Yamoussoukro – Le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), Charles Konan Banny, s’est dit, dimanche, satisfait des travaux du colloque initié par la sous-commission heuristique de son institution, visant à analyser les "causes profondes de la crise ivoirienne".
" Je me réjouis de ce qu’il n’y a pas eu d’écart de langage au cours de ce colloque où la force des arguments a prévalu. C’est là ma satisfaction", a déclaré M. Banny, lors d’une conférence de presse à sa résidence privée au quartier Môrôfê, pour faire le bilan de ces assises qui se sont tenues de mercredi à vendredi à la fondation Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro.
"Sur l’essentiel, les participants se sont rencontrés fraternellement. Le mal a été bien diagnostiqué, les causes bien ciblées et le diagnostic final en sera facilité. La médication sera donc la volonté de tous de soigner notre mère malade, la Côte d’Ivoire », s’est félicité le président de la CDVR.
Il a, en outre, relevé que les ivoiriens ont un engouement ’’inimaginable’’ pour participer au processus de réconciliation. "Nous nous en sommes rendus compte lors de nos tournées à l’intérieur du pays pour installer les commissions locales", se réjouit-il, soulignant : " le processus gagne de plus en plus en confiance auprès de nos partenaires".
Poursuivant, M. Banny a réitéré sa satisfaction et est revenu sur l’ordonnance instituant la CDVR qui dit d’œuvrer à la survenue de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale, mais aussi sur la limitation de l’activité de l’institution dans le temps, précisant que cela n’est point un handicap pour réussir la mission.
« La CDVR est une institution temporaire qui ne doit pas s’éterniser, mais doit faire ce qu’elle doit pour œuvrer à la réconciliation des Ivoiriens. Et ce colloque cadre avec cela. Nous en avons fait durant ces deux ans impartis et ferons un rapport à l’autorité notamment au chef de l’Etat qui nous a mandatés. Il lui appartient d’aviser. Mais d’ici là, on aura fait beaucoup. Et je rêve d’une Côte d’Ivoire fraternelle, ouverte, où règnent la confiance, la solidarité », a expliqué le président de la CDVR.
Les domaines ciblés pour rechercher les causes ’’profondes’’ de la crise ivoirienne sont le foncier, la citoyenneté et la démocratie, la communication et la société, la justice et la sécurité, le genre, la formation, l’éducation et la jeunesse, et enfin la pauvreté, rappelle-t-on.
La CDVR a été créée par ordonnance en juillet 2011, pour un mandat de deux ans censé s’achever fin septembre 2013.
zgrp/kkp/tm
" Je me réjouis de ce qu’il n’y a pas eu d’écart de langage au cours de ce colloque où la force des arguments a prévalu. C’est là ma satisfaction", a déclaré M. Banny, lors d’une conférence de presse à sa résidence privée au quartier Môrôfê, pour faire le bilan de ces assises qui se sont tenues de mercredi à vendredi à la fondation Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro.
"Sur l’essentiel, les participants se sont rencontrés fraternellement. Le mal a été bien diagnostiqué, les causes bien ciblées et le diagnostic final en sera facilité. La médication sera donc la volonté de tous de soigner notre mère malade, la Côte d’Ivoire », s’est félicité le président de la CDVR.
Il a, en outre, relevé que les ivoiriens ont un engouement ’’inimaginable’’ pour participer au processus de réconciliation. "Nous nous en sommes rendus compte lors de nos tournées à l’intérieur du pays pour installer les commissions locales", se réjouit-il, soulignant : " le processus gagne de plus en plus en confiance auprès de nos partenaires".
Poursuivant, M. Banny a réitéré sa satisfaction et est revenu sur l’ordonnance instituant la CDVR qui dit d’œuvrer à la survenue de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale, mais aussi sur la limitation de l’activité de l’institution dans le temps, précisant que cela n’est point un handicap pour réussir la mission.
« La CDVR est une institution temporaire qui ne doit pas s’éterniser, mais doit faire ce qu’elle doit pour œuvrer à la réconciliation des Ivoiriens. Et ce colloque cadre avec cela. Nous en avons fait durant ces deux ans impartis et ferons un rapport à l’autorité notamment au chef de l’Etat qui nous a mandatés. Il lui appartient d’aviser. Mais d’ici là, on aura fait beaucoup. Et je rêve d’une Côte d’Ivoire fraternelle, ouverte, où règnent la confiance, la solidarité », a expliqué le président de la CDVR.
Les domaines ciblés pour rechercher les causes ’’profondes’’ de la crise ivoirienne sont le foncier, la citoyenneté et la démocratie, la communication et la société, la justice et la sécurité, le genre, la formation, l’éducation et la jeunesse, et enfin la pauvreté, rappelle-t-on.
La CDVR a été créée par ordonnance en juillet 2011, pour un mandat de deux ans censé s’achever fin septembre 2013.
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