La Côte d’Ivoire pourra-t-elle livrer les infrastructures sportives qui vont abriter l’Afrobasket 2013 à la date de rigueur fixée par Fiba-Afrique, c’est-à-dire le 10 août prochain ? Difficile d’y répondre avec la situation de l’entreprise qui a en charge le chantier des infrastructures. Faso Construction qui s’occupe de la réhabilitation du Palais des Sports et surtout de la construction du Hall des Sports à Treichville, selon des sources proches de l’entreprise, éprouve d’énormes difficultés financières. Le promoteur chargé du marché, qui s’élèverait à environ 4 milliards FCFA, est presqu’à bout de souffle après avoir préfinancé la majorité des travaux. L’entreprise n’a plus rien pour son fonctionnement et ne compte que sur un probable décaissement de l’Etat ivoirien pour sauver les meubles. Si rien n’est fait, Faso Construction pourrait mettre la clé sous le paillasson. Une menace pour la tenue de l’Afrobasket 2013 ? Pas vraiment si l’on s’en tient aux déclarations d’un conseiller du ministre Alain Lobognon hier au téléphone. « C’est un préfinancement et c’est à la fin des travaux qui le Trésor paie. Aussi, il faut savoir que c’est le BNETD qui va certifier les travaux. Une fois que c’est fait, il n’y a pas de raison que l’entreprise Faso Construction ne soit pas payée. Le décaissement sera fait sans problème. L’Etat a promis de respecter sa signature et ses engagements, il n’y a pas de raison à s’inquiéter, l’afrobasket 2013 aura bel et bien lieu », a-t-il précisé. Pour lui, le ministre Alain Lobognon qui a déjà rassuré Fiba-Afrique sur la question des droits pour l’organisation qui s’élève à un milliard FCFA et dont les décaissements s’effectuent, mettra tout en œuvre pour le respect des engagements passés avec tous les acteurs impliqués dans l’organisation. Toutefois, il appelle les uns et les autres à œuvrer pour la tenue effective de la compétition en Côte d’Ivoire pour l’intérêt du pays. Concernant le montant de 4 milliards FCFA que réclamerait Faso Construction, il dit être au courant de 1,3 milliard FCFA comme préfinancement auquel s’ajoutent d’autres montants. « Ce qu’il faut retenir, on a échangé de façon franche avec l’entrepreneur et chacun respectera ses engagements », a-t-il conclu.
Anoncia Sehoué
Anoncia Sehoué