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Sport Publié le vendredi 12 juillet 2013 | L’intelligent d’Abidjan

Tsunekazu Takeda, membre du CIO, président du Comité Olympique Japonais et président de la candidature de Tokyo à l’accueil des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2020 : ‘‘Le Japon continue son engagement de plus de 20 ans dans le Sport en Afrique’’

Une délégation de hauts représentants du monde sportif japonais est en visite cette semaine à Abidjan pour l’Assemblée Générale de L'Association des Comités Nationaux Olympiques d'Afrique (ACNOA). Tsunekazu Takeda, membre du Comité International Olympique, président du Comité Olympique Japonais et président de la candidature de Tokyo à l’accueil des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2020, s’est exprimé à son arrivée à Abidjan au sujet de l’engagement du Japon dans le sport africain et de la candidature de Tokyo.

Monsieur Takeda, vous êtes aujourd’hui à Abidjan pour l’Assemblée Générale de l’ACNOA. Qu’attendez-vous de cette réunion ?
En tant que président du Comité Olympique Japonais, je suis ravi de pouvoir assister à cette importante réunion et de partager nos idées et points de vue avec nos amis et collègues africains.

Le Japon entretient une relation très étroite avec les pays africains – et ce, dans un grand nombre de domaines tels que l’économie, l’éducation mais aussi la culture et le sport. Nous sommes très fiers d’être un des partenaires clés pour les pays d’Afrique, et je suis convaincu que nos échanges dans le cadre de l’Assemblée Générale de l’ACNOA contribueront à long-terme au développement de notre coopération dans le domaine du sport et à la prospérité de nos pays respectifs.

Selon vous, quel est le rôle du sport dans le monde actuel ? Que peut-il apporter au développement de nos pays ?
Je pense que le sport ne sert pas seulement à maintenir la forme physique. Le sport contribue également de manière indéniable à l’éducation de nos jeunes générations. Il permet notamment de leur enseigner l’importance de certaines règles comme le respect de soi et d’autrui, leur donne aussi la possibilité de mieux communiquer et travailler avec leurs pairs, et leur permet de prendre confiance en eux et de devenir des leaders. Pour un pays, le sport agit comme un catalyseur de vitalité particulièrement dans une époque aussi difficile que la nôtre. Le sport est aussi un vecteur d’unité et de paix et nous avons récemment vu le rôle que le sport a joué ici, en Côte d’Ivoire, pour le retour de la paix.

Vous avez parlé de relations étroites entre le Japon et les pays africains, comment ces relations se traduisent-elles dans le domaine du sport ?

Aujourd’hui le Japon contribue au développement du sport dans 46 pays d’Afrique à travers des initiatives mises en place par un nombre d’acteurs, dont le Ministère des Affaires Etrangères du Japon, l’Agence de Coopération Internationale, la Fondation du Japon, mais également les fédérations sportives japonaises et le Comité Olympique Japonais que j’ai l’honneur de présider.
Concrètement ces relations se traduisent par la mise à disposition de matériel sportif, mais aussi par la mobilisation de volontaires qui assurent la mise en place des diverses initiatives. A ce jour, 526 volontaires japonais ont été engagés dans pas moins de 160 projets dans les pays africains.
Cette coopération existe depuis plus de vingt ans et elle ne cesse de se développer. Récemment, le vice-premier ministre japonais Taro Aso a présenté une nouvelle initiative nationale, appelée « Sport pour l’avenir », qui prévoit la mise en place par le Japon de nouveaux projets sportifs dans de nombreux pays, y compris en Afrique. Cette initiative a non seulement pour but de promouvoir le Mouvement Olympique, mais aussi de créer une école sportive internationale au Japon et de soutenir les initiatives de l’Agence mondiale antidopage. Ce programme témoigne du profond engagement du Japon pour le développement du sport à travers le monde.
Je suis également convaincu que si notre rêve, d’accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques à Tokyo en 2020, devenait réalité, cela contribuerait à débloquer des fonds supplémentaires et encouragerait de nouveaux acteurs à s’engager afin d’élargir la coopération entre le Japon et l’Afrique.

Pourriez-vous donner quelques exemples de projets déjà existants ?
Parmi les initiatives déjà mises en place, il y a notamment le projet « Smile Africa » qui consiste à collecter des chaussures de course qui ne sont plus utilisées au Japon et d’en faire don à des enfants au Kenya. L’athlète Naoko Takahashi, médaillée d’or du marathon, est l’Ambassadrice de ce projet et se rend chaque année à Nairobi pour y organiser un marathon.
Autre exemple : le judo. Depuis des années, le Japon envoie des formateurs, organise des démonstrations et fait don d’équipements de judo comme des kimonos ou des tatamis pour répandre la pratique du judo en Afrique. Environ 10,000 kimonos ont été fournis à des organisations africaines à ce jour.

Comme vous l’avez déjà mentionné, vous êtes également venu ici pour présenter la candidature de Tokyo à l’accueil des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2020. Quels sont, selon vous, les principaux points forts de
Tokyo?
En ce qui concerne la candidature de Tokyo, notre vision pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2020 est claire : nous garantissons des Jeux superbes qui aideront à promouvoir les valeurs olympiques auprès des jeunes générations en cette période pleine de changements et de défis, et ce partout dans le monde, en Asie comme en Afrique.
Je pense que la candidature de Tokyo 2020 repose sur trois atouts principaux:
Réalisation: Tokyo est digne de confiance dans un contexte d’incertitude.
Célébration: Tokyo accueillera une incroyable fête au centre de la métropole, grâce à l’organisation des premiers Jeux en plein « cœur de la ville ».
Innovation: Tokyo mettra toute sa créativité et ses connaissances au bénéfice du sport dans le monde entier.
Je suis convaincu que, si Tokyo accueille les Jeux en 2020, cela sera une démonstration magistrale du pouvoir et des valeurs du sport, qui valorisera le parcours des athlètes et renforcera la place du sport et de l’Olympisme dans le monde actuel, contribuant ainsi à la promotion du Mouvement olympique.

Que représenteraient les Jeux de 2020 pour le Japon et que signifieraient-ils pour la coopération entre nos pays ?
Si Tokyo accueillait les Jeux en 2020, cela signifierait beaucoup pour la communauté sportive japonaise, mais aussi pour l’ensemble des Japonais. Cela permettrait notamment à notre pays de renforcer ses relations internationales, de promouvoir le sport, cela permettrait d’inspirer une nouvelle génération.
Notre candidature est très solide financièrement notamment grâce aux vastes ressources garanties par le Gouvernement Métropolitain de Tokyo – qui a déjà mis en place un fonds de réserve de 4,5 milliards USD – et au fort soutien des entreprises japonaises.
Je pense que les Jeux de 2020 démontreront également et véritablement notre engagement auprès de la famille olympique et de ses valeurs en offrant au Mouvement olympique, y compris aux Comités Olympiques Nationaux d’Afrique, une puissante plateforme internationale à un moment clé de son histoire.

La Rédaction
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