantes, du fait de la cherté des prix. Cherté elle-même liée notamment aux problèmes d’écoulement causés par l’état défectueux des routes, au manque d’infrastructure de stockage, à l’absence de la chaîne de froid, à l’inadéquation du circuit de commercialisation.
Face à ces faiblesses, l’Etat a donc décidé de valoriser la filière en vue d’améliorer les revenus des producteurs et de permettre aux différents acteurs d’améliorer leur chiffre d’affaires, tout en garantissant la sécurité alimentaire, a souligné M. Coulibaly.
Ainsi, il a appelé les participants à l’atelier à permettre, à travers leurs réflexions, à la Côte d’Ivoire de surmonter les faiblesses constatées, à partir des atouts identifiés. « Il suffit de réfléchir de manière intégrée, d’avoir une approche intégrée » qui inclut tous les maillons de la chaîne, a préconisé le directeur de cabinet. Ce, a-t-il ajouté, en cherchant à "optimiser" leur profit et non à les "maximiser", en vue de pérenniser la chaîne.
L’atelier de Grand-Bassam est placé sous la coordination de la direction générale des productions et de la sécurité alimentaire ayant à sa tête Brédoumy Soumaïla qui était présent à la cérémonie.
Le coût global de la mise en œuvre de la stratégie s’élève à 699.400.000.000 FCFA.
(AIP)
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