Yamoussoukro - Le président de la Commission dialogue, vérité, réconciliation (CDVR), Charles Konan Banny, a sollicité l'appui de toutes les parties ivoiriennes pour sauver le pays.
Vendredi, lors de la clôture du colloque organisé à Yamoussoukro, par la sous-commission heuristique pour répertorier les causes profondes de la crise ivoirienne, Charles Konan Banny a invité le président de la République et les autres leaders politiques à venir au secours de la CDVR pour réconcilier les ivoiriens et sauver ainsi la Côte d'Ivoire.
"Le président de la République est la clé de voûte de nos institutions. Lui seul décide en dernier ressort. C'est pourquoi, les ivoiriens attendent de lui le saut qualitatif qui sauvera leur pays", a dit le président de la CDVR, tout en interpellant par la même occasion les responsables politiques sur leur responsabilité dans le processus de réconciliation des Ivoiriens.
"Nous exhortons le président de la République comme les acteurs politiques, dans leur ensemble, à emprunter la voie du compromis et du consensus, afin d'éviter à notre pays la réapparition des problèmes de gouvernance qui ont provoqué la crise. Il est temps de faire de la politique autrement", a-t-il affirmé.
Tout en évoquant que les torts sont partagés dans ce qui est arrivé à la Côte d'Ivoire, Konan Banny invite "tous ceux qui ont commis des violations des droits humains" à le reconnaitre et à procéder à l'acte de repentance.
"Le pardon des victimes est à ce prix. Bientôt commenceront les prises de dépositions et les enquêtes", annonce-t-il, se félicitant de la tenue du colloque qui va permettre à chacun de mieux comprendre les causes profondes de la crise.
"Dès lors, nous disons aux ivoiriens : faites-nous confiance pour conduire à bonne fin la mission de réconciliation nationale", plaide le président de la CDVR auprès des populations.
Le colloque de la sous-commission heuristique de la CDVR sur le thème "Comprendre pour mieux (se) réconcilier" a réuni quelque 120 participants issus de la société civile et de la classe politique qui ont mené des réflexions sur le foncier, la citoyenneté et la démocratie, la sécurité et la justice, le genre, la formation et la jeunesse ainsi que la pauvreté, rappelle-t-on.
(Aip)
Zgrp/kkp/kp
(AIP)
Vendredi, lors de la clôture du colloque organisé à Yamoussoukro, par la sous-commission heuristique pour répertorier les causes profondes de la crise ivoirienne, Charles Konan Banny a invité le président de la République et les autres leaders politiques à venir au secours de la CDVR pour réconcilier les ivoiriens et sauver ainsi la Côte d'Ivoire.
"Le président de la République est la clé de voûte de nos institutions. Lui seul décide en dernier ressort. C'est pourquoi, les ivoiriens attendent de lui le saut qualitatif qui sauvera leur pays", a dit le président de la CDVR, tout en interpellant par la même occasion les responsables politiques sur leur responsabilité dans le processus de réconciliation des Ivoiriens.
"Nous exhortons le président de la République comme les acteurs politiques, dans leur ensemble, à emprunter la voie du compromis et du consensus, afin d'éviter à notre pays la réapparition des problèmes de gouvernance qui ont provoqué la crise. Il est temps de faire de la politique autrement", a-t-il affirmé.
Tout en évoquant que les torts sont partagés dans ce qui est arrivé à la Côte d'Ivoire, Konan Banny invite "tous ceux qui ont commis des violations des droits humains" à le reconnaitre et à procéder à l'acte de repentance.
"Le pardon des victimes est à ce prix. Bientôt commenceront les prises de dépositions et les enquêtes", annonce-t-il, se félicitant de la tenue du colloque qui va permettre à chacun de mieux comprendre les causes profondes de la crise.
"Dès lors, nous disons aux ivoiriens : faites-nous confiance pour conduire à bonne fin la mission de réconciliation nationale", plaide le président de la CDVR auprès des populations.
Le colloque de la sous-commission heuristique de la CDVR sur le thème "Comprendre pour mieux (se) réconcilier" a réuni quelque 120 participants issus de la société civile et de la classe politique qui ont mené des réflexions sur le foncier, la citoyenneté et la démocratie, la sécurité et la justice, le genre, la formation et la jeunesse ainsi que la pauvreté, rappelle-t-on.
(Aip)
Zgrp/kkp/kp
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