La question de l’emploi est aujourd’hui au cœur des préoccupations des grands dirigeants de ce monde. Ainsi en Côte d’Ivoire, les autorités ont pris à bras le corps ce problème en mettant sur pied l’Agence d’Etudes et de Promotion de l’Emploi (Agepe). Joint son directeur général, Ndri Kouakou Phillipe situe dans cet entretien la situation de l’emploi.
Quel est l’état de la situation au niveau de l’emploi en Côte d’Ivoire ?
La situation de l’emploi est meilleure bien qu’elle n’est pas encore atteint sa vitesse de croisière en termes d’emploi parce que l’économie est dans un état meilleur vu le taux de croissance qui est important. Or l’emploi est fortement corrélé à l’état de de santé de l’économie. Il s’agit aujourd’hui de développer des politiques actives en direction des demandeurs d’emplois de manière à pouvoir mettre en place un environnement capable de générer des emplois et de faciliter l’accès à l’emploi.
Pouvons-nous avoir une idée nette du taux de chômage en Côte d’Ivoire ?
Nous avons mené une enquête sur la situation de l’emploi et avons fait la restitution des résultats de cette enquête. Bien souvent qu’on avance un chiffre, cela suscite des interrogations. Es- ce que ce chiffre est correct et pertinent ? Sur la base des définitions des concepts que nous avons utilisés, on peut dire que nous sommes à un taux de chômage de 9,4%. Mais il ne faut pas le prendre à la lettre car derrière, il cache beaucoup de choses. Car il y a des emplois qui sont vulnérables et également des emplois qui ont une proportion importante. C’est le cas des personnes qui ont eu un niveau scolaire bien élevé, mais qui mènent des activités non adaptées à leur profil parce que faute de mieux. Quand vous menez une enquête et que vous demandez à ces personnes s’ils travaillent, ils répondent par l’affirmative, qu’ils travaillent. Ceux-là ne peuvent pas être considérés comme chômeurs. A ce sujet, il se pose la question de la qualité du travail exercé. L’enquête a permis de savoir le taux de vulnérabilité des emplois de manière à pouvoir penser à des stratégies bien adaptées pour produire des emplois.
Quels sont les moyens pour y arriver ?
D’abord notre économie est un atout. Aujourd’hui, nous avons une politique qui ouvre la porte aux investisseurs et par conséquent elle peut générer les emplois. Secundo, il nous appartient de remédier à la problématique de la symétrie de l’information sur le marché du travail. La troisième chose, c’est faire en sorte de développer une politique active pour faire des appariements entre les demandeurs d’emplois et les entreprises qui ont des emplois vacants et permettre d’accompagner tous ceux qui désirent créer individuellement ou collectivement leurs activités à pouvoir s’installer au mieux.
Le défi semble énorme au regard de la situation ?
Le champ est vaste et la moisson est importante. Il s’agit donc de nous organiser d’avantage en vue de mieux travailler et peaufiner nos stratégies. C’est en cela que nous avons besoin de la presse pour relayer nos actions en direction des demandeurs d’emplois.
Entretien réalisé par MELAINE RUSSE
Quel est l’état de la situation au niveau de l’emploi en Côte d’Ivoire ?
La situation de l’emploi est meilleure bien qu’elle n’est pas encore atteint sa vitesse de croisière en termes d’emploi parce que l’économie est dans un état meilleur vu le taux de croissance qui est important. Or l’emploi est fortement corrélé à l’état de de santé de l’économie. Il s’agit aujourd’hui de développer des politiques actives en direction des demandeurs d’emplois de manière à pouvoir mettre en place un environnement capable de générer des emplois et de faciliter l’accès à l’emploi.
Pouvons-nous avoir une idée nette du taux de chômage en Côte d’Ivoire ?
Nous avons mené une enquête sur la situation de l’emploi et avons fait la restitution des résultats de cette enquête. Bien souvent qu’on avance un chiffre, cela suscite des interrogations. Es- ce que ce chiffre est correct et pertinent ? Sur la base des définitions des concepts que nous avons utilisés, on peut dire que nous sommes à un taux de chômage de 9,4%. Mais il ne faut pas le prendre à la lettre car derrière, il cache beaucoup de choses. Car il y a des emplois qui sont vulnérables et également des emplois qui ont une proportion importante. C’est le cas des personnes qui ont eu un niveau scolaire bien élevé, mais qui mènent des activités non adaptées à leur profil parce que faute de mieux. Quand vous menez une enquête et que vous demandez à ces personnes s’ils travaillent, ils répondent par l’affirmative, qu’ils travaillent. Ceux-là ne peuvent pas être considérés comme chômeurs. A ce sujet, il se pose la question de la qualité du travail exercé. L’enquête a permis de savoir le taux de vulnérabilité des emplois de manière à pouvoir penser à des stratégies bien adaptées pour produire des emplois.
Quels sont les moyens pour y arriver ?
D’abord notre économie est un atout. Aujourd’hui, nous avons une politique qui ouvre la porte aux investisseurs et par conséquent elle peut générer les emplois. Secundo, il nous appartient de remédier à la problématique de la symétrie de l’information sur le marché du travail. La troisième chose, c’est faire en sorte de développer une politique active pour faire des appariements entre les demandeurs d’emplois et les entreprises qui ont des emplois vacants et permettre d’accompagner tous ceux qui désirent créer individuellement ou collectivement leurs activités à pouvoir s’installer au mieux.
Le défi semble énorme au regard de la situation ?
Le champ est vaste et la moisson est importante. Il s’agit donc de nous organiser d’avantage en vue de mieux travailler et peaufiner nos stratégies. C’est en cela que nous avons besoin de la presse pour relayer nos actions en direction des demandeurs d’emplois.
Entretien réalisé par MELAINE RUSSE