Le Patriote : Quel bilan faites-vous après huit années à la tête de l'Association des Comités Nationaux Olympiques d'Afrique (ACNOA) ?
Lassana Palenfo : Nous avons essayé d'apporter plus de développement au niveau de la gestion des comités nationaux olympiques par des soutiens administratifs, techniques et financiers. Au point de vue organisationnel, nous avons mis l'accent sur l'autonomie des zones pour nous rendre compte de la capacité de chacune d'elle. Au deuxième mandat, nous avons fait des jeux continentaux. Nous en avons fait au Maroc qui a connu un grand succès. La deuxième compétition aura lieu en mai prochain au Botswana. Nous avons participé à toutes les grandes compétitions. En marge des JO de Londres, nous avons organisé un village africain pour promouvoir nos cultures et nos produits. Ici même à Abidjan, nous avons réussi à organiser une conférence sur la problématique des meilleurs athlètes et encadreurs. Nous n'avons pas été satisfaits des résultats des JO de Londres où nous sommes allés en deçà de 40 médailles. Nous devons donc mieux préparer les athlètes et les encadreurs pour Rio.
L.P : Après deux mandats, l'olympisme africain a décidé de vous accompagner encore pour un troisième. Comment appréciez-vous cette décision?
L.P : C'est un geste qui me va droit au cœur et je tacherai de redoubler d'efforts pour être à la hauteur de cette grande confiance placée en ma personne. Ce qui veut dire qu'il faudra travailler davantage pour que l'Afrique soit présente dans toutes les disciplines. Il faudra également se battre contre la fuite des athlètes. Le problème à ce niveau est économique. Il faut donc rechercher les moyens pour que nos athlètes aient le minimum pour se prendre en charge et s'occuper de leur famille. Si cela est fait et s'ils s'aperçoivent que leur avenir est garanti même après leur carrière, ils ne disparaîtront plus dans la nature.
L.P : Quelles sont les attentes de ce congrès ?
L.P : Pendant 48 heures, le mouvement sportif mondial sera sur les bords de la lagune Ebrié. C'est un honneur pour la Côte d'Ivoire. Ce congrès va permettre à de hautes personnalités de l'olympisme mondial de découvrir la Côte d'Ivoire et de savoir que la paix est totalement revenue. Nous devons donc démontrer notre sens de l'organisation et prouver à tous nos visiteurs que notre pays est une terre d'accueil.
KL
Lassana Palenfo : Nous avons essayé d'apporter plus de développement au niveau de la gestion des comités nationaux olympiques par des soutiens administratifs, techniques et financiers. Au point de vue organisationnel, nous avons mis l'accent sur l'autonomie des zones pour nous rendre compte de la capacité de chacune d'elle. Au deuxième mandat, nous avons fait des jeux continentaux. Nous en avons fait au Maroc qui a connu un grand succès. La deuxième compétition aura lieu en mai prochain au Botswana. Nous avons participé à toutes les grandes compétitions. En marge des JO de Londres, nous avons organisé un village africain pour promouvoir nos cultures et nos produits. Ici même à Abidjan, nous avons réussi à organiser une conférence sur la problématique des meilleurs athlètes et encadreurs. Nous n'avons pas été satisfaits des résultats des JO de Londres où nous sommes allés en deçà de 40 médailles. Nous devons donc mieux préparer les athlètes et les encadreurs pour Rio.
L.P : Après deux mandats, l'olympisme africain a décidé de vous accompagner encore pour un troisième. Comment appréciez-vous cette décision?
L.P : C'est un geste qui me va droit au cœur et je tacherai de redoubler d'efforts pour être à la hauteur de cette grande confiance placée en ma personne. Ce qui veut dire qu'il faudra travailler davantage pour que l'Afrique soit présente dans toutes les disciplines. Il faudra également se battre contre la fuite des athlètes. Le problème à ce niveau est économique. Il faut donc rechercher les moyens pour que nos athlètes aient le minimum pour se prendre en charge et s'occuper de leur famille. Si cela est fait et s'ils s'aperçoivent que leur avenir est garanti même après leur carrière, ils ne disparaîtront plus dans la nature.
L.P : Quelles sont les attentes de ce congrès ?
L.P : Pendant 48 heures, le mouvement sportif mondial sera sur les bords de la lagune Ebrié. C'est un honneur pour la Côte d'Ivoire. Ce congrès va permettre à de hautes personnalités de l'olympisme mondial de découvrir la Côte d'Ivoire et de savoir que la paix est totalement revenue. Nous devons donc démontrer notre sens de l'organisation et prouver à tous nos visiteurs que notre pays est une terre d'accueil.
KL