Selon un communiqué en date du 09 Juillet produit conjointement par les ministères des Transports, de la Sécurité, de l’Économie et des finances ainsi que de la Défense, les autorités ivoiriennes avaient annoncé, le lancement le 15 juillet , de l’ opération de contrôle de pièces destinées aux chauffeurs de taxis -compteurs et de taxis banalisés communément appelés woro-woro. Selon une source proche du ministère des Transports, les véhicules non en règle, seront mis en fourrière à partir de cette date. Vu la détermination des autorités gouvernementales à assainir le milieu du transport dans la capitale économique, le Comité de Lutte pour l’Intégration des Taxis inter-communaux sollicite auprès du gouvernement un délai supplémentaire pour se mettre en règle au niveau de la patente, de la visite technique et de l’assurance de transport public.Pour le président de ce comité, certains propriétaires se sont déjà mis en règle, le temps de permettre à tous les propriétaires d’accomplir leur devoir. Sidibé Sékou Amadou, président dudit comité explique : « nous avons entrepris beaucoup de démarches.On nous avait dit au ministère des transports que nous devions tenir des réunions avec l’Agetu, structure sous la tutelle dudit ministère chargée de faire les recouvrements de certaines taxes qui étaient le point focal. Après un communiqué conjoint, tout devait être mis en œuvre pour appeller tous les propriétaires à se mettre en règle. Malheureusement, cela n’a pas été fait. A notre niveau, 90% de nos véhicules se sont mis en règle vis à vis de l’Agetu. Nous étions donc à l’étape du Tpu, avant de passer à la patente. Il ya beaucoup de véhicules qui s’empressent de le faire. Mais je demande à l’Etat de Côte d’Ivoire de nous donner un délai encore raisonnable et faire un communiqué conjoint avec tous les présidents des différentes structures et les propriétaires de véhicules.Le problème aujourd’hui se situe au niveau des Woro woro banalisés. C’est juste une minorité. »
Etienne Atta (Source Onuci Fm)
Etienne Atta (Source Onuci Fm)